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Parfois le destin est si imprévisible.

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Moi : Anna je suis fatiguée de chercher du travail, j'ai postulé dans plusieurs entreprises mais il ne me rappelle jamais. Ça ne peut pas continuer comme ça. J'ai besoin d'être indépendante, j'ai pas étudié pendant 20 pour être toujours dépendant de mes parents. Pestais-je.

Anna : tu vas trouver du travail si Allah le veut Djamila, calme toi, ça ne sert à rien de t'énerver comme cela.

Moi : tu as raison. C'est juste que cela me dérange de rester à la maison sans rien faire, je veux être utile faire quelque chose, je ne sais pas moi...

Anna : même un travail de nounou pour des enfants.

Moi : être nounou, ne m'a jamais traversé l'esprit, j'ai toujours voulu être un analyste financier, mais si je peux avoir ce travail, ça serai bien, je m'occuperai au moins. Qui a besoin d'une nounou ?

Anna : un ami de mon frère cherche une nounou pour ces deux petites filles, vu qu'il est trop pris par le travail.

Moi : hm, et où est-ce qu'il vit ?

Anna : dans la ville à côté, ce n'est pas loin en plus le salaire semble très intéressant. Si tu veux je peux en parler à mon frère pour qu'il te propose à son ami.

Moi : je ne sais pas trop Anna...

Anna : que viens tu de dire que tu voulais un travail pour t'occuper, laisse moi te dire avec ce travail tu seras bien occupé et tu laisseras enfin tes parents se reposaient Djami.

Moi : tu as raison, d'accord, parles en a ton frère Idriss.

Anna : j'ai toujours raison ma petite. Dit elle en faisant un clin d'œil.

Moi : pour la première fois oui. Dis-je avant d'éclater de rire.

Anna : espèce de jalouse. Tchip.

Moi : Mbeulé ( je lui tire la langue )

*

Aujourd'hui est mon jour d'entretien pour le poste de nounou. J'espère vraiment avoir ce travail.

Mon Dieu ayez pitié de moi.

Je me présente devant la porte vêtu d'une chemise blanche et d'une pantalon noir ample et de mon voile noir. J'espère que tout se passera bien.

Gardien : vous pouvez entrez, monsieur vous attends à l'intérieur.

Moi : d'accord, merci beaucoup.

Il a une très jolie maison.

J'entre à l'intérieur et trouve un monsieur debout dans le salon à observer le jardin à travers la baie vitré.

Moi : euh, bonjour.

Il se retourne à l'entente de ma voie. Il me détaille du regard puis me fixe droit dans les yeux. J'eus un chair de poule. Mon Dieu, cet homme est vraiment...

Monsieur : vous êtes en retard. Dit-il avec une voix rauque.

Je sursaute à cause de sa voix et ce regard tranchant.

Moi : euh, je... je.

Djamila vas y parle, qu'est-ce qui t'arrive ? Depuis quand tu bégaies.

Il s'approche de moi puis me demande de le suivre, puis tourne rapidement les talons.
Je le suis tout en me posant d'innombrables questions.

Il pénètre dans un grand bureau puis prend place dans le fauteuil.

Un cœur, un choix, deux viesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant