Notre précieuse vie

Chapitre 12

PDV: Natsu

-BIIIIP !! BIIIIIIIP !! BIII-

- FERME-LA PUTAIN ! Je crie en envoyant valser le réveil à l'autre bout de ma chambre.

Mauvaise idée. Il recommence à sonner avec ce même bruit strident, m'obligeant à me lever pour l'éteindre avec un peu plus de douceur, suivi d'un coup de pied plus douloureux pour moi que pour le réveil.
Je soupire, puis commence à m'habiller simplement: t-shirt, sweat et jogging. Ensuite, je sors de ma chambre pour rejoindre la cuisine. En  y entrant, j'aperçois ma mère avec mon petit-déjeuner habituel dans ses mains. Je m'arrête devant elle et la regarde étonnée. Elle me le tend, et je m'en saisis.

- Que me vaut l'honneur de mon petit-déjeuner préparé par ma maman chérie ? Je demande, un sourire moqueur.

- Le fait que tu ne sois pas pour une fois en retard. Me répond ma mère avec une mine blasée, même si je crame un faible rictus qu'elle essaye de cacher.

Je lui souris sincèrement et pars m'installer sur la table de la salle à manger où Wendy dort, sa tête dans son bol de lait.

- Oh ! Wendy ! Dis-je en tapant doucement l'arrière de sa tête.

- AH ! QUOI ?! S'écrie la concernée.

Elle relève brusquement la tête, déboussolée, et une trace de lait sur toute sa joue gauche est présente. Elle me lance un regard, et me regarde surprise.

- Oh, salut Natsu... Ma salue ma petite sœur d'une voix ensommeillée.

- Tu fais pitié. Je lui lance devant son air d'incompréhension.

Je lui montre sa tache de lait, et elle part vite l'essuyer. Je jette un coup d'œil à ma montre: 7:34. Les cours commencent à 8:00. Parfait !
Je continue mon petit-déjeuner, serein.

*Ellipse*

Oh putain, je suis dans la merde !! Il est 7h50 et je suis à peine sorti de la maison !! Je prépare mon sac à la va-vite, mais je m'arrête soudainement.

"Je dois mettre quoi dans mon sac, en fait ? Rien, du coup, puisque c'est la rentrée, non ?"

Je hausse les épaules, et vide mon sac en le renversant sur mon lit sans délicatesse.

- Nom de Zeus ! 7h54 !

Ni une ni deux, je sors de la maison à la vitesse de l'éclair et cours le plus vite que mes jambes me le permettent, comme si je faisais une course contre Usain Bolt.

J'arrive à 4 pattes devant l'entrée du lycée, suffoquant comme bœuf mourant en manque d'oxygène. Je passe devant le pion qui s'apprêtait à fermer le portail et qui m'observe, étonné et interrogatif. Quand j'arrive dans dans la cour, je remarque d'abord son immensité avec émerveillement: de part et d'autre sur le champ de béton, des bancs et des tables de ping-pong bien entretenus sont placés sous des arbres qui, à mon grand étonnement, sont en abondance. À côté de la cour et reliés à celle-ci, des terrains de football, de basketball et de tennis ont été construits. Je pense qu'ils sont accessibles pendant les récréations. Un peu plus à l'écart se trouve une piste d'athlétisme qui sert sûrement pour les cours de sport.