Chapitre 31: Désir et Manipulation

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Alors que Héloïse suivait Coriolanus et Acanthus à travers les couloirs animés, elle ne pouvait s'empêcher de laisser ses pensées divaguer vers l'avenir incertain qui l'attendait. Allait-elle réellement se retrouver à présenter ces Hunger Games, ou l'inconnu qui se présentait comme un ami dans ses lettres anonymes allait-il agir avant que cela n'arrive et la libérer de ce destin sombre et oppressant ? Puis elle se rappela qu'elle ne devait plus compter sur les autres et apprendre à survivre seule.

Coriolanus prit Héloïse à part dans une petite pièce et ferma la porte. Sans un mot, il l'attira contre lui avec une intensité inattendue, ses lèvres trouvant les siennes dans un baiser fougueux et passionné. Une tension sexuelle palpable commença à s'installer entre eux, électrisant l'air autour d'eux et rendant l'instant encore plus chargé d'émotions.

Héloïse était submergée par une multitude de pensées alors que les lèvres de Coriolanus s'attardaient sur les siennes, ses baisers ardents et possessifs éclipsant toute réflexion rationnelle. Elle était partagée entre son désir ardent pour Coriolanus, malgré la personne horrible qu'il était avec elle, et le questionnement sur la possibilité d'apprécier d'être ainsi désirée par lui et de se sentir puissante au sein du Capitole avec son tout nouveau rôle. Ses valeurs semblaient s'estomper dans ce tourbillon de passion et d'ambition, laissant place à un mélange troublant de désir et de doutes.

Pendant ce temps, Coriolanus ne relâchait pas son étreinte, ses baisers explorant le cou d'Héloïse avec une détermination presque possessive. Sa main commença à remonter lentement le long de sa cuisse, l'effleurement électrisant chaque centimètre de peau qu'il rencontrait.

 Alors qu'Héloïse reprenait son souffle, elle étouffa un gémissement involontaire lorsque les caresses de Coriolanus atteignirent le cœur même de sa féminité, éveillant en elle des sensations enivrantes et dévorantes.

Coriolanus, les yeux brûlants d'intensité, murmura d'une voix rauque : "Tu es à moi, Héloïse. À moi seule."

Héloïse, submergée par les vagues de plaisir et de désir, hocha la tête en silence, incapable de former des mots.

Au même moment, alors que la tension sexuelle atteignait son paroxysme, Acanthus appela Coriolanus, lui annonçant qu'un certain Festus l'attendait dans son bureau pour une réunion urgente.

"Monsieur Snow, Festus vous réclame de toute urgence. Il dit que c'est important," déclara Acanthus d'un ton pressant à travers la porte.

Un sourire complice se dessina sur les lèvres de Coriolanus alors qu'il posait un doigt sur celles d'Héloïse pour lui signifier de se taire. "Un moment, Acanthus. J'arrive," répondit-il, sa voix riche en promesses.

Héloïse, le souffle court, observa Coriolanus avec une lueur de désir dans les yeux. "Je te verrai plus tard," murmura-t-elle, sa voix à peine plus qu'un souffle.

Avec un dernier regard brûlant, Coriolanus se leva, ajustant sa tenue avec un calme feint. "Nous reprendrons cela plus tard," promit-il, un sourire taquin dansant sur ses lèvres.

Alors qu'il quittait la pièce, laissant Héloïse dans un état de désir brûlant, il ajouta d'une voix envoûtante : "Amuse-toi bien avec Acanthus; Et ne t'en fais pas, je ne serai pas loin."

Après le départ de Coriolanus, Héloïse sortit timidement de la pièce, encore sous le choc de l'intensité de l'instant qu'elle venait de partager avec lui.

Acanthus, qui les avait attendus à l'extérieur, observa Héloïse avec un grand sourire en coin. "Eh bien, ma chère Héloïse, tu as vraiment de la chance ! Attirer l'attention du président Snow en personne, c'est un privilège que bien des habitants du Capitole aimeraient avoir," déclara-t-elle d'un ton enjoué, ignorant totalement la gêne d'Héloïse qui se mit à rougir.

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