Chapitre 17 : Superman

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  Ils poursuivirent leur trajet vers le restaurant La Lune dans un échange de plaisanteries et de taquineries. L'intensité de la situation semblait momentanément s'estomper, laissant place à une connivence inhabituelle.

Alors que la tension sexuelle montait entre Héloïse et Coriolanus lors du dîner au restaurant "La Lune", Héloïse se retrouvait dans un dilemme intérieur. Perdue entre la peur de Coriolanus et de ce qu'il pouvait représenter, et l'envie irrésistible de succomber à la passion qui brûlait entre eux.

Les gestes audacieux de Coriolanus et les regards brûlants semblaient accentuer la dualité qui tourmentait Héloïse. Son esprit était en proie à la méfiance, conscient des mystères non résolus qui entouraient Coriolanus Snow. Pourtant, l'attirance magnétique entre eux semblait éclipser momentanément ces inquiétudes.

Chaque fois que Coriolanus effleurait sa main ou plongeait son regard dans le sien, Héloïse sentait son cœur osciller entre la peur et le désir. La rose blanche sur la table, symbole de pureté et de passion, devenait le reflet de ses émotions conflictuelles.

Lorsque Coriolanus murmura à son oreille des paroles suggestives, Héloïse ressentit un frisson mêlé d'excitation et d'appréhension. Elle était consciente que derrière le charme séduisant se cachait un homme dont les intentions restaient ambiguës.

Pourtant, malgré la peur qui la tenaillait, une envie irrésistible grandissait en elle. Les barrières qui séparaient la prudence de la passion s'effritaient lentement. Héloïse se surprit à imaginer ce que serait le goût de ses lèvres, à se demander si le baiser de Coriolanus serait aussi envoûtant que l'aura mystérieuse qui l'entourait.

La nuit avançait, et la voiture les conduisit vers un destin incertain. Héloïse sentait que chaque instant les rapprochait d'un point de non-retour. Entre la peur et le désir, elle se laissait emporter par les méandres complexes de cette nuit électrique à Panem, où l'amour et le mystère se mêlaient de façon indissociable.

Après un dîner envoûtant au restaurant "La Lune", Coriolanus et Héloïse émergèrent main dans la main dans la douce nuit de Panem. Les lumières de la ville étincelaient autour d'eux alors qu'ils se dirigeaient vers la voiture qui les attendait.

Alors que Héloïse et Coriolanus prenaient place dans la voiture qui les ramenait, l'atmosphère de séduction persistait. Les regards complices échangés et les gestes audacieux évoquaient une tension électrique, alimentée par la proximité intime de l'espace confiné.

Coriolanus, toujours maître de la séduction, continuait de faire des compliments à Héloïse. Sa voix grave murmurait des mots enivrants, accentuant le charme magnétique de l'instant. Héloïse, de son côté, répondait avec une coquetterie mesurée, laissant les éloges glisser sur elle comme une caresse.

Alors que la voiture s'engageait dans les rues nocturnes de Panem, Coriolanus posa sa main sur la cuisse de Héloïse avec une confiance mesurée. La proximité physique intensifiait la connexion déjà palpable entre eux, faisant monter l'anticipation à chaque battement de cœur.

Les rythmes entraînants d'une chanson d'Eminem émanèrent discrètement de la radio de la voiture, ajoutant une dimension supplémentaire à l'atmosphère chargée. La musique accompagnait leur jeu de séduction, créant une bande-son envoûtante pour l'instant partagé.

Héloïse, ne résistant plus à l'impulsion du moment, se pencha vers Coriolanus et scella leur passion naissante par un baiser ardent. Les sièges de la voiture devinrent le théâtre de leur désir, laissant la ville nocturne défiler en arrière-plan.

Pendant cet échange torride, la chanson Superman continuait à diffuser ses rythmes entraînants. Alors que le plaisir montait, Héloïse, avec un soupçon de malice, susurra à Coriolanus : "Ne viens pas aussi rapidement qu'un rap d'Eminem."

Coriolanus, répondant au baiser ardent de Héloïse, était à la fois surpris et enivré par la fougue de leur connexion naissante. Les soupirs étouffés et les caresses furtives dessinaient une symphonie charnelle, tandis que la chanson d'Eminem continuait à résonner, insufflant une énergie supplémentaire à leur échange torride.

Héloïse, entre deux soupirs, lança d'un ton taquin :

Héloïse : "Tu sais, Coriolanus, Eminem a toujours su prendre son temps pour livrer ses couplets. Peut-être devrais-tu en prendre de la graine."

Le regard de Coriolanus s'illumina d'un mélange de surprise et d'amusement. Il répondit d'une voix rauque, accentuant l'intensité de l'instant.

Coriolanus : "On dirait que tu es prête à tester mes compétences, Héloïse. Mais je suis sûr que je peux être à la hauteur, et plus encore."

Héloïse : "Mais tu es déjà très grand !"

Coriolanus : "Tu n'as pas compris ce que je veux dire mais tu vas très vite le découvrir "

Les rires complices se mêlaient aux murmures suggestifs, créant une bulle d'intimité dans laquelle le monde extérieur semblait s'estomper.

Héloïse, d'une voix calme et détendue, brisa le silence en lui lançant un défi taquin :

Héloïse : "C'est moi qui vais te faire découvrir quelque chose."

Sa prononciation était aussi sereine que si elle demandait simplement comment s'était passée sa journée. Elle sentait le regard de Coriolanus sur elle et, levant lentement les yeux vers lui, elle lui répondit par un sourire espiègle.

Coriolanus, maîtrisant parfaitement sa voix, répondit d'un ton impassible :

Coriolanus : "Quoi donc?"

Un sourire fugace flotta sur le visage d'Héloïse alors qu'elle s'agenouillait doucement devant lui, se positionnant entre ses jambes.

Héloïse : "Tu veux que je te montre?"

Il déglutit et, d'une voix rauque, répondit :

Coriolanus : "Une démonstration serait appréciable, oui."

Dans un geste assuré, elle ouvrit son pantalon et le prit dans sa main, le fixant dans les yeux tout en le caressant de bas en haut. Les poings de Coriolanus se serrèrent et, lorsqu'elle le goûta, il poussa un grognement, penchant la tête en arrière dans un mélange de plaisir et de frustration.

Cependant, la voiture s'arrêta brusquement.

Coriolanus : "Merde!" gronda-t-il, contrarié par l'interruption soudaine.

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