Lorsque Marina emménage dans cet appartement haussmannien aux côtés de deux garçons, elle y découvre, plus qu'un nouveau toit et deux amis, une véritable expérience de vie qui lui ouvrira les portes d'une sexualité libre, transgressive et épanouie...
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" La journée était douce. La lumière du ciel marquait l'appartement de nombreuses esquisses lumineuses qui accueillaient les brises tendres qui s'échappaient du balcon. Les laissant s'occuper sur les sons qu'Adam travaillait en ce moment, je les laissai un peu le temps d'aller préparer une machine, ne revenant que pour étendre cette dernière sur le balcon, là où la brise tiède soufflait encore fort. Puis, les observant alors, tandis que j'étais en train d'étendre mes petites culottes et mes nuisettes, d'humeur comme souvent un peu coquine, j'eus alors une idée. "
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Lorsque je me réveillais le lendemain, j'avais la tête en vrac. Julia dormait encore à mes côtés, et hâtée par l'idée de m'hydrater et de manger un peu, je me levais rapidement pour rejoindre la cuisine, ne prenant que le temps d'enfiler un large t-shirt sur mon corps dénudé. Dans la cuisine, pas une trace du soleil. Le gris du ciel était parcouru de nuages sombres qui menaçaient d'éclater sous peu. Les yeux levés vers la fenêtre, je me servis immédiatement un café, me sortant une clope de mon paquet, avant de rejoindre le salon où j'y découvris Adam déjà levé. Nous nous adressâmes un fin sourire amical et silencieux, ce dernier se fumant un joint sur le canapé, son ordinateur sur les genoux et un dessin animé tournant sur la télé. Évidemment. Toujours le dernier couché et toujours le premier debout. Cela expliquait d'ailleurs pas mal les cernes marqués qu'il portait presque comme quelque chose de normal et d'intégré à son visage initial.
- Tu dors jamais ? Lui demandai-je, m'installant sur l'un des fauteuils avec un sourire amusé, ma tasse de café entre les mains.
J'entendis alors, au travers de la porte de la baie vitrée laissée entrouverte, un lointain bruit de tonnerre craquer dans le ciel et faire ronronner ce dernier.
- Tu me demandes ça comme si j'allais te répondre « Ah bah non j'suis un vampire moi tu sais », me claqua-t-il avec un petit sourire amusé, le visage baissé sur l'écran de son ordinateur sur lequel il scrollait.
- Mais ta gueule, tiquai-je, l'ombre d'un rictus au visage. C'est juste qu'à chaque fois que je me lève t'es debout. À chaque fois que je me couche t'es debout.
- Hm. J'aime pas trop dormir, m'avoua-t-il en m'adressant un bref regard. Ou plutôt, c'est le sommeil qui m'aime pas.
- Ça aide la coke tu crois ?
Il me rendit un large rictus piqué au vif, sans répondre. Puis il revint scruter son écran.
- T'as kiffé la soirée ?
- C'était dingue. Vraiment cool. Merci pour l'invit'.
- Bah avec plaisir. C'est normal. On vit ensemble maintenant. Ce serait bâtard de ma part de pas t'inviter.
Je lui souris. Puis, une scène de la veille me repassant en mémoire, je me mordis alors la lèvre en une expression hésitante qu'il ne vit pas.
