8 : Oliver

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J'embrasse une dernière fois Riley avant de monter dans la voiture. Hardin remercie encore la famille de m'avoir accueilli puis monte aussi. Il démarre, je perd immédiatement mon sourire ce qui n'échappe pas à Hardin, il pose sa main sur ma cuisse, je lui pousse gentiment en regardant par la fenêtre.

-Tu as fais quoi de beau pendant deux semaines?

-J'ai revue tout mes amis.

-Tu as pus décompresser?

-Oui, je me sentais bien chez Riley.

-Ta mère veux que tu restes près d'elle.

Je plonge dans le silence, je regarde mon idéal s'éloigner de moi en désespérant. Hardin repose sa main sur ma cuisse, je la pousse de nouveau sans lâcher le paysage des yeux.

-J'ai crus comprendre que tu n'avais pas discuter de affaires familiales à ton ami et sa famille.

-Je suis une personne de confiance contrairement à toi. Je ne plante pas des couteau dans le dos et je ne rend pas la vie des autres impossible.

-On va réellement faire plus de trente heures de route dans cette ambiance?

-C'est la même ambiance qui règne à la maison, autant reprendre les bonnes habitudes tout de suite.

-Je me dis que peut-être, si tu me promet que tu ne le lâchera pas d'une semelle, on pourrai essayer de convaincre ta mère que Riley vienne à la maison pendant les vacances d'Halloween.

Je roule des yeux, de tout façon c'est déjà prévus qu'il vienne et dorme à l'hôtel.

-C'est quoi l'embrouille?

-J'ai juste aimé le sourire que tu avais avec lui.

-Mais encore, dis-je peu convaincu.

-C'est sincère, je ne t'avais jamais vue sourire comme ça.

-Peut-être parce que je ne suis pas heureux chez toi. Rassure moi cette fois ci t'as rien de suspect dans le coffre que si on se fait arrêter je n'aille pas en taule à cause de toi.

-Non il n'y a que mon sac de voyage. Comment t'as fait d'ailleurs pour t'habiller chez ton ami vue que tu n'avait que ton sac de cours.

-On fait la même taille, il m'a simplement prêter ses affaires puis j'ai ma brosse à dents et ma serviette chez lui.

-Quand j'étais chargé de vous surveillé ton père et toi j'ai pus remarqué que tu passais beaucoup de temps chez lui.

-C'est normale c'est mon ami d'enfance.

-Je ne baise pas avec mes amis d'enfance, je ne les embrasse pas et ne les câline pas non plus tout le temps.

Je peux déceler une pointe de colère dans sa voix, pour une fois que c'est moi qui peu jouer avec lui et non l'inverse je compte bien en profiter.

-Tu sais avec Riley tout est different, je me sens bien, libre et heureux. En un simple regard on se comprend, un simple sourire et tout deviens claire, un simple geste et on sait parfaitement ce que l'autre veux.

-T'es amoureux ou quoi, grogne t'il en serrant le volant.

-C'était lui ma première fois, dans tout les sens du therme. Il m'a dépucelé, apprit à sucer, à baiser.

Il accélère de plus en plus, je souri en coin satisfait de le mettre dans cette état.

-Vous êtes en couple?

-On n'a pas besoins d'une étiquette pour s'embrasser et passer de bon moment ensemble. Sans parler du fait qu'on a pas besoins de la baise pour s'aimer, dis-je avec un aire provocateur. On passe de tellement bon moment ensemble, on rit, s'amuse, parfois on pleure même ensemble. Tu vois, on ne s'était pas parler depuis des mois et pourtant quand il m'a entendu parler il a sut immédiatement que quelque chose n'allait pas. On ne s'était pas vue depuis mon déménagement mais dès qu'on s'est retrouver à l'aéroport c'est comme si on ne s'était jamais quitté.

-Donc tu l'aimes, murmure t'il en serrant ses poings.

Je le laisse poireauter avec sa colère, il contracte sa mâchoire et ne cligne plus des yeux. Il fini par se décontracter et tire le frein à main sur le bas côté. Il sort sur l'espace aménagé, j'en profite pour pisser un coup comme lui. Il me donne une lingette désinfectante et s'en prend une aussi.

-Tu as une poubelle, je demande en voyant qu'il n'y en a pas sur terrain.

-Oui dans le coffre il y a un sac poubelle.

J'ouvre le coffre et jette la lingette, il fait de même puis se passe une lingette sur le visage.

-Pourquoi tu te laves le visage maintenant?

-Parce que j'ai besoins d'être propre tout le temps.

-Pourquoi tu me parles sèchement?

-Peut-être parce que je me suis fait un sang d'encre pendant pratiquement deux semaines, que je t'ai chercher dans tout l'état que j'ai imaginé le pire chaque nuit. Pour qu'au finale j'apprenne que t'es juste chez ton mec à te faire enculer tout les soirs.

-T'es jaloux, je ris en fermant le coffre.

-Oui, répond t'il en me plaquant contre la voiture.

-Pourquoi, je demande perplexe.

-Parce que tu ne m'as jamais permis de goûter tes lèvres au moins une fois.

Tu baise avec tout le monde sauf moi...

Sa confession de la fois où il est rentré bourré me reviens en tête, je réalise qu'il m'a dit et fait comprendre plusieurs fois qu'il avait envie de moi et que dans la plupart des cas c'est moi qui l'ai repoussé. Sauf quand il m'a fait le coup de la pizza, là il s'est jouer de moi! Néanmoins vue son comportement changeant en continue je ne sais pas si passer à l'acte est une bonne idée. Ça pourrait bien se passer comme être une véritable décente aux enfers. Même si j'admet que son corps est un véritable fantasme. Il me lâche et monte dans la voiture, je fais de même. Après quelque kilomètre passer dans le silence il le brise.

-Les parents de Riley ont l'aire de plutôt bien accepter votre couple. Ça ne les choque pas du tout de vous voir coller l'un à autre et à la limite de la baise tout le temps.

-On est pas un couple Hardin, je ricane. On n'est pas amoureux non plus.

-Ce n'est pas l'impression que tu donnes quand tu parle de lui pourtant.

-Parce que je voulais t'entendre admette que tu étais jaloux, je m'exclame fièrement.

-Pourquoi?

-Parce que pour une fois ces moi qui pouvais jouer avec toi.

-Conglione.

J'explose de rire en voyant qu'il est mal à l'aise et que ses joue rougissent très légèrement.

Les Russo 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant