Chapitre 2

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"D'être ainsi si proche de lui, je pouvais sentir la chaleur de son corps et son odeur venir m'étreindre et intensifier sur ma peau la caresse de la température déjà trop élevée. Si bien que je sentis immédiatement mon corps redevenir moite contre lui, la tension qui nous liait réverbérant notre proximité avec ardeur sur ma chair."


Je me levais de presque trop bonne humeur le lendemain. Certaine qu'Adam m'avait entendu la veille et, encore plus d'humeur taquine, je décidais de mettre à exécution l'idée eue le matin précédent, juste après qu'il m'eut laissé en plan dans la cuisine. Debout face à mon miroir, mes yeux bleus se réverbérant dans leur propre reflet, je coiffais brièvement le petit carré brun qui m'arrivait aux épaules - non sans un regard quelque peu lubrique en direction du manche de ma brosse - avant de me détourner vers mon armoire pour y attraper une petite jupe en tissus et un t-shirt en laine blanche, composé d'un dos nu très sexy et saillant au vu du temps qui s'annonçait. Mais ce matin-ci, je pris soin de n'enfiler aucun sous-vêtement sous ma jupe pourtant un peu courte. Et, un fin sourire aux lèvres, quittai finalement ma chambre, une fois maquillée, pour aller dans la cuisine me servir un café.

Comme je m'y attendais, Adam était déjà levé. Assis dans la cuisine face au plan de travail, un café et un joint à la main, il avait la mine basse et sombre. Comme souvent, quoique lui donnant un air plus fatigué et plus renfrogné encore que les autres jours. Ce qui n'empêcha pas son intense regard de se planter sur moi dès qu'il me vit apparaître, en un mélange de nombreux sentiments tortueux qui semblèrent malgré tout teintés d'un voile de désir brumeux et sauvage qui me serra la gorge.

- Salut, dit-il d'une voix basse, encore rauque de son réveil tardif.

Tiens, il me disait bonjour à présent ?

Nous partageâmes un regard qui en disait long tandis que, sans rien laisser paraître, je lui répondis d'une voix cordiale un pareil : « Salut ». Dans le silence, il me suivit des yeux tandis que je m'avançai vers le frigo pour m'y pencher et sortir la brique de lait. Je me mordis alors doucement la lèvre lorsque je sentis ma jupe se redresser sur mes fesses nues, sachant qu'il ne m'avait pas quitté du regard. Son souffle changea, imperceptiblement. Je me relevai finalement et refermai la porte du frigo pour me retourner, une fois la brique dans mes mains. Lèvres entrouvertes, la nouvelle œillade qu'il me lança cette fois-ci fut bien différente. Il s'agissait à présent d'un regard de défi, de confrontation. Le silence changea de couleur, se teintant d'une nouvelle tension des plus électrisantes lorsque que je vins m'approcher de lui pour me servir une tasse de café.

- Tu travailles pas toi ? J'ai l'impression de te voir tous les jours ici depuis que t'es revenu de vacances, me permis-je de lui faire remarquer, sortant une clope de mon paquet pour me l'allumer.

- J'organise des soirées et des concerts. Je taffe l'après-midi et les soirées de week-end généralement, me répondit-il de but en blanc, semblant assez peu préoccupé par l'idée d'échanger des banalités. Et toi ? T'es psy, c'est ça ?

La Coloc 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant