FLASHBACK -12 ANS PLUS TÔT
-Vous n'avez pas honte de vous en prendre a une petite qui fait une demie fois votre taille ? lâcha une voix au bout de la ruelle.
J'ouvris les yeux, une larme de soulagement coulant de ces derniers.
Il s'agissait d'un homme, assez grand, que je ne distinguais pas très bien a cause du contre jour mais qui dégageait une aura imposante a souhait. Le drogué se relevait vivement, equarquilla grand ses yeux, bégaya quelques mots incompréhensibles, les lèvres tremblantes, recula quelques pas en manquant de tomber, puis se retourna dans le sens opposé de la silhouette puis tenta de s'enfuir quand un énorme bruit sourd résonna dans la ruelle, tendis qu'un liquide chaud éclaboussa légèrement mes joues. L'homme s'écroula a terre, raide mort.Je ne ressentais aucune peur, juste un léger sentiment de vengeance prônait dans mon esprit. Je vis la silhouette se rapprocher peu a peu de moi, et quand elle arriva a mon niveau, elle s'accroupit devant moi. C'était un homme très beau, sûrement un peu vieux, vu les cheveux argentés qui fourmillaient sur son crâne parmi les autres de couleur ébène. Il portait un ensemble de costard bleu, la veste sur l'épaule, et une montre argentée magnifique apportait une touche de luxe a sa tenue ma fois très élégante.
Il m'offrit un sourire très chaleureux avant de rompre le silence.
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-Comment vous appelez-vous jolie petite demoiselle ? Dit-il d'une voix douce.Evie
- Evie. Et vous ?Dis-je en lui rendant son sourire et en lui tendant la main.Il semblait surpris de mon geste mais ne répondis rien et me serra la main.
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-Vito. Vito cotchelli. Dis moi Evie, où sont tes parents ? Que fais tu ici toute seule ?Me demanda-t-il, d'un ton qui qui se voulait rassurant, en balayant la rue du regard.Evie
-J'en ai pas, j'habite en foyer avec ma petite soeur, j'allais lui acheter des bonbons. Merci d'ailleurs..Répondis-je en baissant la tête.Il sembla légèrement attristé par ma réponse, puis repris la parole.
Vito
-Tu n'as pas de parents donc..Tu aimes le foyer ?je secouais vivement la tête.
Evie
-Je déteste cet endroit pourris, les gens sont méchants et c'est sale partout.Il me fit un sourire alors que je levais un sourcil.
-RETOUR AU MOMENT PRÉSENT-
Evie
-Je vois pas de quoi tu parles, je n'ai rien fais d'autre que danser sur une barre en fer dans le club de ton pote, alors laisse moi partir maintenant qu'il n'est pas encore trop tard.
Dis-je d'un ton neutre.Alessandro me rattrapa vivement par la gorge, et planta une fois de plus ses yeux dans les miens, bloquant mon corps entre la bibliothèque et le siens pour que je ne puisse pas faire le moindre mouvement. Il était si près que je pouvais sentir son parfum ambré mélangé a du jack Daniel s'infiltrer dans mes narines.
Alessandro
-Me prends pas pour un idiot, je sais que tu l'as caché, il me manque seulement a savoir où. Dit il en serrant un peu plus ma gorge, et se pechant vers mon oreille il reprit.
Personne ne viendra te sauver ici. Le traceur que tu t'étais planté dans la jambe est déjà enterré sous des tonnes de sable dans le Sahara, et l'université de ta soeur a déjà été infiltrée par mes agents. Je serais toi je déconnerais pas. Je dirais où je l'ai planqué et je retournerai tranquillement a ma petite vie d'allumeuse. Lâcha-t-il d'une voix rauques.Je me dégageais facilement de son emprise, et lui envoyait une bonne droite dans l'arcade. Il me rendait le coup avec un coup de pied dans les côtes. Je me jetais sur lui en le plaquant au sol, me retrouvant juste au dessus de lui. Nous reprenions notre respiration quelques secondes, se fixant l'un l'autre dans les yeux. J'oubliais mon but quelques secondes de plus, me perdant dans son regard abyssal, quand j'entendis la porte s'ouvrir d'un coup sec, me déconcentrant et lui laissant l'occasion de prendre le dessus sur moi en me retournant et se plaçant a son tour au dessus de moi. C'est alors que j'aperçus une légère nuance dans ses yeux..le désir.. Alors qu'il commençait à afficher un sourire plutôt sadique, je sentis un léger picotement dans mon bras, mes yeux devinrent lourds, puis je sombrais.
PDV- ALESSANDRO
J'étais dans ma salle de bain, attendant que rosa finisse de soigner mes plaies.
Cette conne n'y était pas allée de main morte..
Au début je la méprisais tellement..elle avait volé ma famille et moi et avait finit comme une chienne a travailler dans un club en se trémoussant devant des mecs en chaleur pour gagner trois sous. Puis j'avais appris qu'elle avait une petite soeur. Je comprenais pourquoi elle pratiquait cette profession, et puis honnêtement, elle avait le corps parfait pour ce job. Je devais avouer qu'elle était éblouissante, surtout en petite tenue, mais putain quand on s'était battu et qu'elle s'était retrouvée sur moi, elle était carrément bandante, avec cet aire de danger dans ses yeux, les blessures que je lui avais infligée et alletante, je l'avais imaginée dans un tout autre contexte..Malgré tout, elle pouvait être la plus belle femme que j'avais jamais vu, je la tuerai de mes mains dès qu'elle m'aura remis mon bien. Je ne pourrais jamais la laisser partie, elle est beaucoup trop dangereuse, et ça, je suis bien l'un des seuls a en être au courant. Sa propre petite soeur ne connaissait pas son passé, c'est limite si elle connaissait Evie elle-même.
Rosa
-Monsieur Rojas, c'est terminé. Dit Rosa en rangeant la trousse de secours, me sortant de mes pensées.Alessandro
-Merci Rosa. Tu peux disposer. Lâchais-je avant d'observer les dégâts qu'avaient causés la brune dans le miroir.Je n'avais de lien particulier avec aucun membre de mon personnel, et mes parents étaient tous deux décédés 5 ans auparavant. Mon père, parrain de la célèbre mafia Mexicaine Eme, m'avait donné a sa mort tout son héritage, son titre et tous ses putains d'ennemis.
Je décidais de m'habiller et de descendre dans mes caves rendre une petite visite a mon invitée. J'avais tenté de la faire parler a la manière douce, lui avais donné de beaux cartiers, du luxe et de la bonne nourriture, mais elle n'avait pas ouvert sa jolie petite bouche. Soit, je le ferai a ma manière, par la lame et le sang.
-PDV EVIE-
Je me réveillait doucement, aillant du mal a ouvrir mes paupières a cause de cette putain de lumière affreuse fixée au plafond et qui me brûlait la rétine.
Lorsqu'enfin je parvins à entrouvrir les paupières, et que mes sens se réveillaient peu a peu, je me rendais compte que je me trouvais dans une petite pièce carrée, les murs et le sols salis par des centaines de tâches bordeaux, avec une table entreposée dans un coin, jonchée d'outils tous plus effrayants et tranchants les uns que les autres..J'étais assise, au milieu de ce trou à rats, attachée sur une chaise mais des liens en cordes.
Bordel..
A ce moment là, un garde ouvrit la porte et m'apportait un verre d'eau. Que c'est aimable..alors qu'il se penchait vers moi pour me faire boire, il s'arrêta net, et se mit a rire avant de me jeter le contenu dans la figure. fils de pute.. Je parvins discrètement a me défaire des liens qui entouraient mes mains et repérais un 9 millimètres dans coincé sans sa ceinture alors qu'il éclatait de rire devant mon visage, sûrement déformé par la colère. Il me saisit le menton et se pencha vers mon oreille. « t'es encore plus sexy quand t'es énervée. » Je reculais alors vivement pour prendre de l'élan et lui donnais un énorme coup de boule. Profitant de l'effet de surprise et de son temps de réaction relativement lent, je saisissait son arme et lui tirait une balle dans les deux yeux. Je me défaisais des liens qui emprisonnait mes jambes rapidement avant que d'autres gardes n'arrivent, me précipitait vers la table et saisissait des couteaux. Les molosses ne tardèrent pas et tombaient les uns après les autres en entrant dans la pièce, pris au piège par une déesse du lancé de couteau et du tir en général. Une fois la voie libérée, je saisissais le plus de couteau possible, dans mes manches, mes mains, ma ceinture, mes cheveux relevés en chignon, et glissait la sangle d'une mitraillette sur mon épaule. Je me tournais vers la caméra que j'avais repéré lors de mon réveil dans l'angle opposé a la table, léchait mon majeur avant de tendre un magnifique doigt d'honneur manucuré, puis sortais prudemment sur la piece et tuais tous ceux qui se mettaient en travers de mon chemin. Ils n'étaient étonnement pas beaucoup, et j'arrivais rapidement dans le haul d'entrée de la maison Rojas. Je prenais la direction du bureau. Qui était sans grand étonnement vide. je m'installais alors dernière le bureau, me servais un verre de wiskey, et m'allumais une clope en attendant le retour d'alessandro, qui ne saurait tarder.
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Evie
RomanceEvie travaillant comme streapteaseuse pour assurer une vie confortable a un être qui lui est cher, voit sa vie changer du tout au tout lorsqu'elle fait la rencontre d'un homme mystérieux a l'air plus que dangereux, qui va la propulser dans une réali...