14 : Oliver

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J'ai conduit pendant deux heures quarante puis nous avons échanger nos places et je me suis endormi.

-Il nous reste combien de temps de routes, je demande en m'étirant encore plein de sommeille.

-Il nous reste six cent kilomètres, contrairement à toi je ne roule pas à cents maximum, rit-il.

Je me penche pour voir le compteur, il roule à trois cent.

-Tu vas te prendre un amande tellement sale si tu te fais prendre.

-C'est pas comme si je n'avais pas les moyens de payer.

-Tu as refait le plein quand, je demande surpris en voyant que le réservoir est plein.

-Je ne sais pas, j'ai du le refaire il y a peut-être trente minutes.

-Il nous reste deux heures de route en gros?

-Un peu plus, je vais ralentir dans pas longtemps parce qu'il y a des barrage de flics un peu partout, une gamine à disparue.

-Encore, je m'exclame. Ça doit être la deuxième en deux mois.

-Vive les prédateurs sexuels, et dire que certaine s'opposent à la peine de mort même pour ce genre d'ordure.

Il commence à lever le pied et s'allume une clope, il reprend l'accélérateur une fois que le compteur indique moins de cents. Il maintien la vitesse réglementaire pour éviter d'attirer l'attention quand les flics ne sont pas loin et accélère quand il peu. A mon grand désespoir tout les endroit où on aurai pus s'arrêter pour une dernière baise sont prit par les barrages routiers. Par moment on se fait arrêter pour être informer du véhicule qu'ils recherchent et nous rappeler que c'est notre devoir en tant que citoyens de les informer si jamais on croise le type de véhicule.

-Hardin j'ai pas envie de rentrer, je souffle en regardant les panneaux qui indique que nous somme de plus en plus proche de la maison.

-Anch'io.*

-Viens on par en vadrouille.

-Tu plaisantes, rit-il. Tu sais qu'on viens de faire trente heures avec des pauses baise toute les quatre heures quasiment.

-Je sais.

-D'ailleurs, tu te rappelles de l'accord qu'on avait conclue en début de voyage.

Je fais la moue et m'allume une clope après lui en avoir aller une.

-Tout ce qui ce passe sur la route reste sur la route et tout ce qui est dit et fait dans la voiture reste dans la voiture.

-Tache de ne pas l'oublier.

Au plus on se rapproche, au plus Hardin se renferme et devient froid. Les paysage défile et deviens de plus en plus familier. On arrive devant la maison, il ouvre le garage grâce à la télécommande. Je soupir et pose ma main sur la sienne pour l'empêcher de sortir. Je veux avoir une dernière fois ses lèvres contre les miennes. J'ose l'embrasser, il passe sa langue entre mes lèvres puis rompt le contacte aussi tôt qu'il sent la mienne.

-Non, on ne doit pas faire ça. Stop. C'était sympas cette virée en voiture mais la s'arrête l'histoire.

-Je...

-Stop Oliver, me coupe t'il. Tout ça reste dans la voiture, basta così.**

Il sort de la voiture et récupère ses affaires, je fais de même et salue ma mère quand j'arrive dans le salon.

-Oliver, ne me fais plus jamais un coup pareil ou je te promet que tu finis séquestrer à la maison jusqu'à tes vingt et un ans.

-Excuse moi maman.

-Ciao Hardin, com...

-Je vais me laver, s'exclame Hardin avant que ma mère finisse sa phrase.

-Il semble énervé, que s'est-il passé?

-On a fait trente heures de route maman, je t'avoue que moi aussi je suis énervé à cause de la fatigue.

-Au faite j'ai appelé ton école, tu reprends les cours lundi, j'attends de toi un comportement irréprochable.

J'hoche la tête et me sert un verre de jus. Ma mère me préviens qu'elle doit partir rejoindre une amie et qu'elle dînera avec elle. Je ne peux rien faire d'autre qu'accepter ce qu'elle me dit sans broncher. Je monte, me lave et fais un somme.

La faim me réveille, je m'étire et descend dans la cuisine. Hardin est déjà au fourneau, l'odeur de la viande chatouille mes narines. La vue n'est pas déplaisante, son pantalon lui va à ravir et met parfaitement ses atouts en valeur. Sa chemise aussi lui va parfaitement, elle met en valeur sa musculature.

-Cazzo Oliver, tu m'as surpris, s'exclame t'il en se tournant.

-Désolé je ne voulais pas te faire peur.

-Je peux savoir depuis combien de temps tu me relooke en bavant?

-Qu'est ce que te fais dire que je te relooke?

-Ton regard.

-Tu cuisines quoi?

-Des côtes de porc, crème à la moutarde et pâtes.

-Ça sens bon.

-Je sais, pour ton info tu seras seul à partir de neuf heure ce soir, j'ai des trucs à faire.

-Tu vas faire quoi?

-Des trucs.

-Quoi comme trucs?

Il avale cul sec le fond de son verre et hausse les épaule.

-Des trucs.

-Je pensais que tu avais arrêté l'alcool.

-J'aime trop le whisky pour l'arrêter.

-Si tu conduis tu devrais éviter de...

-T'es pas mon père Oliver.

-Heureusement sinon ça aurai été vraiment malsain ce qu'on a fait sur la route.

Il saisi ma gorge et prend un regard à glacer le sang.

-Ne parles plus jamais de ça ici!

-Hardin...je peux plus...respirer.

Je tape son bras et essaye de dégager ma gorge de sa main. Il fini par me lâcher et retourne à la cuisson de sa viande. Il coupe le feu et dresse les assiettes pendant que je reste muet comme une carpe. Je récupère mon assiette et m'installe à table. Ce qu'il a cuisiné et vraiment bon. Je touche ma gorge en me perdant dans mes pensées. Je sais parfaitement que pour notre bien ce qui s'est passer sur la route ne dois pas se reproduire. Je sais que je ne devrais pas le désiré et que notre relation est plus toxique que bénéfique. Il a quand même avoué nous avoir épié mon père et moi, être présent pour ses derniers mots et je l'ai quand même tabasser pour ça. Il est trop souvent bête et méchant avec moi, il aime s'amuser avec mes émotions et mes sentiments. Je sais...seulement j'ai l'impression que je complètement dépendant de lui. J'ai besoins qu'il me remarque même si c'est en mal. J'ai besoins qu'il ne voit que moi.

*Moi aussi, pareil.

**Ça suffit.

Les Russo 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant