évasion

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"Karla ?"

"Karla tu m'entends ?"

Les ténèbres se disipèrent lentement autour de moi, et jouvris les yeux. La lumière m'éblouis et je referma rapidement les yeux en grimaçant.

Mais j'avais eu le temps d'apercevoir Teresa et Paige qui s'étaient toutes les deux penchés au dessus de moi quand j'avais ouvert les yeux.

Lentement, j'essayai à nouveau d'ouvrir les yeux et tourna la tête quand la lumière manqua de m'aveugler.

"Prends ton temps." Me sussura la voix de Teresa, qui paraissait inquiète.

Ce n'était pas surprenant. J'avais perdu connaissance sans explications quand ils étaient entrain de m'avertir, Teresa et Thomas

Lorsque mes yeux s'étaient enfin habitués, je fus capable de me tourner vers les deux personnes dans la pièce.

Sans surprise, je vis que j'étais dans une des chambres du WICKED. Ça ressemblait à une chambre d'hôpital mais avec moins de machines et plus d'espace.

Paige se leva et commenca à faire les cents pas.

"J'espérais qu'on puisse encore attendre un peu mais ça progresse trop rapidement..."

Je compris qu'à moitié ce qu'elle disait. Un simple coup d'œil à Teresa suffit pour que je sache qu'elle n'en savait pas plus que moi. Avide d'en savoir plus, je restai silencieuse. Comme je l'espérais, Paige continua à réfléchir tout haut.

"Tu nous laisse pas le choix Karla. Tu serras envoyé plus tôt que prévu."

Je me redressai si violemment que je dus retenir un gémissement de douleur quand ma tête me lança à nouveau.

Teresa fit mine de s'approcher mais je secouai la tête. J'allais très bien. Je m'étais seulement levée trop vite.

"Quoi ? Non ! J'irais pas !"

Je m'éforcai de ne pas crier mais c'était vachement compliquer. Depuis le début, elle avait planifier ce à quoi j'allais servir. Sans même me demander mon avis. Depuis 10ans, elle avait planifier mon avenir sans même que je sois au courant. Autant dire que je n'avais pas été maîtresse de mon destin.

Elle sembla comprendre ma recation car un brève éclat de compassion passa dans ses yeux.

"Je n'ai pas le choix."

Sa réponse était directe, sèche mais lz compassion s'y était installé. Sans attendre de réponse elle continua.

"On va te transférer là-bas se soir."

La dessus, elle quitta la pièce mais s'arrêta dans l'entrebailement de la porte.

"Je suis sincèrement désolé."

Je put voir la tristesse clairement dans ses yeux, et ça m'énervait encore plus. Elle se permettait d'être triste alors qu'elle avait décidé de mon avenir à ma place ?

Une fois qu'elle fut partit, Teresa s'approcha de moi. Après avoir regarder autour de nous, alors qu'il y avait personne, elle s'assit sur mon lit sans avoir demander mon avis.

Mon haussement de sourcil devait l'avoir alerter car elle grimaca et se releva.

"Nan c'est bon. Désolé." Marmonais-je, sentant mes joues devenir rouge d'embarassement.

Contre toute attente elle sourit et se rassis.

"On a plus le temps. Tout ce que je peux te dire, c'est d'aller vers le nord."

Elle me pressa le bras gentiment avant de se lever à son tour. Lorsqu'elle posa sa main sur la poignée de porte, je l'arrêtai.

"Attends ! Je suis sensé faire quoi ?"

La brune tourna la tête vers moi, et me sourit tristement. J'avais eu droit à deux sourire tristes aujourd'hui.

"Avec Thomas on ferra diversion."

Elle ouvrit la porte à son tour, me laissant avec le cœur qui battait à cent à l'heure. Qu'est-ce que j'étais sensé faire ? Tout ce que je savais, c'était que je devais marcher vers le nord et que je devais agir maintenant sinon je serrais bientôt quelque part ou ils mettaient les immunes pour leur recherches.

Je voulus lui demander pourquoi elle fessait tout ça pour moi, mais elle eut déjà refermé la porte derrière elle.

Ce fut comme un signal. Tremblante, je me levai lentement, pour éviter une nouvelle douleur de la tête.

Si je pensais déjà avoir vécu quelque chose de stressant au paravant, ce n'était rien comparé à la situation de maintenant. Teresa était avec Thomas, occupée à faire diversion et moi, je devais me débrouiller affin de partir d'ici et d'aller vers le nord. Mais pourquoi le nord ?!

A mon tour, jouvris la porte et sortit de la chambre. Le couloir était étonnement désert, et je devinai que c'était l'œuvre de mes deux amis.

En grimaçant, je me rappelai que je n'étais jamais venue ici. Je ne savais donc pas vers où je devais aller.... en réfléchissant je glissai mes mains dans mes poches et sentit une pièce.

Moi qui n'arrivais pas à choisir entre la gauche et la droite, je lançai la pièce en l'air. Face pour la droite, pile pour la gauche.

Juste quand elle retomba dans ma main, du mouvement se fit entendre de gauche.

"Comme ça, la décision est prise." Murmurais-je pour moi même en filant à droite.

Ma tête me lança à nouveau mais moins fortement que plus tôt dans la journée. Je n'eut donc aucun mal à continuer à courir, priant pour qu'il y ait une sortie ici.

Une alarme se mit soudainement à retentir, et quelque chose me dit que Teresa et Thomas y étaient pour quelque chose. Je ne comprendrais jamais pourquoi ils fessaient autant pour moi, et je ne pourrais même pas les remercier.

Mais je failli m'arrêter en me rappelant du poid qui pesait sur mes épaules. Paige savait que je savais que je n'avais pas le choix. Elle s'attendait donc à ce que je ne résiste pas. Si je continuais, j'allais perdre la seule personne qui comptait encore réellement à mes yeux.

Quand les bruits de pas se rapprocherent, l'adrénaline fut trop forte pour que je me rende. De plus, les deux autres auront des problèmes de toutes façon donc autant que se soit pas complètement vain.

Me remettant à courir, je tournai à l'aveuglette dans un autre couloir. A mon soulagement, je vis un symbole de sortie de secours au dessus d'une porte. Sans réfléchir plus que nécessaire je m'y engouffra et descendis les escaliers.

A peine avais-je descendu un étage que j'entendis la porte s'ouvrir à nouveau. Je compris seulement trop tard mon erreur. Si une alarme résonnait quelque part, les gens prendront d'office la sortie de secours. C'était évident. Mais je n'avais pas pensé à ça.

Voulant pas me faire prendre aussi facilement, jouvris la première porte que je vis et m'y engouffra rapidement. Lorsque je me tournai, je resta cloué sur place et tout ce que j'avais enfuie au fond de moi, remonta vers la surface.

1- Always Où les histoires vivent. Découvrez maintenant