The Stars [Taekook]

Chapitre VII.

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Les larmes qui coulent à l'intérieur sont plus difficiles à sécher que celles de l'extérieur.

Ces perles d'eau glissaient le long de ma chair, transportant avec elles le poids énorme de ma souffrance.
Je pensais les avoir essuyées depuis longtemps.

Apparemment, non. La souffrance nous suit malheureusement partout, même les personnes les plus heureuses.
C'est fatiguant.

Mes sanglots sont incompris. Non, ce n'est pas la colère, la joie, la tristesse, la peur, ni le choc. C'est la douleur.

"La douleur physique ?" m'avait proposé mon médecin, après m'être fait tabassé jusqu'à avoir une clavicule cassée à cause d'un retard.

Non !

J'ai mal au cœur.

Mais ça, personne ne peut le comprendre. Car dans le monde à chacun, même si l'un voudrait s'incruster dans un autre, il ne comprendra pas ce monde.

Car ce n'est pas son monde.

Personne d'autre que nous-même ne peut comprendre totalement au fond de notre cœur.
Un peu, peut-être, mais jamais totalement.

Et ça, ça fait encore plus mal.

Si Jimin est une étoile, Jungkook l'est aussi, ma famille y compris, Namjoon, Seokjin, Hoseok et Yoongi le sont donc aussi...

La liste est longue.

Et les autres soleils ?

Et la lune ?

Et le ciel ?

Et le soleil de notre système solaire ?

Les galaxies ?

L'Univers ?

L'infini ?

Qui sont ils ?

Mon étoile s'appelait Stella, Stella s'appelait donc Étoile et Étoile s'appelait Étoile.

Et le soleil ?

Bah Étoile.

Et mes harceleurs s'appelaient Harceleurs, mais ces harceleurs sont des humains.

De fausses étoiles qui m'ont fait oublier l'existence de la nuit polaire qui elle, m'attendait impatiemment.

Tout le monde peut être faux ?

Ou est-ce seulement moi, soleil en panne, qui clignote un peu trop fort.

Je vrille.

Je vrille mais je me tiens, je me retiens mais je n'y arrive pas.

Je n'arrive pas,

et je ne veux pas.

Mais ça sort.

— Écoute...

Sérieusement, comment puis-je me mettre dans cet état là pour un ridicule souvenir ? Les autres réagiront-ils comme moi ? Ou je suis juste trop sensible mais que les plus sensibles que moi ne se mettent pas à faire une crise d'angoisse comme je suis entrain d'en faire ?
Je suis perdu.

Putain, j'en sais strictement rien. J'en sais rien, comme eux ne savent rien de moi. Ce qui est normal : ils ne m'ont jamais rencontré comme je ne les ai jamais vu. L'être humain ne peut pas être partout.