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~ Dans la peau de Ahmad ~

Je ne sais pas quoi penser de ce mariage. Est-ce une bonne décision ou pas ? Depuis que je l'ai épousé, je ne fais plus de cauchemar. Je ne sais pas si sa présence m'apaise ou c'est parce que je commence à guérir. Mais peut-on guérir d'une trahison causée par un être qu'on a aimé sans limite. Je commence également à contrôler ma colère, ce que j'arrivais difficilement à faire. Que dois-je penser de tout cela ? Est-ce que tout peut s'arranger avec un coup de baguette magique ?

Je l'observe jouée avec les filles au jardin. Elle est si belle et adorable. Dois-je la laisser m'approcher ?
J'ai tant de questions et pas de réponse. Je sais que je ne supporterais pas une deuxième trahison, donc je dois faire attention.

Moi : allô Asal...

Asal : Ahmad, quel surprise ! Je croyais que tu étais mort.

Moi : tu es fou, je suis toujours en vie espèce d'idiot.

Il éclate de rire.

Asal : tu m'as manqué bro, fo rerr (où as-tu disparu).

Moi : nulle part, je suis toujours là.

Asal : tu nous à plus fait signe de vie depuis la mort de ta femme et de ...

Moi : ne prononce pas son nom. Dis-je durement.

Asal : désolé...

Moi : je sais. Dis-je en soufflant.

Asal : quoi de neuf ?

Moi : je me suis remarier...

Asal : quoi ?

Moi : oui, je me suis remarier, même si je n'aurais jamais pu y penser. J'ai tellement de chose à te dire.

Asal : félicitations, je suis heureux pour toi, il faut dire que tu nous a tous puni avec la trahison de tu sais qui...

Moi : je sais et j'en suis navré. Il faut qu'on se voit.

Asal : là, je suis en voyage d'affaire, lorsque je rentrerai je vais t'appeler pour qu'on se voit.

Moi : d'accord.

*Direction Rwanda *

Nous sommes présentement dans l'avion direction Rwanda. J'ai toujours voulu y aller, car c'est un magnifique pays, riche en culture...

Djamila : les filles vont beaucoup me manquer.

Moi : tu les verras bientôt, elles ne vont pas s'envoler.

Djamila : oui, très drôle Mr Ahmad. Dit-elle sarcastiquement.

Moi : j'ai hâte, d'arriver à notre chambre d'hôtel.

Djamila : pourquoi ?

Moi : on sera seul...

Djamila : et....

Moi : on va bien s'amuser. Dis-je avec un clin d'œil.

Je le sentis se raidir sur son siège.

Un cœur, un choix, deux viesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant