Chapitre 27 : Entre tentation et Rupture

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La bouche de Coriolanus captura celle d'Héloïse avec passion, sa langue s'entrelaçant avec la sienne alors qu'il la serrait contre lui par les hanches.

Coriolanus: « Je ne peux pas m'empêcher de penser à toi. »

Doucement, il les fit pivoter pour s'installer confortablement, l'attirant sur ses genoux tandis qu'il entreprenait de la dévêtir.

Héloïse: « Coriolanus... »

Un gémissement involontaire s'échappa des lèvres d'Héloïse lorsqu'elle se mordit la lèvre, provoquant un frisson qui parcourut tout son corps.

Coriolanus: « Tu es si belle... »

Ses lèvres quittèrent les siennes pour se concentrer sur ses seins, et Héloïse se cramponna à lui, submergée par la vague de sensations qui l'envahissait.

Héloïse: « Oh... Coriolanus... »

Avec une aisance déconcertante, Coriolanus la souleva et la déposa délicatement sur le bureau de la chambre, dominant maintenant la scène.

Coriolanus: « Je veux te faire sentir spéciale, Héloïse. »

Les mots d'amour s'échappèrent des lèvres de Coriolanus dans un souffle chaud alors qu'il écartait tendrement ses jambes, se penchant pour s'appuyer contre elle dans un geste possessif et passionné.

Héloïse s'efforça avec détermination de déboutonner la chemise de Coriolanus, mais ses mains rencontrèrent une résistance ferme alors qu'il les saisissait pour les arrêter. Un frisson d'agacement parcourut son échine alors qu'elle sentait sa frustration monter. Elle avait déjà attendu assez longtemps pour céder à ses désirs, et l'obstacle inattendu lui faisait perdre patience.

Ses sourcils se froncèrent de plus belle lorsque Coriolanus la repoussa doucement, refermant les boutons de sa chemise avec une aisance déconcertante. Héloïse sentit une pointe de contrariété mêlée à une frustration croissante. Elle n'était pas habituée à être contrariée dans ses désirs, surtout pas par lui.

Héloïse : « Qu'est-ce que tu fais ? »

Sa voix trahissait son agacement, et elle fixa Coriolanus d'un regard brûlant d'impatience. Son ton était empreint d'une urgence palpable, son désir criant d'être assouvi sans plus attendre.

Il eut l'audace de rire, un rire teinté d'une arrogance qui ne fit qu'attiser le feu déjà brûlant de son désir.

Coriolanus : « Patience, ma chère. »

Les mots sucrés tombèrent de ses lèvres avec un calme déconcertant, mais Héloïse, loin d'être patiente, rétorqua d'une voix empreinte d'une fermeté obstinée :

Héloïse : « J'en ai envie maintenant. »

Coriolanus la dévisagea avec un mélange de frustration et de préoccupation, ses yeux scrutant les traits de son visage alors qu'il tentait de discerner les émotions qui l'agitaient.

Coriolanus : « Tu es complètement bourrée, Héloïse. Je ne veux pas t'avoir dans cet état. Ça n'a aucun intérêt. »

Héloïse, le regard embrumé par l'alcool et le désir, le défia du regard, une lueur espiègle dans les yeux.

Héloïse : « Tu ne sais pas ce que tu rates. »

Son ton était teinté d'une audace effrontée, sa voix légèrement pâteuse trahissant l'effet de l'alcool. Malgré sa démarche téméraire, elle était déterminée à faire entendre son désir, même dans son état actuel.

La tension entre eux était palpable, comme une corde raide prête à se rompre à tout moment. Coriolanus, déconcerté par la combinaison de son état d'ébriété et de son audace, se sentait déchiré entre le désir ardent qui brûlait en lui et la responsabilité de la maintenir en sécurité.

Coriolanus : « Si, justement. Et tu n'imagines pas ce que ça me coûte de m'arrêter là. »

Héloïse, ne tenant pas compte des avertissements de Coriolanus, décida de descendre du bureau avec une détermination obstinée. Prenant une grande inspiration, elle poussa Coriolanus pour se frayer un chemin, mais dans son état d'ébriété, elle trébucha maladroitement sur le pied de celui-ci.

Coriolanus: « Attention, Héloïse, tu vas... »

Avant même qu'il ne puisse finir sa phrase, ils perdirent tous les deux l'équilibre dans un mouvement maladroit.

Héloïse: « Oh non, mer... »

Leurs corps s'entremêlèrent dans une chute désordonnée, et ils atterrirent finalement au sol dans une position embarrassante.

Un moment de silence gêné s'ensuivit, alors qu'ils se retrouvaient tous deux étendus sur le sol, cherchant à retrouver leur contenance.

Après un moment de surprise, Héloïse se laissa emporter par un fou rire incontrôlable, son embarras initial se transformant rapidement en une explosion de joie contagieuse. Elle se tourna vers Coriolanus, les larmes aux yeux, essayant de reprendre son souffle entre deux éclats de rire.

Héloïse : « Je ne comprends vraiment pas comment nous en sommes arrivés là. »

Son rire était si communicatif que même Coriolanus ne put s'empêcher de sourire, contagié par son hilarité. Il observa Héloïse avec une lueur d'amusement dans les yeux, appréciant son esprit léger malgré la situation embarrassante.

Coriolanus, laissant échapper un rire sincère, répondit :

Coriolanus : « Ce n'est pas grave du moment que nous sommes ensemble. »

La réponse de Coriolanus eut un effet inattendu sur Héloïse. Son cœur battait un peu plus fort et elle sentit un frisson lui parcourir l'échine. Déstabilisée par ses propres émotions, elle ferma les yeux, s'abandonnant à un instant de silence. Elle refusa de laisser ses pensées la perturber, préférant savourer cet instant de connexion, où le monde extérieur semblait s'effacer autour d'eux.

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