Notre précieuse vie

Chapitre 1

*Ellipse*

PDV:???

"...Hein ?... Où suis-je ?... Je suis.... Au Paradis ?... J'ai réussi ?"

Je me réveille et essaye d'ouvrir les yeux en vain, à cause de la lumière aveuglante qui m'entoure. Quand j'y parviens enfin, ma vision est floue, et je ne distingue rien à part du blanc autour de moi et une tâche bleue ciel à droite. J'entends d'un coup un bruit.

-Ah... Mademoiselle Heartfilia ?

Mon regard se dirige vers cette voix, et j'aperçois un truc flou bouger et s'approcher de moi. Je tente alors de parler difficilement.

-J...Je-Je... Suis morte ? Demandais-je.

-Non, et heureusement. Vous avez été sauvée par une personne qui vous a rattrapé. Vous savez, vos parents se sont fait un sang d'encre pour vous. Me répond la personne.

Je ne réponds et soupire intérieurement. C'est pas ce que je voulais moi, de base... De toute façon, on m'empêche toujours de faire comme bon me semble...

-Je vous laisse vous reposer. Je vais contacter vos parents pour dire que vous êtes réveillée. À plus tard.

Après avoir entendu la porte claquer, je soupire et mets de côté. Au fur et à mesure ma vision est devenue plus nette, alors j'en profite pour examiner l'endroit où je suis.
Tous les murs sont blancs. Le mur à ma droite contient une grande fenêtre, d'où la tâche bleue. En face de mon lit à gauche se trouve la porte, sur le mur opposé au mien. Sur le mur à ma gauche, une série de machines dont j'ignore l'utilité sont posées.

Après avoir observé mon environnement, je remarque que j'ai des petits tuyaux (canule nasale) dans les narines, qui sont reliés à une petite machine par terre, qui elle-même est reliée à un sac en plastique qui pend au dessus de ma tête. Je trouve que ce n'ai pas si gênant que ça, contrairement à ce que j'ai entendu.
Puis, je sens que mes paupières deviennent lourdes, alors je les ferme donc pour me reposer les yeux et m'endort paisiblement.

*Ellipse*

Quand je me réveille, je vois la même dame que tout à l'heure au dessus de moi, un grand sourire aux lèvres. Je sursaute donc par peur, et ça l'a fait rigoler. Franchement, je ne vois pas ce qui a de drôle de faire peur aux autres en tenant sa tête juste au-dessus d'eux.

-Mademoiselle, vos parents veulent vous voir. Ils peuvent ? Me demande-t-elle.

-Euh... Oui.

Je n'ai absolument aucune envie de les voir, mais je me dit que si je le fais maintenant, je n'aurais pas à le faire plus tard.

Ma mère et mon père entrent donc, et quand ma mère me voit elle soupire de soulagement et s'avance vers moi pour m'embrasser sur le front. Mais mon père lui, garde toujours sa tête autoritaire et me fixe de ses petits yeux bruns sans émotions dont j'avais peur avant. Maintenant, je décide de prendre mon courage à 2 mains et le fixe intensément à mon tour, avec mes yeux remplis de colère. Ça marche puisqu'il détourne le regard et fait semblant d'observer la pièce.

Oh, ma chérie, j'ai eu peur pour toi tu sais, quand j'ai vu la lettre je pensais que je t'avais perdu pour de bon, je n'avais envie que d'une chose c'est de te rejoindre ! S'exclame ma mère en me prenant dans ses bras.

-Oh, je te jure...

Je tourne la tête et remarque que c'est mon père qui a commencé à parler. Il me regarde de son air autoritaire de merde de tout à l'heure. Il continue:

-Après tout ce qu'on a fait pour toi, après les 16 ans d'enfer que tu nous a fait subir avec tes problèmes que tu ramènes partout où tu vas, nous t'avons nourrie, habillée, abritée.... Et la seule chose que tu trouve pour nous remercier, c'est te jeter du haut d'un toit pour en finir !

-Jude...murmure maman en le regardant.

-J'ai dû prendre 2 semaines de congés à cause de toi, et maintenant tout mes employés de l'entreprise savent que ma fille est une dépressive suicidaire ! Qu'est ce que l'on a raté quand on t'a conçu, nom de Zeus ! Tu ruines toujours tout, tout mes projets, l'honneur de mon entreprise et celui de la famille Heartfilia !!!

-Jude. Dit-elle, un peu plus tendue.

-Quand tu mourra un jour à cause de tes conneries, ne compte pas sur moi pour pleurer sur ta tombe ! Tu n'es qu'une HONTE pour la famille !!

-Jude !!

Ma mère se lève pour faire face à mon père mais sans qu'elle ni moi s'y attendent, il la baffe sur la joue.

-La ferme Layla ! De toute façon tu sais très bien ce que je pense, cette fille n'a rien de moi ! Elle n'a rien de moi ! Tu m'as forcément trompé avec quelqu'un d'autre ! S'exclame t-il.

Je remarque que ma mère pleure à cause de ce connard qui me sert de père, alors la colère monte en moi, je sens que je vais exploser. Je décide donc de faire ce que je devais faire pendant des années. Je décide de bouger les jambes et y arrive assez difficilement, pour les ramener au sol sur le côté du lit. Je parviens à me redresser et me lever. Puis, j'essaye, en me tenant à mon lit, de faire un pas. Puis 2. Puis 3.

Mes parents me regardent tout les deux, incrédules. Je boite jusqu'à arriver devant mon père. Je le fixe d'un oeil noir.

-Lucy, qu'est ce que- Commence t-il.

-Tu n'aurais jamais dû... Ai-je murmuré.

...CLAC !...

Je viens de claquer mon père, sous le regard choqué de ma mère et de mon père. J'ai les larmes aux yeux. Des larmes de colère, de haine que j'ai enfouies bien trop longtemps s'échappent de mes yeux. Je ne contrôle plus rien et d'un coup j'explose.

-ARRÊTES DE DIRE TOUTES CES ATROCITÉS À MAMAN ET ASSUMES TON GOSSE OU CASSE TOI LOIN, TRÈS LOIN !

Mon père me regarde choqué, puis son regard devient froid et sans émotions.

-Puisque c'est comme ça...me dit-il.

Il tourne les talons d'un air hautain et s'avance vers la porte avant de la claquer. Je me retourne donc vers ma mère qui me regarde, encore choquée par ce qui vient de se passer. Je la regarde en colère

-Toi aussi sors.

Je fais demi-tour et retourne vers mon lit en boitant.

Lucy...me supplie-t-elle.

-Pars.

Tout à coup elle me prend le bras pour m'aider mais je l'enlève et recule.

-Ne me touche pas ! Et dégage ! Me suis-je écriée.

On se regarde, toutes les 2 les larmes aux yeux, puis elle baisse la tête, et se dirige vers la porte.

-Bien, puisque c'est ton souhait... commence-t-elle à dire.
...Au revoir.

Elle sort donc de la pièce tristement. Sans pouvoir me retenir, je m'écroule sur mon lit en pleurs et m'endors de fatigue.

Jamais personne ne me comprendra. Jamais.

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Cucu mes pintades préférées ! Ça roule ou bien ?
Voici du coup le 1er chapitre de ma toute 1ère histoire. HIIIIIIIII JE SUIS TROP FIÈRE !

Bisous !

1180 mots