Chapter Four: Je te tuerai

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Je pose mes katanas et je la suis. Nous restons à l'intérieur pour être protégées.

Muzan: Tu as fini ta crise d'adolescence ?

Je ne réponds rien.

Sumiko: Alya...

- Pourquoi vouloir me récupérer alors que vous ne vous préoccupez pas de moi...

Muzan: Tu es la princesse.

- J'étais, j'ai choisi mon camp. Et je vais changer. Peu importe que je sois un démon ou que je vous ressemble.

Muzan: Tu reviendras vers moi et tu le sais. Tu ne changeras pas.

- Si ! Et j'ai déjà changé. Je jure de protéger mes amis et ma famille. Et je jure TE tuerai, père.

Il me regarde avec mépris avant de disparaitre.

Ma vue se brouille et je sombre dans l'inconscience.

À mon réveil, je suis dans ma chambre.

Sumiko: Comment tu te sens ma chérie ?

- Fatiguée... J'ai dormi combien de temps ?

Sumiko: Deux mois...

- Wow...

Sumiko: Enfile ton uniforme, il y a une réunion.

Elle sort. Je me lève avec difficulté et je m'habille. Je mets mes fourreaux dans ma ceinture et je sors.

Nous allons donc dans la cour arrière où se déroulent les réunions.

Tengen et Kyôjurô: Alya !

Kagaya: Tu es enfin réveillée.

- Bonjour maître.

Ma mère m'aide à descendre de l'estrade puis je vais à côté de Tengen.

Kagaya: Puisque tu es revenu, Alya. Je veux que vous accueillez Alya Kibutsuji en tant que pilier du sang.

Sanemi: Pilier du sang ?

Sumiko: C'est exact.

Kagaya: Bien, je vais envoyer certains piliers en missions. Alya et Kyôjurô, vous vous rendrez au train de l'infini. Un démon s'y cache.

Kyôjurô et moi: Bien maître.

Après la réunion, je vais voir Tengen et Kyôjurô.

Tengen: T'étais où ?! On s'inquiétait !

- J'étais dans le coma... Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.

Kyôjurô: Le principal, c'est que tu ailles bien.

Tengen: Tu vas pouvoir revenir à notre domaine.

- Je sais p...

Sumiko: Va chercher tes affaires !

- À bah d'accord... On m'expulse...

Je vais chercher mes affaires et je fais un câlin à ma mère. Je pars ensuite avec les garçons.

En arrivant au domaine, je vais déposer mes affaires, je pose mes katanas.

Tengen: Ça va nous faire du bien une présence féminine.

- Le premier qui essaie de me toucher, je le castre. C'est clair ?

Kyôjurô: C'est pas moi qui vais essayer.

Ma flammeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant