chapitre 4

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Bonjour Evie..Dit -il d'une voix rauque, sans se retourner tandis qu'il semblait fumer une cigarette ou je ne sais quelle drogue.

Evie
- Vous êtes qui et qu'est-ce que vous me voulez ?
Lâchais-je d'un ton sec. Autant ne pas passer par quatres chemins..

L'inconnu laissa passer quelques secondes puis tira une latte avant de se retourner vers nous.

Je fronçais les sourcils d'incompréhension. Alors que je m'attendais a voir un vieux pervers dégueulasse en costard cravatte, je me retrouvais nez a nez avec le collègue de mon patron qui était venu au club le soir de mon enlèvement. Le moins qu'on puisse dire c'est que je m'étais trompée en pensant que je ne lui avais pas tapé dans l'oeil, parce que de là a m'enlever..

Evie
-Vous..
Son regard s'assombrit alors qu'il souriait légèrement

Je sentais une rage folle monter peu a peu a moi.. ça fesais longtemps. D'un coup je me jetais sur lui, mais un énorme bras me retins avant de me projeter au sol

-Du calme ma jolie..Dit le chien qui servait de garde du corps a ce monsieur rojas de mon cul. Je voyais rouge, mais il fallait me contrôler.

Rojas s'avança vers moi d'un pas lent, comme un lion qui s'approche discrètement de sa proie, ce qui me sortit de mes pensées. Il me tourna une fois autour, avant de s'accroupir a 50 centimètres de moi, et de planter ses yeux noirs remplis d'une lueur que je ne parvenais pas a déchiffrer dans les miens. Je pouvais sentir son souffle chaud s'écraser contre mon visage, alors qu'il me tendait la main

Rojas
Enchanté Evie, je suis Monsieur Alessandro Rojas.

Ce connard pensais franchement que j'allais lui serrer la main ? Pourquoi ne pas le remercier pour la robe et le sac au passage. Je lui crachais au visage. Cette situation aurait pu être drôle si je n'avais pas été dans de telles conditions.

Les muscles du molosse se tendirent et ses sourcils se froncèrent alors qu'il fonçait vers moi , les yeux equarquillés.

-Espèce de petite sa-

Rojas lui fit un signe de la main lui ordonnant de s'arrêter, tout en essuyant la bave qui dégoulinait toujours de sa joue de l'autre.

Rojas
-Vous tous, sortez.
Dit-il d'une voix qui se voulaient contrôlée tout en ne me quittant pas des yeux alors que sa mâchoire était tellement contractée que j'aurais eu peur qu'il ne se la brise lui même.

Les toutous s'exécutèrent et dès que la porte fut fermée il attrapa mon cou me releva et me plaqua contre la bibliothèque incrustée dans le mur. Ses yeux brillaient de colère, et d'une petite autre chose que je ne savais pas définir. Quelques mèches rebelles de ses cheveux noirs tombaient sur son front, ses sourcils étaient froncés, il était affreusement beau.

Rojas
-Tu devrais éviter de faire ce genre de choses si tu ne veux pas que ta jolie petite soeur ne finisse torturée par une de mes equipes. Dit-il, d'un ton lourd de millier d'autres menaces.

Mon coeur lâcha a l'entente de ces mots. Ma soeur était tout ce que j'avais de plus cher, tout ce pourquoi j'avais fais ce que j'avais fait, c'était pour elle. Putain mais comment connaissait-il son existence ils étaient censés la protéger bordel.. Je me sentais anéantie, mais je ne montrais rien. Je fronçais simplement les sourcils.

Evie
-Pourquoi j'suis là Rojas ? lâchai-je d'un ton méprisant à souhait.
Il avait beau être le plus bel homme que j'avais jamais vu, je n'avais envie que d'une chose : le faire souffrir jusqu'à ce qu'il meurt a cause de la douleur. C'était dans mes cordes, mais j'allais devoir attendre un peu avant de réaliser ce voeux.

Il me lâcha et planta ses mains dans ses poches, ne reculant pas pour autant.

Rojas
-Je vous prie de m'appeler Alessandro. Voyez vous très chère, il semblerait que vous ayez quelque chose qui m'appartient, et il se trouve que j'aimerais le récupérer.

Je levais un sourcil, je n'avais jamais vu cet enculé de ma vie avant la veille, il devait sérieusement avoir de gros problèmes.. À moins que.. Rojas.. ET MERDE !

EvieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant