Encore un réveil, mais cette fois beaucoup moins agréable. Je regardais la vieille pendule de la chambre de ma meilleure amie : midi et demi. J'allais me rendormir, lorsque je me rendis compte qu'on serait bientôt en retard. Vite, je réveillais Jenny, commençais à m'habiller et secouais la vieille clochette dorée qui servait à appeler les domestiques. Moins d'une minute après, une ménagère fit irruption dans la chambre. Je lui commandais rapidement deux solides petits déjeuners et elle repartit prestement, tandis que Jenny s'habillait à son tour avec la tenue que nous avions prédéterminé hier soir. Puis nous nous précipitâmes sur l'escalier qui nous descendit en une seconde chrono. Ce fut ensuite la débandade pour arriver à l'immense salle à manger. Une table en grès beige ainsi que des chaises en acajou étaient disposées au centre. Sur les murs, des hiéroglyphes et peintures égyptiennes. Je ne pourrais pas décrire les scènes qui y étaient représentées, nous étions trop pressées pour cela. Nous nous assîmes rapidement côte à côte et commençâmes à manger sans aucune classe.
En deux temps, trois mouvements, plus aucunes traces du petit déjeuner copieux ne subsistait mis à part les plats qui contenaient la nourriture quelques minutes auparavant. Nous nous levâmes ensuite précipitamment et je poussais ma meilleure amie vers un petit salon. Là, attendaient une domestique et son attirail de coiffure. J'assis confortablement Jenny et me postais en face d'elle pour superviser les opérations. Pendant une bonne demi-heure, nous essayâmes nombre de coiffures et tombâmes d'accord sur ... les cheveux au naturel. La domestique était dégoûtée. Non, mais comprenez-la, elle avait travaillé d'arrache-pied pour faire de superbes coiffures et on choisissait la plus simple.
Je pense qu'elle avait une grande envie de se taper la tête contre un mur, mais si tel était le cas, elle se reteint avec beaucoup de brio et ne laissa rien paraître. Nous sortîmes en trombe de la pièce tout en la remerciant chaleureusement et passâmes la porte d'entrée à grande vitesse, laissant la maison-temple derrière nous. Nous parcourûmes la courte allée et je fis monter Jenny dans la voiture que l'on avait demandée la veille. Avant qu'elle ne referme la portière, je lui lançais un "Merde" retentissant et croisais les doigts. C'était une habitude que l'on utilisait depuis toutes petites pour souhaiter chance à l'autre. Cela faisait longtemps que l'on ne l'avait utilisée et j'espérais qu'elle n'était pas trop rouillée. Le chauffeur me regarda bizarrement et la voiture décolla enfin, emmenant une magnifique jeune fille au dernier restaurant à la mode.
Après son départ, je me sentis vide. La montée d'adrénaline avait fait place à une immense fatigue. Jenny avait de la chance, elle serait exténuée le surlendemain seulement, et n'aurait pas une tête de zombie pour son rendez-vous. C'était une des particularités de sa famille que je lui enviais grandement. Je retournais d'un pas dans la salle à manger. Les parents de Jenny étaient en train de déjeuner tranquillement. Les pauvres, on avait dû les réveiller à faire autant de boucan !
« Bonjour Claire ! Bonjour Julien !, lançais de bonne humeur malgré ma fatigue apparente.
- Bonjour mon petit chou ! Alors comment c'est passé votre soirée ?, me pressa la mère de Jenny.
- Très bien, super même Claire, lui répondis-je, affichant un sourire éclatant.
- Bonjour Leïla. As-tu bien dormi ?, me demanda plus calmement le père de ma meilleure amie, un petit sourire en coin amusé flottant sur ses lèvres.
- J'ai toujours trouvé vos sols particulièrement confortables », dis-je rieuse.
Il soupira. Le pauvre avait investi, tout comme mes parents, dans un lit deux places lorsque nous avions commencé nos soirées pyj, mais, la plupart du temps, nous dormions à même le sol. Nous nous écroulions de fatigue, très exactement.
« Je suis désolée, mais je vais devoir vous laisser, le lit à l'étage m'appelle pour une urgence, les informai-je avec un trait d'humour.
- Bien sûr, petit chou, vas-y. Quand te reverrons-nous ? Ce soir ? Ou peut-être dans l'après-midi ?
- Je ne sais pas vraiment, j'aimerais poser la question à mon oreiller, mais j'ai la flemme de redescendre après. Je reviendrais quand le sommeil me libérera, lui répondis-je toujours dans mon délire.
- D'accord, nous t'attendrons », me confirma Julien qui avait ri de bon cœur à mes dernières paroles très philosophiques.
Je retournais donc lentement vers l'escalier qui me fit monter à la même allure. Je me dirigeai ensuite vers la chambre de ma meilleure amie maintenant absente. Enfin, je me laissai lourdement tomber sur le lit et sombrais toute habillée dans les bras de Morphée. Encore.
J'ai fait un chapitre très court et mon personnage ne fait que pioncer depuis le début de mon histoire. Résultat : il n'y a pas d'action. Désolée, mais la mise en place de ce premier monde est longue et fastidieuse. :-( Ce n'est pas une partie de plaisir pour vous et pour moi et j'ai un tel manque d'inspiration sur cette histoire en ce moment que j'en ai commencé une nouvelle et publié une autre dont j'avais déjà le début. Je vous donne les titres : Le Palais Éternel et Minuit : les Canyons. Je sais que c'est irréaliste de vouloir faire d'autres histoires alors que je n'arrive même pas à tenir le rythme pour une seule, mais c'est ma manière de travailler. J'alterne pour me donner de l'inspiration pour les autres. Pour le rythme, je tiens maintenant à préciser que je n'en ai plus. Je publierais quand j'aurais quelque chose à publier, sinon je trouve que mes chapitres ne sont pas assez réfléchis et que ça gâche l'histoire. Rassurez-vous, ça n'est pas à cause de vous. Voili voilou, donc surtout n'hésitez pas à passer voir et n'oubliez de commenter. :-)
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Le jeu de l'âme
FantasyAn 2075. Cinquante ans après la Troisième Guerre Mondiale, les Technologues contrôlent la Terre. Ils sont les nouveaux dirigeants et ont instauré, en collaboration avec un savant un peu fou, un programme dans le but de trouver son âme-sœur : un tra...