Quand la dernière sonnerie de la journée retenti bruyamment dans la salle de cours, Aloïs pris son sac dans lequel il avait déjà rangé ses affaires et sortit de la salle à toute vitesse.
Depuis l'épisode où Idan l'avait surpris dans les toilettes se faisant vomir, le brun avait évité sa présence et son regard le reste de la journée. Il avait honte de lui. Honte de ce qu'il était.
Quand il fut sortit du lycée, il courut le plus vite qu'il peut pour ne pas qu'Idan le rattrape. Il sortit ensuite son téléphone de sa poche ainsi que ses écouteurs noirs. Quand il alluma son téléphone, il vit un message apparaître venant de son père. Aloïs s'arrêta et cliqua sur celui ci. "Nous ne serront pas là ce soir, ne nous attend pas pour manger". Même si ce massage soulageait un peu Aloïs, ce dernier se surpris en train de verser une larme.
***
La chaleur des fours qui réchauffaient tout le restaurant faisait transpirer Aloïs. Aujourd'hui, ils n'étaient pas beaucoup car, apparemment, certain étaient tombés malade en ce mois de novembre. Le brun était alors contraint à faire la caisse et le service en même temps.
Vers 19 heure, c'était l'heure de pointe, les clients arrivaient en masse. Aloïs avait donc accepté de travaillé jusqu'à 21 heure, conscient qu'il devra se coucher tard à cause des devoirs.
Quelques minutes plus tard, une silhouette maintenant familière entre dans le restaurant, le sourire aux levres, accompagné d'Elias et d'un garçon qu'Aloïs n'avait jamais vu. Ce dernier se retourna brusquement et alla dans le toilettes des employés pour se cacher.
Assit derrière la porte, Aloïs se rongea les ongles malgré le fait qu'ils etaient déjà beaucoup trop courts.
Tout va bien, Aloïs. Il n'y a aucune raison de te cacher. Ce n'est pas étonnant qu'il vienne ici...
Le brun ferma les yeux, essayant de se concentrer sur sa respiration pour la rendre régulière. Quand il se sentis mieux, il sortit des toilettes, se demandant pourquoi il avait réagi comme cela. Alors qu'il se dirigea vers la caisse, un de ses collège, Erwann, un grand blond à lunettes, l'interpella :
- Ah, tiens, Aloïs, ça tombe bien. Tu peux servir la commande 117 ? C'est le chevalet 12.
Sans réfléchir, Aloïs lui pris le plateau des mains et partit chercher le numéro de chevalet que son collègue avait mentionné. Quand, après peu de temps, l'adolescent eu trouvé le numéro 12, il s'arrêta net. C'était la commande d'Idan. Ce dernier était sur son téléphone tandis que les deux autres garçons rigolerent entre eux.
Doucement, Aloïs se dirigea vers la table, ne voulant pas se faire repérer. Quand il fus à côté de celle ci, Aloïs déclara doucement :
- Voici votre commande messieurs.
- Merci, répondirent en cœur les deux garçons blonds.
Idan leva les yeux de son téléphone pour les planter dans ceux d'Aloïs. Celui- ci baissa les yeux. Il eu un moment de silence et, avant que le brun n'est pus repartir, Idan s'enquit :
- Aloïs ?
Gêné, ce dernier leva la tête et, essayant de garder son tempérament froid, il s'exclama :
- C'est bien, t'as des yeux. Bravo.
Puis avant de partir, il recita la phrase que son métier lui était contrain de dire :
- Bon appétit.
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Nous deux {BxB}
RomanceDeux garçons. Deux vies plus ou moins compliquées. Deux cœurs. Une histoire. Aloïs change de lycée pour fuir le harcèlement qu'il subissait dans son ancien établissement. Derrière un fond de teint soigneusement appliqué pour dissimuler les bleus lai...