Poison

8- Retour vers le passé

    Chapitre 8 - Retour vers le passé

                            ⚝⚝⚝

– Pardon ?! S'éria Mila en jetant l'oreiller qu'elle avait sur la tête au sol
– Mila arrête de cirer, dit Dan en soupirant
– Comment tu veux que j'arrête de crier alors que je viens d'apprendre que ma meilleure amie allait peut-être partir ?!
Un sourire s'installe involontairement sur mon visage en entendant le mot "meilleure amie", j'étais contente de l'avoir dans ma vie.
Le fait de devoir partir avec Aiden sans avoir la raison me rendait mal, je ne voulais pas quitter cette ville et tous mes amis, surtout que je ne savais même pas où on devait aller.

– Moi je pense que tu devrais y aller..
Les yeux de Mila s'écarquillèrent aux mots de Dan, les miens firent de même juste après
Pourquoi voulait-il que j'y aille ?
– Je veux dire.. tu veux des réponses, commença-il en s'allongeant sur le côté, sa main retenant sa tête. Bah la seule solution c'est de le suivre, sinon tes réponses tu ne les aura jamais. En plus ça te fera un peu de vacances.

Il n'avait pas tord après tout, j'avais encore pleins de questions enfouient dans ma tête, je voulais ses fichues réponses que j'attendais depuis si longtemps.
– Mais.. et Marina ? Je peux pas l'abandonner ici, elle est la seule vraie famille que j'ai jamais eu..
– T'inquiètes pas, on s'occupera d'elle jusq'à ton retour ! S'exclama Dan avant de sortir son téléphone. Tu pourras l'appeler tous les jours, ou presque.
Il me donnait encore plus de raisons de partir.
À part Marina et mes quelques amis, rien ne me retenait ici. Après tout, rien ne pouvait être pire que l'orphelinat, même si je devais partir avec mon psycopathe de voisin et sa famille.

– Tu sais quoi ? T'as raison, je vais partir avec lui. Et puis si ça se passe mal j'aurais cas revenir, par un moyen ou un autre.
Dan était content de m'entendre dire ça, Mila elle, semblait déçue. Je ne voulais pas la quitter mais je savais que je n'allais pas partir longtemps, j'en étais persuadée.

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Je faisais mes affaires dans ma chambre. Quelqu'un avait rangée toute la maison ne laissant aucune trace du crime d'hier. J'avais dit au revoir à Mila et Dan ce matin, Mila et moi étions en pleurs du fait de se quitter.
Peter était venu me chercher avec ma Shelby, il disait qu'il fallait la faire rouler et qu'on allait même la prendre où on allait, pour pouvoir m'apprendre à conduire.

Je pris mon sac remplit de toutes mes plus belles affaires, des photos et quelques souvenirs avant de me rendre chez Aiden.
– On va où ? Demandais-je en posant mon sac par terre
– Tu verras, fit Aiden sur un ton habituellement froid. Pour l'instant je peux juste te dire qu'on doit quitter la ville en urgence.
– Mais pourquoi ?
Il ne répondait pas, il partait juste en direction de sa cadillac en pianotant sur son téléphone.
– Il est stressé, dit Peter en prenant mon sac. T'inquiètes pas dans quelques heures il sera plus agréable
𝐴𝑖𝑑𝑒𝑛 𝑠𝑡𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒́ ? 𝐽𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢'𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑠𝑎 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑙'𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑟

Je monta dans la cadillac avec Aiden, Rebacca et Peter. Rick lui avait prit ma Shelby.
Nous étions déjà sur l'autoroute en moins de deux, je commençais à regretter un peu d'être parti comme ça en laissant ma vie sur pause derrière moi.
– On va où ? Répétais-je en posant ma tête contre la vitre
– Tu verras ! Répondit Peter
Je soupirais en regardant le paysage défiler devant mes yeux, le soleil se faisant de plus en plus présent. Nous étions parti un peu tôt, il ne devait même pas être plus de neuves heures et demie.

Rebecca voyait bien que j'avais froid dû à la chair de poule se formant sur mes bras et mes quelques frissons traversant mon corps, alors elle posa un pled sur moi.
Je lui fis un sourire pour la remercier, elle me rendit ce sourire.
Je me demandais vraiment où on allait, mais je savais que comme d'habitude j'allais rester sans réponse. J'avais l'impression d'être prise pour une conne à certains moments.
– Tu peux dormir si tu veux, dit Peter sans lâcher son téléphone des yeux.
Je ne savais pas s'il parlait à moi ou Rebecca, mais je ferma les yeux, ma tête toujours contre la fenêtre.