ESPERANZA

PROLOGUE

Tic.tac

Ma jambe tremble comme toujours dans un bruit de froissement

Tic.tac

Mon cœur bat la chamade

Tic.tac

La chaise grince contre mon dos

Tic.tac

Chekc up la table est mise

Tic.tac

L'aspirateur passé, les carreaux nettoyé

Tic.tac

Le bruit de la serrure qui s'ouvre fait s'arrêter mon cœur.

Plus le temps, mon bourreau est là. Un homme qui n'est pas plus grand que moi et mes 1,60 mètre, gros, chauve et toujours transpirant, un déchet de la société, riche, mais un déchet.

Pam.pam

Le bruit de ses pas lents résonne dans la pièce

La nausée me monte aux lèvres, il me dégoute. Je sens que mes jambes sont sur le point de me lâcher quand je me lève pour l'accueillir.

-Bonjour. Lance-t-il de son ton sec et froid habituel

Mes jambes, mes mains, mon cœur, mon corps tout entier jusqu'à mon âme s'effondre en même temps que je baisse la tête pour fixer le sol en guise de réponse. La moindre petite chose que je pourrais avoir le malheur de dire ou de faire de travers et s'en serais de nouveau fini de ma dignité. Comme ce jour-là. Je n'avais pas respecté c'est demandes c'est de ma faute, je ne sais pas respecter les règles, alors je suis puni. Depuis je respecte toutes les règles

-Tu sais quoi ? je ne réponds toujours rien figée sur place par ces paroles. Je te laisse aller manger chez ton père ce soir.

Quoi, c'est bien ce que j'ai entendu. Instantanément après l'assimilation de ces paroles dans mon esprit, les larmes se mire à couler toutes seule. Mes jambes faiblissent mais je continue à grimper les marches trois par trois pour partir avant qu'il ne change d'avis. 

Merde merde merde mais dépêche-toi Espé grouille toi putain.

 Le sac fin prêt je descendit les escaliers en faisant le moins de bruit possible pour ne pas lui faire savoir que je partais, la dernière foi il ma fait le coup, après m'avoir dit de partir il m'avait rattrapé à la porte d'entrer en disant que j'avais désobéi au règles.

Mais c'était faux pas cette foi là, il me l'avait dit, cette foi, il m'avait autorisé. Un sanglot monte et je l'étouffe de justesse avec ma main sur la bouche et l'autre sur le haut de ma poitrine, mon cœur bat si fort.

La porte est juste là, à deux pas. 

Les clés, les clés. 

Je déverrouille, ma respiration s'accélère lorsque j'entend le canapé grincer, il ne bouge pas, ces maintenant. En une fraction de seconde je suis dehors, puis celle d'après je suis dans ma voiture.

Je roule à toute vitesse lorsque je me rends compte que je suis arrivée à ma destination chez mon père, enfin. La libération fait que je m'effondre en pleur, je reste là à attendre, je ne sais pas quinze minutes peut être.

C'est seulement en sortent de ma voiture que je remarque que la sienne est la aussi. Celle de Kyle mon pire ennemie. 

Mais qu'est-ce qu'il fait encore la lui.

............................................................................................................................................................... J'espère que ce prologue vous plaît

Avec VL