Un cœur, un choix, deux vies

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Je fais dormir les enfants avant de m'assoir devant elle pour les regarder. Après ce qui s'est passé c'est seulement à cause d'elle que je suis encore là. Elles n'ont pas demandé d'avoir un père comme lui. Que vais je faire maintenant ?

*

~ Dans la peau de Ahmad ~

Je dois me racheter, peut-être qu'elle va vouloir partir après ce qui s'est passé, mais je ne peux pas la laisser partir, mes enfants ont besoin d'elle. Je suis peut-être égoïste, mais je dois penser à mes filles.

*

Moi : Je suis heureux de vous accueillir dans ma maison.

J'ai décidé d'inviter les parents de Djamila, peut-être qu'elle va oublier tout ce qui s'est passé....

Maman Djamila (Aïcha) : merci beaucoup mon fils.

Papa Djamila (Fadel) : nous sommes heureux que tu nous aies invité chez toi.

Moi :  ne restez pas dehors entrez, je vous prie.

Je les installe au salon et pars voir Sofia.

Moi : j'ai invité les parents de Djamila pour le dîner.

Sofia : pourquoi ?

Moi : peut-être va t-elle me pardonner si elle les voit...

Sofia : Ahmad...

Ahmad : je sais que c'est peut probable mais je l'ai fait. Demande la de descendre pour manger avec nous.

*

Sofia : Djamila.

Moi : oui, Sofia.

Sofia : Ahmad demande à ce que tu descendes manger avec tes parents il les a invité pour prendre le dîner avec lui.

Moi : quoi ? Pourquoi les a t-il invité ? Mais que me veut-il à la fin ?

Je descends rapidement à la salle à manger.

Moi : maman, papa...

Aïcha : ma fille, tu nous a tellement manqué. Dit-elle enthousiaste de me voir.

Je m'approche d'elle et lui fait un câlin, elle m'avait également beaucoup manqué.

Aïcha : hey, pourquoi pleures-tu ?

Moi : vous m'avez beaucoup manqué également. Dis-je la voix tremblotante.

Fadel : ne pleure pas Djamila, tu nous a énormément manqué.

Ahmad : c'est pour cette raison que je vous ai invité. Elle avait très envie de vous voir. Dit-il en me regardant.

Mais je détourne rapidement le regard.

Ahmad : asseyez-vous, Sofia va nous servir le repas. Djamila... il pousse la chaise pour moi.

Je l'ignore tout simplement et m'assois près de mon père donc devant lui.

Aïcha : j'espère que ton travail n'est pas trop dur Djamila. S'occuper des enfants n'est vraiment pas facile.