HEARTGUARD

CHAPITRE 3

POINT DE VUE : LIAM

Je range mes affaires dans ma valise. J'ai reçu le contrat il y a trois jours et que fut ma surprise quand j'ai compris que j'allais partir avec elle en tournée... Ce qui veut dire que je vais devoir entendre ses chansons à longueur de journée, comme si je n'étais pas assez servi avec ma petite sœur, cette fois, je vais l'avoir en chair et en os. En parlant du loup, ma petite sœur entre dans ma chambre, une mine triste.

-Qui me dira bonne nuit tous les soirs maintenant ? Me demande Riley en s'asseyant sur mon lit.

-Je t'appellerais, Trésor.

Elle secoue la tête.

-Ce n'est pas pareil.

-Je le sais mais c'est pour le boulot et je vais gagner plus d'argents, tu verras notre vie va bien changer.

Quand j'ai vu la somme sur le contrat, j'ai cru que j'allais mourir d'un infarctus. J'ai de quoi racheter une maison et 6 voitures tous les mois avec ce qu'elle me propose. Il faut croire que sa protection est très importante. Ma mère pourrait même arrêter de travailler dans ce boulot qui lui casse le dos tous les jours.

C'est ma seule et unique motivation à y aller...

-Je m'en fou de l'argent. Je veux que tu sois avec moi. Dit-elle alors qu'une larme commence à couler le long de sa joue.

J'arrête ce que je fais et la rejoins sur le lit en la prenant dans mes bras.

-Et si je te disais que je lui parlerais de toi et que je ferais tout pour avoir des places de concert pour toi et maman ?

-Ok, tu peux partir ! Dit-elle en se redressant alors que je m'esclaffe. Non, sérieux. Tu vas me manquer, Liam... Tu me promets de m'appeler en face Time tout le temps et de me dire s'il y a du nouveau dans ses albums hein ?

-Oui, je te le promets même si je n'ai pas vraiment le droit de faire ça.

-On s'en fou, je suis ta petite sœur. Je ne vais pas balancer les infos que tu vas me donner aux paparazzis.

-On ne sait jamais... Je dis en prenant un regard méfiant.

Elle me pousse en rigolant.

-Arrête, tu sais très bien que je ne ferais jamais ça.

-Je sais ! Je dis en me levant pour fermer ma valise. Allez, il est temps que je m'en aille.

Elle se lève du lit et m'accompagne jusqu'au hall d'entrée, là où ma mère est déjà. Elle a les bras croisés, une mine triste également.

-Vous n'allez pas tous pleurer quand même ! Je ne pars pas à la guerre, je pars à vingt minutes d'ici !

-Oui mais dans un mois, tu pars en tournée avec elle. On ne te verra plus ! Lance ma mère en essuyant une larme avec son mouchoir.

Ah cette famille !

Je m'approche d'elle en secouant la tête et la prend dans mes bras à son tour. Ma sœur se joint à nous et nous procédons à un câlin familial où ma mère et ma sœur, les deux personnes les plus émotives de la Terre, chialent des litres et des litres d'eau. À les voir, on dirait que je vais mourir demain.

-Je t'aime mon chéri. Me dit ma mère en posant un baiser sur ma joue.

-Moi aussi, maman. Je t'envoie l'argent sur ton compte tous les mois.

Elle balaye l'info de la main, me faisant comprendre qu'elle s'en fou royalement.

-Fait attention à toi surtout, c'est tout ce que je veux. Dit-elle.