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C'est facile de juger lorsque nous nous arrêtons juste à ce que nous voyons.

~ Dans la peau de Djamila ~

Je suis si heureuse, voilà une semaine que le patron est parti en voyage et depuis lors, la maison est plus heureuse. J'ai profité de son absence pour faire sortir les filles, d'ailleurs elles semblent plus épanouies. Ça se voit qu'elles ont juste besoin de plus d'attention et d'amour et de rien d'autre.

*

Bachir : madame a enfin trouvé le temps de me voir.

Moi : je suis souvent occupée avec les filles, donc c'est très compliqué de trouver du temps libre.

Bachir : si je savais que ce travail allait t'éloigner de moi, je t'aurais déconseillé de le faire. Tu ne sais pas à quel point tu me manques Djami.

Moi : je suis désolée Idriss, je te promets de faire des efforts pour passer plus de temps avec toi.

Bachir : hm, d'accord.

Moi : merci d'être si compréhensif, je sais que je suis une terrible copine, pardonne-moi please.

Bachir : tu es pardonnée ma belle, je sais que tu fais tout cela pour tes parents. Tu es une personne noble. J'aurais vraiment de la chance si tu deviens enfin ma femme. Tu pourras même arrêter de travailler si tu veux.

Moi : Idriss tu sais bien que...

Bachir : oui, tu veux être une femme indépendante.... Je sais, donc tu travailleras si tu veux.

Moi : j'ai vraiment de la chance de t'avoir dans ma vie. Dis-je sincèrement.

Il me comprends si bien.

Bachir : je t'aime.

Moi : moi aussi.

Il s'approche de moi et me fait un câlin.

Bachir : j'ai hâte que tu sois enfin Madame Sylla.

Moi : in shaa Allah.

Bachir : comment trouves-tu ton travail ?

Moi : j'aime beaucoup, le seul problème est mon patron, il est très grincheux et arrogant donc je ne l'apprécie pas.

Bachir : la richesse fait parfois perdre la tête aux gens.

Moi : je ne te le fais pas dire.

*

Pourquoi je ne me sens pas encore prête à me marier avec Idriss ?
Est-ce que Anna a raison, c'est parce que je considère Idriss plus comme un ami.
Même si je le considère comme un ami, je sais qu'il fera un très bon mari, car il m'aime et me soutien énormément. Donc je dois juste attendre d'être prête.

* le lendemain*

Je me lève et me prépare pour aller réveiller les filles.

Moi : bonjour les princesses levez-vous, vous avez école aujourd'hui.

Elles : encore une minute.

Un cœur, un choix, deux viesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant