Chapitre 14

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Maribel servait les clients avec un faux sourire sur le visage elle non plus n'était pas dans son assiette et tout le monde a remarqué cela même ces sœurs qui ont évité de lui parler pour ne pas l'énerver, Gina et son fils étaient avec elle c'était les seuls personnes qui ne pouvaient pas attirer ses foudres .

- regarde mon fils comment ta tante est énervé aujourd'hui, tout ça c'est parce qu'elle fait la grosse tête et ne veut pas parler avec monsieur Williamson. Dit Gina d'un ton amusant

- ne commence pas Gina per favore .

- Ne commence pas ! Mais tu rate la vie d'être heureuse avec un homme et tu dis ne commence pas oh mais tu es qu'une idiote enfin maintenant il doit sûrement chercher dans un autre endroit une jolie fille à aimer

Elle laisse tomber le verre qu'elle sechait en l'a fixant presque sans ciller .

- je plaisante ce n'est pas vrai.

Elle reprend son activité en soufflant de soulagement elle avait si peur que ça soit vrai .

- parle le lui Maribel peut-être qu'il était déçu d'une femme qu'il ne veut pas que la même expérience se répète.

- il a dit qu'il n'a jamais convoité de femmes même pas des relations charnelle. 

- oh que c'est charmant en plus tu devrais le garder de toute ta force cet homme .

Elle sourit en repensant cet homme dont elle a vraiment aimé après qu'elle l'a constaté la nuit d'hier Maribel avait rêvé de lui et c'est là qu'elle s'était rendu compte que Gina avait raison

- qu'est-ce que tu compte faire maintenant ? Le fuire ?

- je ne sais pas peut-être que la période d'après il m'oubliera et il va retourner à New-York. 

- il t'aime j'en suis sûre il a seulement un mal d'expression.

- un mal d'expression ? Il peut le dire de toutes les formes tu sais bien que je n'ai jamais demandé la lune au moins à un homme .

- ce que tu fais aussi n'est pas bien , tu lui fais croire que tu ne veux pas de lui et tu affirmes ces soupçons et doutes .

Gina avait raison son comportement montrait le contraire de ce qu'elle devait faire, Grey va t il mal comprendre son action ?

- alors ? Tu vas faire quelque chose ?

Elle ne savait pas ce qu'elle doit faire elle prend le chiffon et le passe sur le bar .

- je vais y réfléchir je te promet.

- tu vas perdre du temps Maribel je te l'ai dit .

Le jour de la présentation du vin est arrivé ,Maribel était toujours derrière son bar à nettoyer les verres et servir les clients elle savait que le grand jour est arrivé elle avait constaté qu'elle devait y aller et que c'était une chance pour elle de revoir Grey .

- Maribel.

- oh père Pablo comment vas-tu ? Un espresso comme d'habitude et une tarte au chocolat ?

Il soupire en s'installent sur le tabouret.

- tu vas venir ce soir n'est-ce pas ?

Elle pose son chiffon en le rejoignent sur le tabouret

- je ne pense pas je ...vous n'avez pas besoin de moi vous allez assuré j'en suis sûre.

- c'est pas la société qui a besoin de toi mais Grey , il est nouveau dans ce domaine et il a besoin de toi pour assurer.

Elle se tortillait des doigts en baissent sa tête.

- j'ignore ce qui c'est passé entre vous pour que vous vous êtes éloigné vous sembliez super harmonieux tout les deux , s'il te plaît fait le pour moi .

- d'accord je viendrai je vais appeler Antonio pour venir me remplacer je dois aller me préparer. 

- je te remercie mon enfant et maintenant je veux bien un espresso et une grosse part de tarte au chocolat. 

- tout de suite !

Le soir Maribel continuait de se contempler dans son miroir, la robe bois de rose sans manches fine et simple elle était magnifique ses cheveux étaient relever en demie queue de cheval ondulé et son visage maquiller simplement.

- elle te va mieux que ta mère.

Son père se tenait dans le cadre de la porte en l'a regardant fièrement avec les yeux larmoyants. 

- je me souviens le jour où je lui ai acheté pour notre fiançailles elle était si heureuse qu'elle a voulu la garder pour ses filles à l'avenir. 

- quand j'étais petite je me demandais toujours du jour où j'allais la mettre et ce jour est arrivé.

Il s'approche d'elle en embrassent son front.

- tu es tellement belle Maribel tu es la meilleure fille qu'un père souhaite avoir tu me rends tellement fière.

- fière ? Papa je t'ai fait que des ennuis je t'ai rendu triste à cause de mes bêtises. 

- ne dis pas ça mon cœur tu n'as rien fait de mal, tu es une bonne fille et maintenant que je regarde ce que tu es devenu je me dis que je n'ai jamais été aussi fière de ma vie .

- oh papa . Dit Maribel en le prenant dans ses bras

- ne pleure pas tu vas gâcher ton maquillage Roberto est en bas aller tu dois descendre. 

Elle descend puis monte dans la voiture en prenant un grand souffle pour essayer de calmer les papillons qui se trouvaient dans son ventre

coup de foudre en Toscane Où les histoires vivent. Découvrez maintenant