2~ Riz et poulet curry

9 1 9
                                    

Je sens peu mes jambes, ni mes poignets. J'ai froid et j'ai si mal à la tête. J'ouvre doucement mes paupières et découvre une pièce sombre et vide, seul un bureau est une chaise simple sont installée dans la pièce.

Mes yeux me piquent légèrement et je regarde la chaise sur laquelle je suis installé, enfin, attachée. Je bouge un peu, beaucoup, dans l'espoir de me libérer, sans succès.

– Putain, elle fait un boucan pas possible. Entendis-je de l'autre côté du mur.

Un bruit de serrure se fait entendre comme les battements de mon cœur qui s'accélère. L'homme ouvre la porte et me regarde. Il est en survêtement noir, les cheveux décoiffés et il n'a pas pris la peine de mettre un tee-shirt.

– Détachez-moi. Dit je sèchement.

– Mais bien sûr, avec grand plaisir ! Dit il en s'approchant

– Ah, bah, merci, je ne comprends pas ce que je fous ici.

Soudain, à peine eu-je le temps de finir ma phrase que la paume de l'homme s'abat violemment sur ma joue.

– C'est du sarcasme pauvre conne. Crache-t-il pendant que je le regarde abasourdie.

– Détache-moi avant que je ne t'étripe. Le menaçais-je.

– Et comment tu comptes t'y prendre idiote ?

– Qu'est-ce que tu me veux ?

Il attrape la vieille chaise en bois du bureau et sort un couteau du tiroir de celui-ci. Il s'installe face à moi et joue avec son couteau.

– J'aimerais des infos sur ton père. Me dit-il en toute transparence.

Ah ouais comme ça, d'entrer le jeu ?

– Mon père ?

– Carl Taylor.

– Je ne sais pas qui c'est.

C'est bien mon père, mais il ne faut pas lui dire.

– Tu t'appelle Alys Taylor, ne me prend pas pour un con.

– C'est qui ?

Il râle et se penche sur ses genoux pour me regarder.

– Arrête ça de suite. Me dit-il, la mâchoire contracter.

– Arrêter quoi ?

Je le vois serrer les poings.

– Détends-toi chouchou, tu vas casser les 27 pauvres petits os de ta main. Dit je en souriant.

Une deuxième claque atteint ma joue, c'est mérité pour le coup.

– Arrête ce petit jeu avec moi ou je me ferais un plaisir de te faire vider de ton sang.

– Tu t'es pris pour un bad boy ? Ouah, j'ai peur !

Soudain, il plante son couteau dans ma cuisse. Je gémis de douleur, mais garde mes yeux rivés dans ses iris aussi noire que toute la noirceur du monde. Ne pas montrer ses faiblesses, chose que j'ai apprise vers mes 6 ans quand je pleurais trop et que ça énervait mon père. Puis, un homme ouvre brusquement la porte.

– Putain, tu ne l'as pas encore tué ! Tu tiens bon ! Fit l'homme en fermant la porte derrière lui en ricanant.

- Mais je suis à deux doigts si elle continue de faire la maline avec moi.

Mon regard jongle entre les deux hommes. L'homme qui vient d'arriver s'assoit parterre et me sourit.

– Ozan. Fit le planteur de cuisse.

Freedom (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant