Joyce est une redoutable tueuse à gages au caractère bien trempé qui ne permet à personne de s'approcher d'elle.
Elle a perdu toute confiance et a l'impression de survivre à chaque instant de sa vie.
Elle porte en elle des traumatismes douloureux q...
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Chapitre 6:
Pan.
Un seul tir qui pourtant définit l'avenir d'une personne.
Vivre ou mourir...
J'ai décidé de vivre. Mais là tout de suite, je regrette ce choix qui ne fait que pourrir ma vie que j'aurais crue plus fascinante.
Je ne suis pas dépressif et encore moins suicidaire, je pense juste que ne pas vivre est une manière moins douloureuse que de survivre.
Je n'ai vécu que de brefs instants dans ma vie : Le jour où ma mère m'a félicité pour mon 20/20, ce qu'elle n'avait jamais fait en dessous de 19,50. Et le jour où mon père m'a offert autre chose qu'une place dans le cartel, c'est-à-dire un vélo tout neuf, bien que je n'en avais jamais fait. J'étais heureux d'avoir reçu une petite attention.
À part ça, ma vie n'a été que mensonges, meurtres, affaires, pouvoir, tromperies.
Rien de très agréable à vivre.
Ça fait maintenant 6 ans que je travaille dans le cartel de mon père, les Lords. Et puis, au bout de quelques années, je me suis aperçu que j'étais plutôt bon pour ça, même excellent. C'est donc pour ça que mon père m'a choisi pour prendre la relève. Cela fait donc 3 ans que je suis le chef du cartel, les Lords.
Les gens me considèrent comme le mafieux le plus dangereux d'Amérique. Ils ont peur de ce que je pourrais leur faire et je ne le cache pas, j'adore tuer.
Je n'ai jamais ressenti de peur. Ça doit être horrible, être soumis, ne rien oser dire, être faible. Voilà le sentiment que je ne risque jamais de ressentir, ce sentiment qui te rend à la merci de tout le monde... la peur.
Les hommes me craignent, mais les femmes elles...
Certaines sont pétrifiées en me voyant, tandis que d'autres me mettent la chatte sous le nez. Il faut dire que je suis bien foutu, un bon mètre quatre-vingt-trois, quatre-vingt-cinq kilos de muscles, cheveux noirs, yeux sombres et je suis assez aisé. Je fais partie des rares personnes à être milliardaire.
Milliardaire illégal.
Je ne pense pas que ce terme existe réellement, mais c'est comme ça que je me qualifie. La façon dont je me fais du fric est totalement illégale. Ce qui ne m'empêche pas de le faire !
* -Je suis désolé, monsieur, mais je ne suis pas de votre avis. Tuer cet homme ne nous serait d'aucune utilité ! lança George.
Je n'ai jamais vraiment apprécié George. J'ai plusieurs fois hésité à le virer, mais puisque c'était un choix fait par mon père, j'ai décidé de le garder. Mais qu'il me contredise de cette manière, ce n'est pas bon signe.
