Zayne et Marvin - Partie 2

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TW: Avortement et qui plus est forcé, dépression, pensées suicidaires et concernant un autre personnage, mentions de violences conjugales

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La rentrée en classe de terminale se passa normalement, rien de bien intéressant à signaler

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La rentrée en classe de terminale se passa normalement, rien de bien intéressant à signaler. Zayne sautant dans les bras de Marvin pour avoir un bisou et un gros câlin, après les avoir obtenu il rejoignit rapidement Zente. Il avait une sale tête, pas dans le sens cogné ouf ! Mais fatigué, vraiment. Cela dit, la reprise des cours se fit plutôt calmement et les jours défilèrent dans un quotidien confortable et tranquille. Le premier trimestre fut agréable et les vacances de Noël passèrent en un clin d'œil. Jack avait repris du poil de la bête, apparemment s'occuper de Nawel l'aidait à se remettre sur les rails. Parfois, il s'interrogeait sur ce qu'avait pu traverser l'ami serval de son frère pour nécessiter une telle aide mais il ne posait pas de questions. Le jeune joueur de tennis soupira, il s'habituait un peu trop aux secrets et aux silences. Dont ceux de Zente, dont il soignait toujours les « bobos » si nécessaires.

« Mon hamster préféré, je veux un câlin. » dit-il d'un coup alors qu'ils étaient tous les deux dans leur chambre le soir.

Zente se leva alors, après avoir placé son marque-page dans le livre qu'il lisait, et vint s'asseoir sur le lit de Zayne pour l'enlacer. Il se lova dans l'étreinte de son ami et savoura sa présence avec un petit soupir satisfait.

« Tu ne te sens pas bien Zayne ? » demanda doucement le jeune franco-hongrois, s'inquiétant un peu de sa demande subite. Pour faire bonne mesure, il laissa son parfum de pluie se diffuser doucement dans l'air et son coloc y répondit par des notes citronnées.

« C'est juste... je m'inquiète pour toi. De tout ce que tu vis... De tout ce que tu me caches. Et que je ne peux pas t'aider car je ne sais pas. »

« Même si tu savais... Tu ne pourrais pas m'aider. Et... tu fais déjà beaucoup Zayne. Je suis désolé... de te causer du souci... »

« Je me doutais que tu dirais ça. » soupira doucement le concerné avant de le serrer fort contre lui « Tant pis, je vais continuer à mouliner et à m'occuper de toi. »

« Tu... N'es pas obligé tu sais... » puis voyant le regard de Zayne, il regretta presque sa phrase. Il la pensait mais il ne pouvait nier que d'avoir la présence et le réconfort de son coloc en rentrant était un « luxe » qu'il appréciait.

« Tu es mon ami. Je ne te laisserais jamais tomber. » asséna fermement l'anglo-sicilien.

« Moi non plus Zayne, je serais toujours là. » le jeune homme n'aimait pas dire « promesse » parce qu'il était bien trop dur de les garder intactes mais dans son cœur, c'en était une.


Fin janvier était là et Zayne sentait tellement bon, son odeur de citrons verts encore plus sucrée que d'habitude alors que sa période débutait. Marvin ne s'en lassait pas, la respirant sur sa peau, la buvant à ses lèvres, s'y noyant entre ses jambes. Lui-même avait eu son rut de novembre à décembre et son amoureux l'avait passé avec lui, en partie. Merci les vacances de Noël. Faire l'amour à un Oméga, à son Oméga, pendant cette période avait été aussi divin que salvateur, apaisant enfin cette part sauvage de lui qui ne trouvait pas de réel soulagement ou complétion par la simple action de sa main sur son érection. Zayne avait donc vu en coup de vent les parents de son mouflon adoré, celui-ci ayant simplement dit qu'il était de type Oméga sans rentrer dans le détail de la transition Sigma. Un détail que sa furie rousse ignorait et qui, selon lui, n'avait pas franchement d'importance.

Omegaverse :  Recueil d'histoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant