Chapitre 11 - Lawrence

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Je n'en peux plus. Ca fait des heures que je supporte des interrogatoires dignes de la CIA alors que je ne rêve que d'une chose. Sa famille est géniale, j'ai vraiment passé une bonne soirée, même si les questions de son père étaient un peu étrange. Mais depuis que je l'ai vu derrière cette porte, je n'arrive plus à me contrôler. Je savais déjà qu'elle était belle et sexy, je l'ai vu samedi soir en boîte, mais là ... 

Cette robe en dentelle est un appel à la luxure. Son décolleté dévoile assez de peau pour me rendre fou. J'ai passé la soirée à me demander si elle porte un soutien gorge, je suis complétement obnubilé par sa poitrine trop parfaite à mon goût.

Ses jambes se cognent contre le bord de son lit alors que j'avance vers elle dans l'espoir de la goûter, enfin. Elle se laisse tomber sur son lit, le volant de sa robe dévoilant un peu plus de ses cuisses. Je continue à approcher et elle s'allonge alors que je me place au dessus d'elle. Son parfum m'enivre et je rêve de me perdre en elle, mais chaque chose en son temps.

Je frotte mon nez le long de sa mâchoire, sa respiration s'accélère faisant monter et descendre sa poitrine qui m'obsède. Elle lève sa tête dévoilant sa nuque, son buste cambré contre moi. Je grogne en sentant son corps frôlé le mien. Je pose mes lèvres dans son cou avant de remonter le long de sa mâchoire.

— Je déteste la neige, dit elle essoufflée.

— Je déteste le sable.

— Je déteste le ski.

— Tu mens. 

Elle rigole alors que j'attaque l'autre côté de son visage. Elle laisse échapper un soupire au bord du gémissement. Mon érection commence à me faire mal ainsi à l'étroit dans mon jean's.

— Je déteste m'éloigner de Toulouse.

— Je déteste rester au même endroit plus de quelques semaines.

Je mordille son lobe, elle gémit en tentant de serrer ses cuisses mais mon corps la bloque. 

— Je ne veux pas tomber amoureuse.

— Je ne suis pas le genre de mec qu'on présente à sa famille.

— Je déteste les célébrités.

— J'ai un jacuzzi.

Je relève la tête vers elle, délaissant son cou, ses yeux sont le doux reflet du désir qui la consume. Tout nous oppose et pourtant, je n'ai jamais autant désiré posséder quelqu'un. Je frotte son nez, mes lèvres approchent des siennes et ... on toque.

— Vous êtes tout nus ou on peut entrer?

Sarah grogne de frustration avant de me pousser pour se relever. Elle tente de remettre de l'ordre dans ses cheveux, qu'elle rabat de chaque côté de son cou pour cacher les traces de mes baisers. Sa robe est de travers et je l'aide à la remettre en place, mais on ne trompera personne. 

— Qu'est ce que vous voulez? râle t elle.

Max et Alec rentrent en se protégeant les yeux.

— Eh! J'ai pas dit que vous pouviez entrer bande de mal polis!

— Tu es rhabillée? 

—  Dégagez, on s'en va de toute façon.

— Ah bon? demande Max.

— Ouep.

Elle prend quelque chose dans sa valise qu'elle fourre dans son sac et leur passe devant sans explication, ils se tournent vers moi mais je hausse les épaules et la suis sans me faire prier! Mon hôtel est à 2 minutes à pied de son chalet. Je sors une casquette que j'enfonce sur ma tête et rabats la capuche de ma veste dessus. Mon menton rentré dans mon cache cou, je baisse les yeux pour me dissimuler un maximum de la foule qui va bientôt nous engloutir. 

— Marche derrière moi et quand on arrive, prend l'ascenseur au fond à droite, monte au 8 ème, je te rejoints.

— C'est à ce point là?

— Il y a du monde dehors en permanence, il y en a même qui arrive à rentrer dans le bar de l'hôtel mais ils ne peuvent pas monter, l'ascenseur à un code, je viens de te l'envoyer. On ne sera pas tranquille avant d'être dedans. 

Elle me paraît effrayée. Je m'arrête et entrelace mes doigts aux siens avant d'embrasser son front.

— Ca va aller, ce ne sont que quelques paparazzis et des ... comment tu dis déjà? BITCH? 

Elle se détend légèrement.

— Toute l'attention sera braquée sur moi, ils ne feront pas attention à toi. Tu rentres tranquillement et va vers les ascenseurs. 

Elle acquiesce timidement et je reprends la route d'un pas vif, la laissant un peu en retrait pour ne pas attirer l'attention sur elle. Je tourne à l'angle de la rue et c'est déjà la cohue. Je soupire et avance, les flashs m'aveuglent de toutes parts. Je vois Sarah traverser la rue pour les contourner. Je ralentis pour lui laisser le temps d'entrer dans l'hôtel avant moi. Quelques fans me demandent une photo, j'accepte même si le cœur n'y est pas. Certains sont vraiment passionnés mais d'autres sont exaspérants. Je réussis à gagner le hall de l'hôtel qui est beaucoup plus calme. 

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur, les portes s'ouvrent et je la vois. Un sourire timide sur les lèvres, elle n'est pas montée et m'attends. Je m'engouffre dans la cabine et presse le bouton de mon étage après avoir taper le code de sécurité. Les portes claquent dans un bruit métallique et je me jette sur ses lèvres comme un affamé. 

Elle lâche un petit cri de surprise avant de soupirer contre moi. Ses mains enlèvent ma casquette pour venir se perdre dans mes cheveux en bataille. Je caresse ses hanches et attrape ses fesses pour la remonter dans mes bras. Elle s'agrippe à moi comme si sa vie en dépendait, ses jambes croisées dans mon dos. Je la plaque contre la vitre et ma langue part à la rencontre de la sienne dans un baiser électrique qui nous consume un peu plus à chaque seconde. 

La sonnerie d'ouverture des portes retentit, je m'écarte d'elle à contre cœur mais garde une main autour de sa taille jusqu'à ce qu'elle se stabilise. Les portes s'ouvrent, je prends sa main et la conduis jusqu'à ma suite. Je déverrouille la porte et la laisse entrer. C'est des étoiles plein les yeux qu'elle découvre ma suite. 

— Viens, je lui dis en montrant la baie vitrée.

Je suis au dernier étage, je surplombe la vallée et ma terrasse donne sur les pistes illuminées par la seule lumière lunaire.  


Snowflake & Love StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant