༄𝓟𝓻𝓸𝓵𝓸𝓰𝓾𝓮༄

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Alice GLORIA

Parceque, aussi longtemps que tu te connais, tu t'es toujours laissée s'écraser sous leurs pieds.
«Célia...»me surnommée ma mère.«Pourquoi espères-tu tant, tu le sais. Et je le sais. Tu finiras comme moi. Comme toutes les femmes à chaque fois.»
L'espoir est si mal orienté. À l'arrière tout s'écroule. Tout devant tout est trop flou. Faire un pas de plus; c'est accepter qu'à l'arrière, tout est brisé.
Alors je resterai au front, les yeux fermés.
Et puis tu deviens une fleur sans pétales, parceque tu t'es battue et qu'on te les a arrachés.
Flower of hope, where did you go ? I used to love you and I still do.
Laissez-moi, je ne me suis jamais plains. Ni quand on m'a abandonné, ni quand il m'a enlevé mon âme petit à petit et ni quand on m'a dit de vivre dans un mensonge, dans le néant, loin des lumières trop brillantes.
Je ne vous laisserai pas m'arracher les ailes. Pas encore une fois.

Iris LENORE

Un clignement des yeux et en un instant tout s'envole. Mon cœur d'enfant est parti puis n'est jamais revenu. La réalité m'étouffait, me forçant à rester en apnée.
Un enfant trop fragile pour affronter les méchants. Alors forcer cet enfant à se battre comme un héro, c'est aussi le forcer à oublier son enfance. Et vivre comme si il était le plus grand des combattants.
«les autres sont ignorants. Ils te blesseront pour leur amusement
Je ne suis pas une héroïne maman. Je le serai jamais. Je te comprenais pas, je ne te comprends toujours pas. Qu'ai-je d'un héro ?
La faune ne pleura jamais pour une autre comme toi. Même si tu as subis la déforestation et que les feuilles de tes branches ont été brûlé.
La peur m'envahit. Mon corps frissonne, mes mains tremblent. Je n'entends plus ce que la raison me dit.
J'attends. Encore et encore. J'attends que le courage me tend la main pour la prendre. Il me l'a jamais tendu et je me suis relevée, seule.
«Ne t'en vole pas, ne te fais pas du mal. Le chemin qui te reste à parcourir est encore très long.»
Justement. Il est trop long. Comment suis-je sensée tenir le coup. Vous n'êtes plus là pour m'aider à me relever. Elle non plus. Vous êtes tous partis en m'abandonnant. Je me sens trahis. Des fois, je me dis que j'aurai dû être à votre place et d'autres fois je pense même à vous rejoindre.

Ivan LENORE

L'été me brûle. Me brûle de chaleur, me brûle de souvenirs. Elle a mal. Mal de vivre, mal de ne pas mourir. Et je la comprends car moi aussi. Leya ment. Iris encore plus. Ses paroles sont des mensonges, ses actes sont des mensonges. Elle se ment à elle-même. Mais je ne suis pas mieux. Je suis un poids, je le serai toujours. Elle m'a sauvé, elle m'a élevé et moi en retour qu'ai-je fais ? Je l'ai laissé pourrir dans son coin parceque je ne pouvais pas l'aider, moi-même je ne vivais plus, j'étais pourri. Pourtant j'aurai voulu. Elle ne m'a jamais laissé. Et moi, je suis qu'un peureux.
J'ai peur de tout, tout le temps. J'ai peur de vivre et j'ai peur de mourir. Alors qu'à une époque je voulais vivre et dans une autre, je voulais mourir. Je ne suis pas cet "homme" qu'on attend que je sois. Moi je suis une tapette comme ils le disais à chaque fois.

«Ne les écoute pas ! Tu es le garçon-...Non. Tu es l'homme le plus courageux que moi j'ai connu.» me disait ma sœur devant ces gens.
"Leya" et "Léon". C'est nos deuxièmes prénoms qu'Iris a inventé. Un nouveau départ me disait-elle. Mais moi j'avais plutôt l'impression qu'elle voulait faire disparaître nos vrais identités. Mais non. C'est simplement nos noms de libres combattants*. Depuis que nous le sommes.


Tristan Blum

Seuls, des cris j'entendais. Les morceaux de mon cœur se perdaient. Puisque chaque souffle qui sortait de leur corps, me détruisait. Je n'en pouvais plus, je voyais la même chose sans arrêt depuis trop de jours. Personne ne m'avait touché, pas encore. Et puis un moment, tout était devenu noir. Je croyais être mort. Je l'étais, mon cœur était mort. En me réveillant, tout semblait être qu'un simple cauchemar. Certes on m'avait réveillé de ce cauchemar, on m'avait sauvé. Mais tout s'était arrêté quand finalement on me l'a dit. Ce cauchemar n'était pas une illusion. Ce n'était même pas un cauchemar. Tout ce que j'avais vu, tout ce que ma vision avait subit était nul autre que la vérité.
La sombre réalité.
En grandissant je devenait un vagabond. Je faisais rien et trop à la fois. Puis je suis rentré dans cet équipe étrange et ma double vie avait commencé. Bonjour les mensonges.
Un noble était devenu paysan le temps d'une journée, d'une après-midi ou d'une soirée. Un paysan qui se battait.
Les ennemis étaient trop près, ce paysan voulait les tuer pour ce qu'il avait vu pour ce qu'ils ont fait subir à des pauvres innocents. Ce paysan, il s'avère que c'est moi.
Moi qui suis du sang noble, je devenais un libre combattant* le temps d'une soirée, d'une après-midi ou d'une journée.

𝙲𝚎𝚕𝚎𝚜𝚝𝚒𝚊𝚕 𝙷𝚎𝚊𝚛𝚝 -[𝔾𝕃]-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant