Chapitre II.

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Parfois j'ai peur sans raison.

Mais il m'a rendu comme ça, et c'était mon destin.

Ce jour-là, j'ai crié un peu trop fort. Assez suffisamment pour que la moitié de ma vie s'écroule comme un château de cartes.

Je le déteste, je le hais, il a failli détruire ma vie.

Mais comme je le dis, c'était mon destin, que je le veuille où non. Personne ne peut changer son futur, et ni connaître les suivants obstacles de la vie. Le chemin est long, rude, dangereux, et je me suis blessé.

Une blessure qui restera sans doute à vie.
Au fil du temps, on s'habitue, mais certains ne l'acceptent toujours pas. Et je fais partis de ces gens là.
Les longues soirées froides en famille, crier de joie en voyant son idole passer juste devant nous, chanter à en perdre l'haleine, tout cela, c'est fini. Même sangloter bruyamment me manque car, se n'est pas seulement en laissant échapper des perles salées qu'on calme la douleur.

J'ai refusé, j'ai pleuré, mais ça n'a pas ramener ma voix. Je n'ai pas accepter d'apprendre la langue des signes ni d'aller dans un lycée spécialisé. Me voici donc dans cet endroit où sans doute personne n'est dans le même cas que moi. Ces personnes qui ont sûrement eut un parcourt difficile mais pas plus que le mien. Le chemin d'une vie est est dur, mais reste beau à sa façon. Grand soleil éclatant, quelques roses qui nous blessent, chaleur étouffante mais supportable.

Chaque chemins sont différents, mais parfois, j'ai l'impression que mon soleil à moi est une étoile en fin de vie. Une supernova en implosion, quel beau spectacle n'est-ce pas ? Mon étoile à moi n'est pas mourante, mais je sens qu'elle ne brille plus aussi fortement qu'avant. Comme une ampoule qui manque d'énergie mais qui risque d'exploser. Même si je ne le veux point, un jour, je m'éteindrais complètement. Je ne serais plus présent dans ce ciel étoilé, la nuit serait morte comme le jour. Mais personne ne remarque une étoile en moins entre des milliards d'autres qui continuent de briller.

Même si nous n'arrivons pas à atteindre la lune, les étoiles ne sont pas forcément nécessaires pour nous consoler. Tu peux continuer de briller, de sourire comme si de rien n'était alors que tu peux t'éteindre à tout moment. Mais moi, je ne me suis jamais éteins.
Je suis tomber dans une dépression, mais pas n'importe laquelle.

La dépression souriante.

Le fait de sombrer dans le noir comme la nuit mais qu'au jour, nous sourions comme si de rien n'était, comme si tu n'avais pas pleurer toutes les larmes de ton corps silencieusement, comme si tu n'avais pas d'idées plus sombres que l'espace. Qu'au jour tu es le soleil mais qu'à la nuit tombée, tu n'es ni la lune, ni la nuit. Seulement ces nuages qui pleurent jusqu'à disparaitre complètement pour laisser place au soleil toujours aussi brillant.

Les semaines sont passées, et il a commencé à pleuvoir tout les jours. Le soleil était éteint, fuyant l'orage qui grondait en moi.
Mes parents l'ont découvert et m'ont aidé à sortir de cette dépression. J'étais devenu insociable, mais j'ai très vite changé. Je ne pouvais peut-être plus parler, mais je n'étais pas sourd. Alors j'ai commencé à écrire plus souvent que d'habitude et élargir mes fossettes sincèrement devant mes parents ainsi que ma sœur. Nous sommes restés heureux, comme ça, jusqu'à la fin des vacances d'été pour affronter la rentrée. Bien sûr, j'étais dans un lycée coréen mais ça ne pouvait pas m'empêcher de stresser. Je sais qu'en levant la main je n'ai qu'à écrire sur une ardoise pour montrer ma réponse et écrire dans mon calepin beige pour discuter avec les gens. Mais qu'en est-il pour se faire des amis ?

The Stars [Taekook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant