L'ARGENT NE FAIT PAS LE BONHEUR

chapitre 8: partie I

PVD de Ami

Je suis chez moi, je sors de la voiture toute contente, ça fait deux ans que je voulais revenir, deux ans que souhaitais la même chose et aujourd'hui c'est le grand jour.

Je laisse mon chauffeur gérer mes valises, enfin ce qu'il en reste. J'ai tout partager. Je cours le plus vite possible, mes parents m'ont trop manqué, je veux les prendre dans mes et leur dire que je les aime.

Mais , je ne les trouve nul part, je viens de faire le tour de la villa et aucune trace de mes parents. Une femme de ménage me donne une clé USB avant de partir.

Je cours dans ma chambre pour voir ce qu'il contient.

C'est un message de mes parents, ils sont assis dans le bureau de mon père, ma mère fait des photos et lui à le nez dans ses dossiers.

Un homme leur dit que la caméra est en marche avant de sortir, et mon père se redresse avant de parler d'une voix ferme et froide.

- Nous sommes ravis d'apprendre que tu aies retrouvé la raison, et j'espère que plus jamais tu ne feras plus une chose aussi stupide. Si tu veux garder ton titre d'héritiere de tout mon empire .
Il cherche un document avant de continuer.
J'ai demandé à mon avocat de faire un contrat dans lequel , tu promets de ne plus trainer notre nom de famille dans la boue. En cas de rupture des clauses de ce contrat, tu perdra ton héritage et devras nous payer une somme de cinq cents millions de dollars.

Ma mère se rapproche , humidifié ses lèvres avant de parler d'une voix tellement fausse que mes larmes se mettent à couler.

- euh , ma puce, j'ai changé ta garde robe, essai d'être présentable même devant les employés. Je t'enverrai la facture de toute les dépenses que j'ai fait pour toi.

Elle regarde son téléphone pour se faire une vingtaine de photos avant que la vidéo ne s'arrête.

Je me lève et regarde la facture que ma mère m'a laissé, je jette un œil à mes nouveaux vêtements.

Bon retour à la maison Amélia et joyeux anniversaire, tu as maintenant quinze ans.

J'ouvre les yeux et me rend compte que c'était un rêve, un rêve datant d'une période de ma vie bien lointaine.

Je suis sur une chaise et Carter est sur une autre, il dort comme un enfant, il a l'air tellement innocent.

Il ne ressemble pas à un membre d'un gang avec son visage de bébé. Ses long cils le rende encore très attirant. Je sais que je ne dois pas avoir ce genre de pensé. Mais je me demande parfois si je pouvais connaître le bonheur à ses côtés.

Une petite voix dans ma tête, me rappelle que le bonheur c'est avoir beaucoup d'argent car l'argent c'est le bonheur. Mais , je ne cesse de m'interroger , car si l'argent c'est le bonheur, pourquoi je suis triste ?

Mon père dira sûrement que les autres sont mauvais et me veulent du mal d'où je dois me protéger en étant ni trop loin ni trop prêt d'eux. Et ma mère dira que je devrais rester class et chercher mon profil dans tous ce que je fais.

Pauvre Amélia Richmond, j'aimerais tellement être une autre personne pour un court instant, mais ça ne servira à rien, les gens sont tellement mauvais qu'il me détruiront si je perd ce que je possède.

- salut.

Je me retourne et regarde Carter qui vient de se réveiller, il se lève pour s'étirer avant d'avancer vers un placard et en sortir deux paquets de biscuits et une autre bouteille d'eau.

- le petit déjeuner de madame, il me sourit, je sais que ce n'est pas du cinq étoiles mais c'est super bon je vous l'assure.

- merci pour ce repas complet.

Il me regarde et sourit, on mange notre repas et parlant de tout et n'importe quoi jusqu'à ce que nous nous retrouvons à jouer à action ou vérité.

- action ou vérité madame Richmond ?

- vérité Monsieur Loss.

- Pourquoi achètes tu tous les boutiques sur la rue du marché ?

- c'est du business Monsieur, j'ai un grand projet qui sera bénéfique pour moi et les habitants du quartier, cependant, je ne peux pas entrer dans les détails.

- d'accord, je choisis action.

- bien, tu vas te prêt des fenêtres et crier que tu es le maître du monde.

Il s'approche de la fenêtre et hurle qu'il est le maître du monde. On se met à rire après ça car un passant lui a dit qu'il est fou.

- action ou vérité ?

- disant action.

Il me regarde droit dans les yeux avant de dire d'une voix rauque " embrasse moi" . Je le regarde surprise et me rapproche je pose mes mains sur son torse avant que nos lèvres se touchent. Le baisé est d'abord très douce avant de devenir sensuelle et remplie de désir, mon cœur est traversé par une grande quantité d'électricité.

J'aimerais aller plus loin mais mon cerveau me fait penser à diana, la fille dont il est amoureux et mon cœur se serre. Pour la première fois de ma vie, j'aurais aimé être à la place de diana.

Penser à elle a l'effet d'une douche froide sur moi et je met fin au baiser avant de commettre une autre erreur.