ANNABELLE

𝟑 | 𝐀𝐧𝐧𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞.

Annabelle Ace ; Le lendemain.

— Spider !

Qui aurait pu croire qu'un jour, je gémirais le prénom de mon meilleur ami ?

Mais tout cela me semble irréel. Ses mains descendent le long de mes hanches, traversant ma poitrine délicatement. Son souffle chaud qui s'étale contre mon cou me provoque des frissonnements.

Alors que sa tête repose sur mon épaule, son torse vient plaquer mon dos contre le mur qui se trouve derrière moi. Il vient retirer mon pull-over afin d'avoir une meilleure vue sur mes seins, le sourire aux lèvres.

— Bordel, Annabelle...

Il ne peut pas s'empêcher de regarder mon buste qui est seulement recouvert de mon soutien-gorge. Ma respiration s'accélère à cause de son expression de désir envers moi.

Il finit par monter ses yeux noirs remplis d'envies jusqu'à mes lèvres, ses bras entourant mes hanches. Je suis désormais sa prisonnière, sa soumise. Et en voyant comment il réagit, il a l'air d'aimer ça.

— Es-tu sûr que c'est juste, ce que nous faisons ? demandai-je d'une petite voix.

— Honnêtement, non.

Spider souffle un coup et descend son regard vers mes lèvres.

Alors dans un élan, il continue :

— Mais putain, qu'est-ce que j'en ai rien à foutre de savoir ce qui est juste ou pas si c'est pour toi.

C'est sûr ses dernières paroles que ses lèvres s'écrasent passionnément sur les miennes. Nos langues s'entremêlent pendant que nous ne faisons plus qu'un.

Son torse se retrouve collé à ma poitrine et je ne peux pas m'empêcher de sentir son cœur battre au même rythme que le mien.

Les murmures de nos cœurs battant à l'unisson remplissent l'air de désir. Les lèvres de Spider effleurent doucement les miennes, déclenchant une vague de passion qui nous consume tous les deux.

Notre baiser devient plus profond, plus passionné, comme si on cherchait à fusionner en un seul être. Nos corps se pressent l'un contre l'autre, chaque contact électrisant notre peau et faisant monter en nous un désir ardent.

Je finis par retirer mes lèvres des siennes dans l'objectif de reprendre mon souffle. Nos cheveux noirs finissent décoiffés à cause de nos intimes touchés.

Pendant qu'il souffle un bon coup, il me murmure :

— Tu vas être en retard, Annabelle...

Je fronce les sourcils pendant que mon regard se tourne vers la lune qui éclaire le ciel. Je rétorque :

— Comment ça en retard ?

Il ricane :

— Réveille-toi, idiote.

***

Dans un élan de surprise, je me réveille avec la respiration saccadée et le front mouillé. Je réalise rapidement que tout cela n'était qu'un rêve. Spider n'est pas avec moi, et je suis encore habillée.