Chapitre 2

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Une heure plus tard. La journée touche à sa fin, ils ont enfin terminé leurs tâches administratives et l'équipe se retrouve dans la kitchenette pour boire un verre. La bonne humeur et la décontraction sont de retour, ils sont soulagés d'être arrivés à bout de cette affaire. Alors que les discussions vont bon train, Florence fait un signe de tête à Pascal pour qu'il la retrouve dans son bureau. Il lui répond d'un simple sourire et d'un hochement de tête, puis chuchote quelque chose à Jean-Paul. Celui-ci acquiesce et chacun part de son côté. Jean-Paul file dans les vestiaires tandis que Pascal rejoint le bureau de Florence.

Il arrive à sa porte, Florence est assise à son bureau et penchée sur un document. Elle ne l'a pas entendu arriver, Pascal l'observe. Seulement éclairée par sa lampe de bureau dont la luminosité au ton doré semble l'envelopper, il la trouve encore plus belle, les boucles qui entourent son visage brillent comme de l'or. Il pourrait rester une éternité rien qu'à la regarder mais Jean-Paul arrive déjà avec l'enveloppe.

- Tiens ! Dit-il en lui tendant l'enveloppe.

Florence relève la tête et aperçoit Pascal et Jean-Paul dans l'encadrement de sa porte.

-Merci, Jean-Paul ! Réplique Pascal.

- Faudra que tu m'expliques un jour. Murmure ce dernier en s'éloignant et en lui faisant un clin d'œil.

- A toi aussi, une bonne soirée ! Le salue Pascal d'un geste de la main.

- Je peux ? Demande-t-il à Florence afin de pouvoir entrer dans son bureau.

- Je vous en prie, Capitaine. Lui répond-elle avec le sourire.

Pascal avance, ferme la porte derrière lui puis approche du bureau. Il fixe Florence quelques secondes puis tend le bras.

- Tenez, je vous laisse l'ouvrir et me donner votre papier.

Elle non plus n'a pas lâché son regard et n'a rien perdu de son sourire. Elle attrape l'enveloppe et l'ouvre délicatement. Elle le quitte le temps de trouver le bon papier et le lui tend tout en retrouvant les billes noisette qui la dévorent du regard.

- Je vous laisse lire.

Il énonce à voix haute :
- Pendant deux semaines, un café tous les matins. Ok, ça c'est facile, long et sucré. Le lavage de votre voiture une fois par semaine, c'est dans mes cordes aussi.

Florence sourit à l'énoncé des premiers gages.

Pascal déplie enfin le bas du papier pour y découvrir le troisième gage de Florence. Tout à coup, ses yeux s'arrondissent et restent figés quelques secondes sur ce qu'il lit.
Le cœur de Florence s'emballe, elle se demande si elle a bien fait puis se dit qu'après tout ce n'est qu'un gage. Pascal lève doucement la tête vers elle, son regard semble l'interroger pour savoir si c'est une blague ou non. Florence sourit mais parait un petit peu embarrassée. Ce n'était peut-être pas une bonne idée, en fin de compte. Pascal finit par sortir de son mutisme et lit le dernier gage.

- Et votre dernier gage, c'est donc.... un baiser par jour ! Vous... vous êtes sûre ?

Elle fronce les sourcils et le regarde un instant.

- Non... commence-t-elle en se levant. Non, vous avez raison, c'est trop, donnez-moi le papier, je vais corriger ! Continue-elle tout en faisant le tour de son bureau pour reprendre le bout de papier des mains de Pascal.

- Ah non, non, non ! Fait-il en se reculant et en éloignant son bras aussi loin d'elle qu'il le peut. Vous l'avez écrit, c'est trop tard. Je suis bon perdant, j'honorerai mes gages, moi ! Conclut-il d'un air taquin.

- D'accord, comme vous voulez ! Vous commencez lundi ?

- Et pourquoi pas dès demain ? Plus vite je commence, plus vite je termine. Dit-il avec un clin d'œil.

On parie ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant