Prologue

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Bonsoir,

Je suis vraiment désolée de vous avoir laissé en plan avec Harmonie mais j'ai eu un gros blocage dans l'écriture et j'ai fini par l'abandonner totalement.

J'ai l'idée de cette nouvelle fiction qui me trotte dans la tête depuis le début de l'été et je me suis enfin lancé. J'ai attendu d'avoir pas mal d'avance pour commencer à poster, histoire de ne pas vous donner encore un faux espoir si je n'y arrive pas... mais j'en suis au chapitre 15 alors ça a l'air bien parti pour tenir.

Je vous laisse découvrir le prologue et on se dit à bientôt pour le premier chapitre.

Axelle ❤️

Point de vue de Louis.

J'ai eu énormément de rêves dans ma vie. Comme chaque enfant, j'ai d'abord rêvé d'être un super héros, de posséder une grande cape rouge capable de me donner des superpouvoirs. Les murs de ma chambre ont durant de nombreuses années été tapissés de dessins et posters des superhéros les plus célèbres de ma génération. Spiderman, Batman, Ironman... Mais j'ai rapidement compris qu'aucune cape aussi rouge soit elle ne me ferait devenir comme eux.

Alors quelques années plus tard, j'ai grandi et rêvé d'être un autre genre de super héros. Un pompier. Comme mon oncle. Je me suis mis à collectionner tous les camions de pompier télécommandés que je pouvais trouver dans les magasins durant les sessions courses ou j'accompagnais ma mère.

J'ai eu la chance de passer pas mal de temps à la caserne avec mon oncle. J'ai glissé le long du mas en métal, enfilé les paires de rangers trop grandes qui trainaient dans les vestiaires, profité du privilège de pouvoir monter dans chaque camion de l'entrepôt et surtout... activé moi-même la fameuse sirène.

Puis de nouvelles années sont passées et mes rêves ont à nouveau évolués. Je me suis mis à rêver de la plus grande collection de cartes pokemon possible, du record de buts marqués lors des parties de foot dans la cour de l'école et enfin, aux jolies filles de ma classe lors de mon entrée au collège.

C'est un peu avant mes dix neuf ans que mon plus grand rêve s'est finalement imposé à moi, lorsque mon meilleur ami Zayn et moi sommes allés voir notre premier gros concert. Artic Monkeys.

Après une journée remplie d'excitation, un long trajet en train, une rapide visite des plus beaux coins de Londres et un très bref passage par notre chambre d'hôtel, nous sommes enfin arrivés devant l'O2 aréna pour faire la queue une grosse demi-heure avant l'ouverture des portes. J'avoue avoir été assez surpris par l'ambiance devant la salle. Des couvertures de survie jonchaient le sol ainsi que des poubelles empilées contre le mur. Certaines personnes semblaient avoir campé ici durant des jours afin d'avoir la meilleure place en fosse.

Pour notre part, nous étions placés en gradins, assez proches de la scène, pas trop hauts ni trop loins, juste un peu au-dessus de la régie du son.

C'est lorsque la salle s'est retrouvée plongée dans le noir et que les hurlements se sont fait entendre que j'ai compris, que j'ai senti cette nouvelle passion, ce nouveau rêve en moi. Le groupe est entré sur scène et mon attention s'est retrouvée complètement captivée par toute cette effervescence.

Mon nouveau rêve est né ce jour-là, quelques semaines avant mes dix-neuf ans.

Mais c'est aujourd'hui qu'il se réalise enfin, quelques jours avant mes vingt-quatre ans lorsque je montre mon badge à l'agent de sécurité à l'entrée de la salle et qu'il m'ouvre la porte des coulisses.

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