𝟒 | 𝐒𝐩𝐢𝐝𝐞𝐫.

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Spider Heart ; Dans la soirée...

— Ne me tuez pas, je vous en supplie !

C'est avec un immense plaisir que mes yeux s'abattent sur la fille qui a essayé de s'asseoir à côté de moi il y a quelques heures. Je ne supporte pas que d'autres filles m'approchent, car je sais qu'Annabelle ressent de la jalousie en elle.

Je me retrouve dans la chambre de ma victime en pleine nuit. Mon visage est recouvert d'un masque noir où seul mes yeux sont découverts, même si je porte des lentilles de couleurs différentes pour être méconnaissable. Malgré son air effrayé, je ne ressens aucune pitié. Elle a un comportement tellement mauvais à l'université, c'est à croire si elle serait plus folle que moi.

Elle a déjà harcelé plusieurs personnes et elle a essayé d'agresser sexuellement un garçon ; Heureusement qu'Annanelle était là pour le défendre.

Ma victime, se nommant Marie, est actuellement à genoux devant moi. Cela fait plus de dix minutes qu'elle me supplie en m'agrippant les cuisses, on dirait presque un film pornographique.

— Je vous en supplie, ne me tuez pas ! Je vous promets que je suis gentille !

— Suce ma queue toi, lui crachai-je avant de planter mon couteau entre ses deux seins.

Son corps finit par tomber au sol, son sang s'étalant tout autour d'elle pendant que mon arme reste là où elle est. Alors que je comptais retirer mon masque pour prendre l'air, une voix féminine m'interrompt :

— C'est quoi ce bordel ?!

Je sursaute sans m'en empêcher pendant que je soupire de soulagement car je ne suis pas à découvert. 

Je me retourne vers la femme qui se trouve à la fenêtre. Dans la plus grande des surprises, je peux voir qu'elle porte également un masque noir, comme le mien.

Impossible pour moi de savoir qui elle est à cause de la pièce plongée dans le noir, où seul la lune nous éclaire. Nos yeux ne se lâchent pas d'une seconde pour essayer de déchiffrer nos identités.

Elle aussi, elle possède une arme. Elle a une batte de baseball dans sa main droite, mais ce n'est sûrement pas sa seule arme vue le couteau qui s'échappe de sa poche.

— Qui es-tu ? demandai-je en forçant un maximum sur ma voix pour ne pas être identifiable.

La femme à la fenêtre rigole, comme si elle se moquait de moi. Je fronce les sourcils face à sa soudaine réaction. Elle se racle la gorge en forçant également sur sa voix :

— Tu n'as pas besoin de savoir qui je suis. Retiens juste que je vais te tuer, et brutalement.

Dans un élan, je reprends rapidement le couteau que j'ai planté il y a quelques minutes. Malgré les gouttes de sang qui éclaboussent le sol, je m'approche doucement d'elle dans une situation défensive. 

Quand j'arrive à quelques centimètres d'elle, je m'arrête pour ne pas créer un malaise entre nous. J'empoigne fortement mon arme pour être sûr de prévoir ses mouvements. Elle passe sa main sous son masque, ajustant quelque chose qui est sur son oreille.

— Et quand vas-tu me tuer ? questionnai-je d'un ton ironique, sachant très bien que je serais celui qui le fera.

Elle hausse les épaules et répond en soufflant :

ANNABELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant