- Je ne pensais pas vous revoir si vite, Pascal, vous…. S’arrête-t-elle soudain. Ah mais c’est toi, Jules ? Qu’est-ce que tu fais là ? Demande-t-elle étonnée et confuse.
- Pascal ? Mais qu’est-ce qui se passe entre vous deux ?
- Mais rien du tout ! Qu’est-ce que tu imagines ?
- Je n’imagine rien, Maman, je constate seulement qu’il est chez toi tous les week-ends. Précise-t-il en entrant.
Florence referme la porte et suit Jules jusque dans la cuisine.
- Ecoute, Jules, je n’ai pas d’explications à te donner mais comme tu le sais déjà, je suis de nouveau seule depuis un moment maintenant et il y a certaines choses que je ne sais pas faire seule justement. Pascal et moi sommes collègues et amis et oui, c’est à lui que je demande quand j’ai besoin d’aide, comme pour ma voiture la semaine dernière.
- Ah oui ! Et c’était pourquoi cette fois-ci ? Demande-t-il, curieux.
- Heu… J’avais un problème avec heu… mon chauffe-eau. Bah oui, plus d’eau chaude un week-end, c’est con ! Tente-t-elle de répondre, un peu embarrassée.
- Ah oui ! Ce n’est vraiment pas de chance, hein ! Mais je suis là, moi aussi !
- Mais oui, mon chat, mais Toi, tu as Lili et vous devez passer du temps ensemble. Pascal m’a simplement proposé ses services si j’ai besoin.
- Mmm… Non, mais ne te justifie pas, ma petite maman. Vous êtes tous les deux des adultes responsables et qui plus est célibataires ! Vous auriez tort de ne pas en profiter…. Depuis le temps !
- JULES !!! Ça suffit ces insinuations, il n’y a rien entre Pascal et moi. C’est compris !
- Ouh là ! Ne t’énerve pas. Je disais juste ça comme ça.
- Dans ce cas-là, ne dis rien !
Elle tourne les talons pour repartir vers le salon puis change d’avis et revient vers Jules.
- Et au fait, pourquoi tu es là ?
- Je viens récupérer des affaires dans ma chambre.
Il file dans sa chambre tandis que Florence retourne au salon. Elle s’écroule dans le canapé et son esprit se disperse à nouveau.
Alors que Jules passe devant la salle de bain dont la porte est restée ouverte, il aperçoit une bouteille de parfum aux apparences plutôt masculines, il s’approche et s’empare du contenant pour en sentir le parfum. Pas de doute, c’est bien celui de Pascal mais que fait cette bouteille dans la salle de bain de sa mère ?
Il file à sa chambre, récupère les affaires dont il a besoin et retourne au salon. Quand il arrive face à sa mère, il la retrouve les yeux dans le vide, perdue dans ses pensées et l’air un peu triste. Il s’assoit sur la table basse face à elle, ce qui la fait sortir de ses pensées. Elle affiche un sourire mélancolique.- Tu as trouvé ce que tu cherchais, mon chat ? Lui demande-t-elle en se redressant.
- Oui, oui. Dit-il en lui prenant les mains. Ça va, ma petite maman ?
- Ça va, chéri. Répond-elle d’un ton las.
- Ecoute, maman, je vois bien qu’il y a un truc qui te tracasse.
- Mais non, je t’assure, Jules, tout va bien. Tente-t-elle avec un sourire qu’elle pense convaincant.
- Bon, je sais que ça ne me regarde pas mais… tu ne crois pas qu’il serait enfin temps que vous vous parliez… sincèrement…
- Jules…
- Non, maman, écoute, ça fait des années que vous vous tournez autour. Jusqu’ici, il y a toujours eu un truc pour vous empêcher de tenter quelque chose mais là, tu n’as plus personne, lui non plus, c’est un signe.
VOUS LISEZ
On parie !
FanfictionCassandre et Roche n'en n'ont toujours pas fini avec leurs histoires de paris... jusqu'à quand ?