Avez-vous déjà ressenti ce sentiment étrange et amère ? Ce sentiment qui, comme une pieuvre qui vous prend dans un piège, s'enroule gracieusement autour de votre être et se resserre lentement sur vous ; la proie. Cela pourrait vous briser les os. Si seulement cela vous brisait les os. Si seulement ça se finissait. Mais ce sentiment n'est pas de la simple tristesse ou de la colère. C'est un mélange impur et maladif, aux airs de plomb et l'odeur d'eau de javel. Il ne fait pas que s'agripper à vous. À votre cœur et âme. Il vous colle comme du pétrole pourrait se coller à votre peau, avec son allure sale et immonde, aux fils dégoulinant sur votre chair à chaque fois que vous voulez vous débattre et de vous libérer de cette emprise infâme. Vous êtes vous déjà un jour trouvé en face d'un garçon, qui n'en était plus un, que vous avez par le passé poussé au suicide ? Connaissez vous ce sentiment qu'on ressent une fois en face d'un mort ? D'un cadavre qu'on pourrait croire vivant, ayant miraculeusement retrouvé son âme. Parce qu'au fond, même Katsuki ne savait pas ce qu'il ressentait. C'était mauvais. Voilà la seule chose dont il était sûr. Alors il était simplement allongé sur son lit, cherchant le sommeil. Eijiro était venu quelques heures plus tôt. Cherchant à l'aider. Il n'avait pas besoin d'aide. Du moins, c'est ce qu'il aimait se dire. Mais les mots d'Izuku le tourmentaient. Était-il encore Izuku ? Certainement pas. Pas après cette histoire de sentence ultime et de liberté... Il soupira, ses doigts abîmés frottait maladroitement ses yeux. Ça n'avait aucun sens. Et cette absurdité l'énervait. Comme le regard qu'Eijiro lui lançait depuis plusieurs heures. Comme les réflexions absurdes de ses camarades de classe et les commentaires de ses professeurs. Sa difficulté encore jamais vue à trouvé le sommeil. Le tissu atroce de son drap mal repasser. Tout l'énervait. Et il ne savait que trop bien que son entourage ne trouvait pas sa colère légitime. Tel le garçon qui criait au loup, il était enragé comme il l'avait toujours été. Qui voudrait le penser légitime ? Et pourtant jamais il n'avait ressenti ça. Cette pieuvre noire et visqueuse venue tout droit des abysses pour le privé un peu plus d'air. Il était une heure du matin et il sentait la pression de l'eau compressé son être. Comme un enfant, il s'énervait sur les conséquences de ses actions. Mais il devait être plus fort que ça. Deku avait prévu de le plongé dans la folie lui même. Y a t-il plus profond que les abysses d'où proviennent cette foutu pieuvre ? Il soupira. Il pensait trop. Son corps suait désormais. Peut-être que l'horreur de cette journée se terminera sous une douche brûlante. Il ne prenait jamais de douche brûlante, elles étaient constamment froides. Cette nuit, peut-être que l'eau chaude l'assomera et lui offrira le sommeil qu'il cherche si désespérément.
BORDEL.
Les mercredis ! Ils sont affreux ces mercredis ! Non mais j'vous jure ! Ses mains étaient maintenant imbibées de sang sous les plaintes de Shigaraki. Grognant de douleur et jurant alors que Deku et Shoto tentaient tant bien que mal de garder leur patron en un seul morceau. Kurogiri refermait soigneusement une plaie après l'autre. Le plus jeune avait une mine boudeuse qui aurait pû faire sourire son aîné s' il n'était pas également occupé à faire en sorte que Tomura, étalé au sol, ne se vide pas de son sang, le matériel nécessaire étant également éparpillé sur le plancher. L'urgence ayant amené avec elle son chaos. Deku tenait fermement les compresses contre les plaies de son Boss. Ses manches remontées montrant ses avant-bras; emplis de cicatrices maladroites sur ses muscles épais, travailler ces derniers mois. Il doit admettre qu'il y mettait plus de force qu'il aurait dû. La colère de son opportunité gâchée était bien présente alors qu'il marmonnait."- Quel genre d'idiot n'est pas capable d'éviter des balles ?"
Shigaraki l'entendu et releva brusquement son avant bras, à défaut de pouvoir bouger l'entièreté de son bras, plaqué au sol par l'enfant boudeur. Lui donnant une petite claque derrière la tête, trop faible pour lui en donner une véritable. Deku laissa s'échapper un petit cri de douleur très peu virile.
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Comment les étoiles se meurent.
Fiksi PenggemarIci, l'histoire d'un garçon, qui rêvait d'être un mort. Et celle d'un garçon, qui rêvait d'être un homme. L'histoire d'héros forts et de vilains fous. De crimes et d'obsessions. Car l'homme peut être malsain en sa seule nature, alors qu'en est-il qu...