avertissement

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Cette nuit, jeut du mal à dormir. Après m'être souvenu de se détail, je n'avais plus aucun doute. Le rêve que j'avais fait l'autre nuit, n'en était pas un. Au départ j'avais pensé que la fin en était un, parce que j'avais aucun souvenir de ce qui s'était passé après que je me sois enfuie mais non.

Le lendemain je me réveilla avec des cernes épouvantables sous les yeux, tellement je n'avais pas dormi de la nuit. Épuisée, je mis mon manteau et sortit de l'appartement sans réveiller mon père qui dormait encore.

Aujourd'hui, je n'eut pas le courage de prendre les escaliers. A la place jattendis l'ascenseur. Avec un bâillement qui ressonait dans le couloir j'appuyai sur le bouton et attendis.

Assez rapidement, les portes s'ouvrirent et je tombai nez à nez avec la voisine qui habitait juste en dessous. Elle devait avoir dans la cinquantaine, ça se voyait à quelques rides qui commençaient à prendre forme sur son visage et à ses cheveux blonds clair, ou on pouvait apercevoir quelques mèches blanches.

Ça devait être la première fois que je me retrouvais en face d'elle depuis le temps ou j'habitais ici, genre depuis 10ans.

Quand je rentrai dans l'ascenseur, elle m'offrit un sourire adorable et je sut instantanément que c'était une personne remplie de gentillesse.

"Bonjour, vous êtes la voisine du bas ?"

Comme je m'y attendais, elle hocha la tête et les portes se refermerent.

"C'est bien moi. Et donc je presume que tu es la fille qui vis avec son père a l'étage du dessus ?"

"Oui." Répondis-je en hochant la tête, souriant à mon tour.

je cherchais quelque chose a ajouter afin d'éviter le silence gênant mais avant que je puisse ouvrir la bouche les portes s'ouvrirent déjà au Rez-de-chaussé. Le moment d'interaction touchant a sa fin, je sortis de l'ascenseur et j'entendis ses petits pas rapides derrière moi.

Me rendant compte que je n'avais pas dis mon nom, à cette dame qui s'était montrée si gentille avec moi, je m'arretai et me tourna vers elle. Elle s'arrêta à son tour et semblait attendre que je me mette à parler.

"J'avais oublié. Je m'appelle Karla."

Elle sourit à nouveau et hocha la tête. Ses lèvres se mirent en mouvement, et de ce que je pus voir, elle répéta mon nom quelque fois.

"Enchantée Karla. Appelle moi Sarah."

"Entendu." Répondis-je avant d'ouvrir la porte.

Sarah sortit après moi, et me remercia d'avoir tenu la porte, auquel je lui répondit que c'était tout à fait normal.

"Heureusement, il y a encore des jeunes qui ont reçus une bonne éducation." Marmonna-t elle, en tournant au coin de la rue alors que j'allais tout droit.

Un sourire se dessina sur mon visage, et la bonne humeur apparu.

Lorsque j'arrivai au bâtiment, je froncai les sourcils en voyant Thomas et Teresa attendre impatiemment. Je n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche que Thomas me prit par le bras et m'emmèna à l'intérieur.

Je lançai un regard interrogateur à Teresa mais elle me répondit pas, et je constatai que sa mâchoire était crispée. Avec un petit sourire au coin je devinai rapidement ce qui la tracassait.

A mon grand étonnement Thomas ne prit pas l'ascenseur mais continua dans le couloir jusqu'à une porte qui se trouvait au fond à droite. Même moi, je ne savais pas qu'elle se trouvait là. Mais aussi, qui irait au fond de se couloir alors que toutes les pièces se trouvaient au étages ?

Sans discuter je le laissa m'emmener mais hésita lorsqu'il ouvrit la porte. Moi qui n'avait pourtant jamais vu un film d'horreur, ça y ressemblait très fort. Juste derrière la porte, descendait un escalier droit vers une pièce sombre que j'arrivais pas a distinguer proprement.

"Euh.... j'ai pas très envie de descendre tout un coup." En grimaçant je m'arretai, tournant la tête vers Thomas.

"Karla, je te demande pas ton avis." Répliqua t'il sèchement.

Je le fixai bouche bée, et chercha du renfort du côté de Teresa. Mais elle n'avait toujours pas diriger le faite que Thomas m'ait trimballer par le bras et évita mon regard.

N'appréciant pas se ton, je me dégagea et fit un pas en arrière.

"n'essaie même pas de m'y forcer." le préviens-je. Sans que je m'en sois rendu compte, mon regard s'était refroidit en je croisa les bras. Mais quand je plongeai mon regard dans le sien, je m'attendais pas a voir de l'inquiétude.

Il dut se rendre compte de sa maladresse parce qu'il leva les mains au ciel en reculant a son tour. 

"D'accord, d'accord. Tu veux bien descendre s'il te plait ?" Reprit-il plus doucement, glissant ses mains dans ses poches en s'adossant contre le mur gris a cote de la porte.

Même dans un moment comme celui-ci, je ne put retenir un sourire au coin. Comme si le s'il te plait allait motiver quelqu'un a descendre des escaliers étrangement flippants. Mais c'était sans doute pour ça que je finis par m'avouer vaincu.

"Si je meurs, je reviendrais te hanter dans tes cauchemars." 

avec un dernier regard d'avertissement, je m'engouffrai dans le passage étroit en me demandant ce qui me passait par la tête. A peine eus-je poser le pied sur la première marche que je sentis quelqu'un s'engouffrer a ma suite. En tournant la tête je vis que c'était Teresa et que Thomas nous rejoignit ensuite. 

"Je change d'avis. Demi-tour."

Je voulus remonter mais Teresa me bloqua le chemin. Elle soupira et leva les yeux au ciel, sans doute agacée par mes enfantillages.

"Karla. Continue de descendres ses marches."

Son ton était sans réplique et c'est justement ce qui me donnait envie de faire le contraire. C'était comme ça, je fonctionnait ainsi.

Mais à peine avais-je ouvert la bouche pour la contredire que Thomas secoua la tête. Il avait deviner mes intentions.

Avec un grognement frustré je les fussila tout les deux du regard et me forca à descendre le reste des marches. J'ouvris la porte qui était devant moi, et tomba nez à nez à une pièce vide. Bon, si on comptait pas les cartons empilés contre les murs et le bureau au milieu. Ça fessait vraiment film d'horreur.

Haussant un sourcil, je croisa les bras et me tournai vers les deux autres.

"Bon, c'est quoi se bordel ?"

Thomas regarda autour de nous. Il avait l'air de chercher quelque chose. Au final il ferma la porte derrière nous et soupira.

"Karla. Tu dois partir d'ici."

1- Always Où les histoires vivent. Découvrez maintenant