Pourrions-nous encore nous considérer comme une famille ?
C'est la même pensée qui traverse l'esprit d'Evan "Buck" Buckley chaque matin, une pensée qui ne l'a pas quitté depuis 34 jours.
Peut-être était-ce un vœu pieux de croire que, une fois de retour au travail, une fois de retour au 118, tout irait bien à nouveau. Que tout serait de nouveau en ordre.
Peut-être était-ce un vœu pieux de croire que les personnes qu'il avait toujours soutenues, à côté desquelles il avait toujours été, seraient là pour lui de la même manière.
"Qui te protège ?"
C'est ce que Mackey lui avait demandé, il y a toutes ces semaines — presque deux mois — et à ce moment-là, Buck avait répondu que son équipe le faisait, que Bobby le faisait.
Maintenant, il était assez sûr qu'ils étaient seulement préoccupés par leur propre protection.
"Ils sont ma famille."
Mais... l'étaient-ils ?
Encore une fois, il se souvient des quelques fois où il s'était réveillé à l'hôpital, et pas une seule fois l'équipe n'avait été là. Certes, ils étaient venus après, peut-être une ou deux fois, mais ils n'avaient pas été là au départ, et qu'est-ce que cela disait de tout cela, vraiment ?
Que disait cela de l'intérêt qu'ils lui portaient ?
Il sait qu'il était un jeune insolent lorsqu'il est arrivé au 118, il sait qu'il a trop souvent provoqué le capitaine. Il pourrait tout rejeter sur la raison pour laquelle il avait quitté Chicago, mais il sait que ce n'est pas réellement vrai. Il sait que tout venait de son désir désespéré d'être aimé et reconnu pour ce qu'il était, pas pour ce que sa famille était. Cela venait d'un désir d'être vu.
Maintenant, il n'était plus qu'un fantôme de toute façon.
"Tu n'es pas prêt."
"Ma maison, mes règles."
Nash dit qu'il essayait de le protéger ; qu'il était préoccupé par son bien-être. Buck sait maintenant que tout cela n'était qu'un tas de mensonges et de balivernes.
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9-1-1 : La maison des Ours
FanfictionAprès le procès, le chef Alonzo en as assez de recevoir constamment des plaintes anonymes sur son bureau. Exaspérée du comportement du 118, il appelle son vieil ami Wallace Boden, du département des pompiers de Chicago afin de mettre à jour leur str...