Chapitre 4:pov Mason

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————-MASON—————

On resta comme ça pendant des heures, mais je regardai mon téléphone et vis seize appels manqués de ma mère et vingt appels manqués de mon père.

• Oh non, je suis dans la merde.

Je me levai vite, sans faire mal à Bella, et je répondis à un message en même temps.

Papa :
MASON REESE, OÙ ES-TU ?
Moi :
J'étais chez ma copine, papa.
Papa :
Et tu ne nous préviens pas ? On a eu une peur inimaginable !
Moi :
Excuse-moi, je rentre à la maison et ma copine vient ce soir pour le dîner, n'oubliez pas.
Papa :
Moi et ta mère n'avons pas oublié, ne t'en fais pas. Fais attention sur le retour.

J'ai lu le message puis envoyé un message à Bella.

Moi :
Bella, j'ai dû rentrer, mais je t'attends ce soir chez moi à 19h30. Mets une robe pour faire bonne impression !
Bella :
Je ne suis pas conne non plus, t'inquiète pas, je gère.

En lisant le message de Bella, j'étais plutôt inquiet. Si mes parents ne l'aimaient pas, je serais obligé de me fiancer à Charlotte, et je n'en avais aucune envie.

Le soir arriva à grands pas. La sonnette retentit, et j'allai ouvrir la porte. Je vis Bella avec une longue robe noire en satin. Elle avait bouclé ses longs et beaux cheveux blonds et avait mis une veste en jean grise pour cacher ses bras. J'en restai bouche bée.

• Wow, tu es magnifique, Sunrise. Tu ressembles à un magnifique coucher de soleil.
• Merci, monsieur, dit-elle en jouant le jeu à la perfection.
• Père, Mère, je vous présente Bella, ma copine, dis-je intimidé.
• Enchantée, monsieur et madame Reese. C'est un honneur pour moi de rencontrer les parents de mon merveilleux copain !

Je n'en croyais pas mes yeux ; elle jouait le rôle comme si nous étions réellement ensemble. Elle était si à l'aise dans son rôle de fausse copine.

• Bon, Bella, viens, je t'emmène dans ma chambre.

Je conduisis Bella dans ma chambre, et elle s'assit sur mon lit en regardant mes affaires.

• Tu regardes quoi, Sunrise ?
• Tes affaires.

Puis elle se leva en direction de la bibliothèque.

• TU AS UNE BIBLIOTHÈQUE !! dit-elle toute heureuse.
• Oui, ça fait longtemps. Blaire n'est pas venue ?
• Non, elle est chez ma tante pour une semaine. Elle n'a pas école à cause de je ne sais pas quoi, donc la tante l'a prise chez elle.
• Ok !

Je me rapprochai de Bella puis je la tins en mettant mes mains sur ses hanches. Elle se retourna vers moi. Je décidai de la plaquer contre le mur, et nos visages se rapprochèrent de plus en plus.

• Ne joue pas avec le feu, mon ange... dis-je.
• C'est toi qui me fais perdre le contrôle de moi-même, Sunrise. Tu es parfaite, putain.

Je vis que ça la déstabilisait, et elle commença à détourner le regard en rougissant, alors je décidai de continuer.

• Tu es tellement attirante, Sunrise.
• Mason, arrête...
• J'ai envie de toi, Sunrise, comprends-le.
• Tu me saoules ! dit Bella.

Deux secondes après, elle se rapprocha de mes lèvres pour les embrasser, mais elle se décala en rigolant.

• Monsieur Reese est attiré par moi. Dis donc, quelle chance j'ai d'avoir un charme aussi merveilleux, dit-elle d'un air moqueur.
• Ta gueule, Bella... dis-je, déstabilisé.

Nous sortîmes de la chambre comme si rien ne s'était passé. Cinq minutes passèrent, et nous nous mettions tous à table.

• Sinon, Bella, que veux-tu faire comme métier ?
• Eh bien, je voudrais bien être autrice de poèmes.
• Intéressant, répondit monsieur Reese.

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