Le brouhaha incroyable des étudiants dans la rue de l'Université, avaient réveillé quelques habitants du coin, qui se montraient sur leurs pas de porte, emmitouflés dans leur robe de chambre pour avoir quelques explications. Mais un tel désordre ne leur indiquaient en rien ce qu'il venait de se passer ce soir là. Ils entendirent, comme nous, un hurlement qui résonna dans tout le campus. Strident et perçant, donnant la chair de poule. La plus part préférèrent rentrer dans leurs maisons respectives en attendant... Les fédéraux.
Je rejoignis Akachi qui était entourée de jeunes filles encore paniquées de ce qu'il venait de se passer. Elle leur parlait doucement afin de baisser leurs angoisses perspectives.
- Ne craignez rien, mes demoiselles, tout est bien fini.
Certaines entre elles pleuraient à en plus finir, et semblaient épuisées.
- Madame, nous l'avons vu, c'était quelque chose de monstrueux !
- Je sais, je sais...
- Akachi ?
Elle releva la tête vers moi, puis sourit aux jeunes étudiantes et s'éloigna d'elles.
- Elles sont traumatisées par ce qu'elle ont pu entrapercevoir.
- Vous aussi, vous l'avez vu ? Demandai je
Elle acquiesça difficilement, mais je devinai dans son regard, quelle horreur elle avait pu voir. Elle tourna la tête dans tous les sens puis me dit :
- Roland n'est pas avec vous ?
- Je croyais qu'il serait ici !
- Non, je l'ai pas vu. Ce n'est pas la joie entre vous.
- Ça pourrait être pire, répondis je en haussant les épaules.
Elle claqua sa langue dans la bouche, manifestant son mécontentement.
- Il faut le retrouver ! Et Je n'ai pas vu la moindre trace du Professeur Rice. Nous aurions dû l'apercevoir dans la foule et...
- Moi non plus je ne le vois pas. Retournons dans le campus !
Nous nous écartâmes de la foule des étudiants rassemblés devant l'Université, et récupérâmes Mulligan qui était en train de poireauter devant les grilles d'entrée. Nous retournâmes aux dortoirs où plus personne n'y était à notre grand soulagement. Akachi suggéra d'aller au bâtiment des sciences pour vérifier si c'était de même. La porte était grande ouverte et nous retrouvâmes Roland qui inspectait les lieux. Il était intrigué par quelque chose. Le laboratoire où était le supposé monstre, avait lui aussi la porte ouverte. Akachi s'avança jusqu'au seuil, et dit :
- Quand j'ai récupéré le peu d'élèves qui se trouvaient encore ici, la porte était fermée j'en suis sure, et heureusement pour nous, car ce que nous avons pu apercevoir derrière la fenêtre faisait froid dans le dos !
- Une expérience qui a mal tourné ? Demanda Mulligan, très terre à terre.
Akachi le regarda pendant quelques instants, puis elle répondit :
- Oui, certainement.
Je poussai un peu plus la porte du laboratoire pour y découvrir un véritable capharnaüm. Des fioles cassées en mille morceaux, des pipettes par terre, des livres de chimie éparpillés un peu partout, des liquides mélangés qui sentaient l'ammoniac, mais aucune trace de l'expérience raté.
Un hurlement retentit de nouveau, mais cette fois ci, il était humain.
- Le bureau des enseignants ! s'écria Mulligan.
Nous nous ruâmes vers le bâtiment en question et Mulligan ouvrit la porte verrouillée. Quand nous rentrâmes, il n'y avait aucune trace. Ni du Professeur Rice, ni de l'expérience dégénérée. Comme volatilisés...
- Bon sang !
Roland tapa de rage sur l'étude du professeur Rice. Je m'attelai à regarder ce qu'il avait pu laissé comme trace. Mais étonnamment le bureau était en ordre, bien rangé. S'en était même suspect, comparé au bureau des humanités. Quelque chose attira mon regard. Une photo un peu dissimulée. Je la pris précautionneusement, et la scruta. Dessus il y avait trois silhouettes. Une vieil homme, une femme et un enfant qui avait le visage et le corps déformé. Je retournai la photo pour lire quelques notes. Je pouvais lire Wilbur Whateley, Lavinia Whateley, mais aussi un autre nom que nous avions croisé quelques heures auparavant : Necronomicon.
Akachi s'approcha de moi et me dit :
- Plus une trace du Professeur Rice.
C'était bien résumé. Je cachai alors la photo que j'avais trouvé dans ma sacoche, et hocha la tête bien désolé.
- J'en ai bien l'impression, répondis je en remettant mes lunettes en place.
Roland resta silencieux. Il devait être frustré de n'avoir pas mener son enquête correctement.
- Que faisions nous... Demanda Akachi.
Après un silence pesant, Roland se releva vers nous et répondit :
- Armitage a raison, si Rice est introuvable, alors j'ai bien peur que le Dr Morgan l'est aussi. Il faut que nous trouvions le Club du Trèfle, et le plus rapidement possible !
Fin de la première partie. Ce que vous avez pu lire était donc la première partie jouer de la campagne l'Héritage de Dunwish. J'ai bien sur brodé l'histoire autour, mais la partie s'est réellement déroulée ainsi. Il existe plusieurs conclusions, nous avons eu celle où nous avions sauvé les étudiants, et donc pas réussi à découvrir ce qui a peu arriver à Warren Rice. Akachi a dans "ses amis" Jazz Mulligan (comprenez dans son deck). La suite est une nouvelle partie, la seconde partie qui est : la banque gagne toujours !
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Horreur à Arkham, L'héritage de Dunwish
FanfictionJe m'appelle Rex Murphy, reporter à la gazette les Échos d'Arkham. Je suis un habitué des choses qui tournent mal ... Une pellicule qui tombe dans la mer, un rhinocéros qui piétine mon appareil photo, le vent m'arrachant de mes mains les derniers bo...