C𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭 - 𝗹𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅
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Cela faisait maintenant presque un an que je vivais chez Marina, ma mère. Au début j'ai eu du mal à l'appeler "maman" mais maintenant je m'y étais presque habituée.
Aujourd'hui j'allais rejoindre mon nouveau lycée, à vrai dire je n'avais jamais été à l'école à part celle de l'orphelinat, je n'y allais d'ailleurs jamais. J'étais souvent punie pour ça, Sœur Marion me frappait et me privait de repas pendant deux jours.
Sœur Marion était vraiment la pire de toutes, elle disait croire en Dieu mais allait à l'encontre de toute sa religion, en disant que le père lui pardonnerait tout. Quand je disais que j'étais athée elle m'attachait à une chaise pour que j'écoute Sœur Lucy me lire la Bible de force pendant plus de quatre heures.J'étais contente d'être enfin sorti de cet enfer et de pouvoir enfin aller à l'école.
Pendant tout ce temps avec Marina, elle m'avait payé les cours à la maison en attendant, aussi pour me préparer au programme scolaire.Il devait être dans les alentours de 7 heures du matin quand Marina rentra dans ma chambre toute excitée me faisant sursauter.
– Ruby réveille toi, c'est ton premier jour !
Mon cerveau mit du temps à assimilé ce qu'elle m'avait dit.
Je me levais difficilement en me frottant le visage pour bien me réveiller, mes yeux piquaient encore dû au manque de sommeil, j'avais passé la nuit à tout préparer pour aujourd'hui.
Je me préparais en vitesse puis descendis doucement les marches pour ne pas tomber, je ne m'étais toujours pas habituée à ses escaliers de malheur.
– Pressée pour aujourd'hui ?! Demanda Marina en préparant les pancakes que j'aimais tant.
– Ouais bah j'suis surtout fatiguée là..
Elle rigolait doucement tandis que je m'assayais lentement devant la table à manger.Au bout de quelques minutes d'attente, mes pancakes étaient enfin prêts et devant moi. Je pris mes couverts et m'empressa de les manger, ils étaient tellement bons.
– Mange moins vite, dit-elle en souriant. Il ne faudrait pas que tu ais mal au ventre pour ton premier jour de cours.
Je ralentissais un peu le rythme, je commençais à stresser pour ce premier jour.
𝐸𝑡 𝑠𝑖 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑'𝑎𝑚𝑖𝑠, 𝑜𝑢 𝑝𝑖𝑟𝑒.. 𝑠𝑖 𝐽𝑒 𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑛𝑒𝑚𝑖𝑠.
Je secoua la tête pour m'enlever toutes ces mauvaises pensées, tout allait bien se passer il ne fallait pas que je m'inquiète.
– Au fait, on a des nouveaux voisins. Annonça Marina en mettant son manteau.
– Ah ouais ?
Elle hocha la tête et prit ses clés de voiture. Je finis en vitesse mes pancakes et mis l'assiette vide dans le lave vaisselle.Marina m'emmena au lycée et me laissa devant la grille
– Tu vas gérer ton premier jour ma chérie ! Cria-t-elle en me faisant pleins de signes de mains.
Je lui lance des baisers dans les airs et marche jusqu'à l'interieur du bâtiment en serrant les lanières de mon sac à dos, je tremblais et baissais la tête pour que personne ne m'adresse la parole.
J'entrais dans ma classe timidement alors que je sentais tous les regards sur moi.
Je regardais tout le monde et je vis une seule place de libre.Je m'approcha timidement de la place au fond de la classe, loin de tous ces regards.
La fille rousse qui était seule me sourit et enleva son sac qui était sur la chaise à côté d'elle.
– Vas-y assis toi, chuchota-elle avec le plus beau des sourires.
Je hochais la tête et m'asseyais en gardant le tête baissé.
La fille était vraiment magnifique : des cheveux roux ondulés qui arrivaient aux épaules, ses yeux d'un bleu océan hyptnotisant, sa peau parfaitement blanche, ses tâches de rousseurs sur son nez droit et ses lèvres naturellement roses. C'était la fille la plus belle que j'avais jamais vu.
Elle ouvrit son livre et le mit au milieu de la table pour que je puisse suivre le cours.
– Je m'appelle Mila, annonça-t-elle en chuchotant.
– Ruby. Répondis-je simplement avec un ton plus que timide.
Elle souriait et hochait la tête.
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Poison
Romance(soft Dark Romance !) Elle était la lune et il était son soleil.. *** Il leur a suffit d'un cinquième de seconde.. Un cinquième de seconde pour que leur cœur battent l'un pour l'autre, pour que leur futur soit liés et noués. S'ils avaient sû qu'un...