Le moment en suspens entre Héloïse et Coriolanus fut interrompu par l'arrêt brusque de la voiture. Coriolanus grogna de frustration, ses sens encore enivrés par l'échange torride avec Héloïse. Les gestes passionnés furent subitement remplacés par des regards perplexes et des expressions de confusion.
Coriolanus, agacé, se rhabilla rapidement, ajustant ses vêtements tout en essayant de comprendre la raison de cet arrêt soudain. Héloïse, toujours à genoux devant lui, semblait perdue, son regard cherchant des réponses.
Le chauffeur de la voiture, un homme d'âge mûr avec une expression stoïque, se tourna vers eux depuis le siège avant.
Chauffeur : "Désolé pour l'arrêt brusque, mais la voiture juste devant nous vient de prendre feu. C'est une situation d'urgence. Restez ici en sécurité, je vais essayer de voir comment nous pouvons procéder."
Coriolanus, maintenant entièrement rhabillé mais toujours frustré, échangea un regard perplexe avec Héloïse. La tension sensuelle qui régnait quelques instants plus tôt semblait maintenant lointaine, remplacée par l'urgence de la situation.
Héloïse, toujours à genoux, se releva lentement et ajusta sa tenue. Son visage reflétait à la fois l'incompréhension et l'appréhension.
Héloïse : "Que se passe-t-il, Coriolanus ? Pourquoi la voiture devant nous a-t-elle pris feu ?"
Coriolanus, également en quête d'explications, répondit d'un ton calme mais inquiet.
Coriolanus : "Je ne sais pas, Héloïse. Cela semble être une situation d'urgence. Restons ici pour le moment et voyons comment le chauffeur gère la situation."
Les lumières rouges des feux de secours de la voiture devant eux dansaient dans la nuit, créant une ambiance irréelle. Le chauffeur sortit de la voiture, son visage tendu alors qu'il évaluait la gravité de la situation.
Coriolanus et Héloïse, retenant leur souffle, observaient la scène se dérouler devant eux. L'atmosphère de séduction qui avait imprégné l'air quelques minutes plus tôt avait cédé la place à une tension palpable, alimentée par l'incertitude de la situation d'urgence.
Alors que le chauffeur communiquait avec d'autres automobilistes pour coordonner une évacuation, Coriolanus et Héloïse restaient dans la voiture, partagés entre la préoccupation pour la sécurité et la perplexité quant à la tournure des événements.
Finalement, le chauffeur revint vers eux avec un air sérieux, éclairant la situation de manière inhabituelle.
Chauffeur : "Il semblerait que la voiture devant nous ait été incendiée par une créature volante. Une sorte de phénomène étrange. Cela pourrait être un hasard, ou peut-être même une attaque ciblée sur vous, monsieur Snow."
Héloïse, déjà déboussolée par la tournure des événements, regarda Coriolanus avec un mélange d'inquiétude et de surprise.
Héloïse : "Une créature volante ? Est-ce une blague ?"
Coriolanus, bien que lui-même troublé par cette explication inhabituelle, répondit d'un ton calme.
Coriolanus : "Apparemment non. Restons vigilants. Cela pourrait être plus sérieux que nous ne le pensons."
Héloïse, cherchant un moyen de dédramatiser la situation, se tourna vers Coriolanus et, avec un sourire nerveux, sortit son arme habituelle.
Héloïse : "Eh bien, on dirait que je n'étais pas la seule à vouloir te chauffer ce soir !"
Coriolanus, malgré la gravité de la situation, ne put s'empêcher de sourire légèrement.
Coriolanus : "On dirait que tu as une concurrence inattendue. Mais je suppose que ça ne nous empêchera pas de continuer là où nous en étions."
Héloïse : "Peut-être que c'est une sorte de Godzilla "
Coriolanus : "Non, Héloïse, Godzilla ne vole pas. Mais en y pensant, Mothra, elle, pourrait être une candidate crédible."
Le chauffeur, écoutant discrètement leur échange, intervint avec une pointe d'humour.
Chauffeur : "Je crois que mademoiselle Héloïse voulait faire une référence à la chanson d'Eminem, Godzilla "
Leur échange, bien que teinté d'humour, n'effaçait pas complètement la tension créée par la mystérieuse attaque. Ils savaient tous deux que la nuit ne serait pas aussi paisible qu'ils l'avaient initialement imaginé. Alors qu'ils s'apprêtaient à suivre les directives du chauffeur pour évacuer la zone, l'ombre de l'inconnu planait sur eux.
Le chauffeur, préoccupé par la sécurité de Coriolanus et Héloïse, se tourna vers eux d'un air sérieux.
Chauffeur : "Pour des raisons de sécurité, je vais devoir prendre vos téléphones. Il se pourrait qu'il y ait des espions ou des traqueurs. Je vais les sécuriser dans un boîtier pour éviter toute surveillance indésirable."
Héloïse, bien qu'hésitante, remit son téléphone au chauffeur. Coriolanus, tout en comprenant la nécessité de la mesure, afficha une légère expression d'inconfort.
Pendant ce temps, Coriolanus profita de la situation pour passer un appel d'urgence à un contact inconnu. Sa voix, grave et basse, résonna dans l'habitacle de la voiture.
Coriolanus : "Je suis dans une situation délicate. J'aurai besoin d'un rapport sur la situation dès que possible."
Après cet appel, Coriolanus confia son téléphone au chauffeur. La voiture redémarra brusquement, quittant le lieu de l'incident pour se diriger vers un endroit sûr.
Héloïse, inquiète de voir la voiture s'éloigner du château présidentiel, se tourna vers Coriolanus avec un regard interrogateur.
Héloïse : "Pourquoi nous éloignons-nous du château? Où nous emmènes-tu?"
Coriolanus, énigmatique, répondit d'une voix calme.
Coriolanus : "Nous serons bientôt en sécurité. Ne t'inquiète pas, Héloïse."
Alors que Coriolanus effleurait délicatement le visage d'Héloïse, cette dernière ferma les yeux, cherchant à gérer la panique qui montait en elle. Les ténèbres intérieures semblaient refléter l'incertitude extérieure. C'est dans ce moment de calme apparent qu'elle réalisa soudain quelque chose d'essentiel.
Héloïse rouvrit les yeux, son esprit en ébullition. Ses pensées se dirigèrent vers son téléphone, qui se trouvait désormais entre les mains du chauffeur. Le souvenir des conversations avec Emy, potentiellement scrutées par des espions, lui glaça le sang.
Elle se mit à espérer que l'application de messagerie d'Emy était suffisamment sécurisée, que ses recherches et ses questions n'apparaîtraient pas comme des signaux lumineux trahissant son intérêt pour Coriolanus. La peur grandissait en elle, alimentée par l'angoisse de l'inconnu qui les entourait.
Les yeux clos, Héloïse tenta de masquer son anxiété, se rappelant qu'à ce moment précis, sa vie était en quelque sorte entre les mains de forces invisibles.
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Paneminem
HumorL'histoire d'une rencontre inattendue entre une jeune fille pétillante et le président Snow à un concert de Taylor Swift.