Noʻonoʻo (Imagination)
Le 5-0 enquête sur la mort d'un écrivain sur le point de publier son dernier roman, sans s'attendre à ce que ce meurtre soit un vrai coup de théâtre.
Chin et Kono arrivèrent à l'aéroport. Ils avaient Ortiz en vue, et savaient qu'il n'avait alors plus aucune chance de monter dans son avion. Ils commencèrent à le courser, et celui-ci sortit une arme et commença à tirer. Chin et Kono firent de même, en faisant bien attention de ne pas lui tirer une balle qui lui serait fatale. Tous les deux aussi étaient conscients que certains points manquaient à l'enquête. Chin alors s'arrêta de courir et, de son sang-froid légendaire, il tendit son bras droit et tira une balle, qui termina dans le genou du meurtrier. Celui-ci termina à terre, démuni car il avait fait tomber son arme dans sa chute. Kono arriva à sa hauteur, dégagea l'arme d'un coup de pied pour éviter qu'il ne la reprenne, puis attendit que Chin lui passe les menottes.
- Cette fois-ci, t'as plus personne pour te défendre.- déclara Chin en le forçant à se lever malgré la douleur.
- Putain fais gaffe !
En l'entendant râler, Kono n'hésita pas à appuyer sur la détente en visant le mollet d'Ortiz. Celui-ci hurla et essaye de se défaire de l'emprise de Chin, en vain.
- Ça, c'était pour Danny.
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Steve et Chin étaient dans la salle d'interrogatoire avec Ortiz, qui ne faisait que de se plaindre de la douleur des plaies par balle. Il avait rapidement été soigné, mais aucun antidouleur ne lui avait été donné.
- Tu sais que t'es coincé, Owen ?- demanda Steve, en question rhétorique.- On a retrouvé l'arme du crime dans ta chambre. C'est ça que tu voulais récupérer avant de renverser mon coéquipier ? C'est pour ça que t'as autant attendu au lieu de t'enfuir ?
- Qu'est-ce que ça peut te foutre ? T'as tes preuves, comme tu l'as dit. Qu'est-ce qu'on fait ici ?
- Où est l'ordinateur de Barney Reese ?- demanda Chin en s'approchant de manière menaçante.- Et pourquoi il était si important pour toi ?
- Pourquoi vous voulez savoir ça ?
Ortiz savait qu'il était foutu, mais il voulait absolument faire tourner le 5-0 en bourrique. Seulement, Steve savait pertinemment qu'il ne parlerait pas et avait déjà préparé son plan.
- C'est tout à ton intérêt.
- Ah ouais ? Pourquoi ?
- On pense, on est même sûr, que cet ordinateur contient des fichiers vraiment, mais vraiment très compromettants pour Reese. Si tu colabores, on pourra faire passer le meurtre pour de la légitime défense en disant que tu voulais seulement lui voler son ordinateur pour le ramener à la police.
- Qu'est-ce qui me fait croire que tu dis vrai ?
- Reese s'était mis dans de sales affaires. Ça implique des gangs, des gens hyper dangereux.- répondit Chin.- On s'en fou de te relâcher si c'est pour les coffrer eux.
Ortiz y pensa un certain moment, puis finit par accepter.
- Moi je suis pas du tout au courant de ces affaires de gang. Je voulais récupérer son manuscrit, et le lui voler. Ça faisait partie de ma vengeance de base. Le tuer, lui voler son manuscrit et le faire publier sous mon nom.
- Pourquoi faire ?- demanda Steve, perplexe.
- Quand on s'est connus, il y a vingt ans, j'écrivais aussi des bouquins. On écrivait tous les deux au même moment notre premier roman. J'ai eu un contact avec une éditrice qui était prête à publier mon livre. Mais un jour elle m'a appelée pour me dire qu'elle avait trouvé mieux. C'était ce connard de Reese. Il a publié son bouquin et moi plus personne a voulu du mien. Il est devenu riche super rapidement. Quand j'ai appris que en plus il allait empocher un max de thunes, j'ai su ce que je devais faire. Une fois, pas deux. C'est là que j'ai compris ce que je devais faire. Maintenant, l'ordinateur il est simplement planqué dans le coffre de ma bagnole, il y a un faux fond.
Après avoir eu une rapide confirmation de Kono, Steve se rapprocha d'Ortiz et mit sa main sur son épaule.
- Merci beaucoup Owen.
- J'espère que vous tiendrez votre parole. Vous résolvez votre affaire, je suis libre.
- Quelle parole? Je n'ai rien promis. Et ça va être compliqué de résoudre une affaire qui n'existe pas.
Il poussa légèrement le meurtrier qui manqua de tomber, attaché à sa chaise. Celui-ci ouvrit la bouche, stupéfait. Il venait de tomber dans le panneau.
- Maintenant, tu vas pourrir en prison. Et je peux te garantir que mon collègue que t'as essayé de tuer va venir te rapporter des oranges.
- Ouais c'est ça. J'espère qu'il crève !
En moins d'une seconde, le poing de McGarrett se retrouva contre le nez du tueur, qui finalement tomba avec sa chaise. Chin ne l'aida pas. Ils sortirent tous les deux de la salle, le laissant au sol.
- Comment va Danny ?- finit par demander Chin, après avoir entendu la promesse du commandant.
- En fait j'en ai aucune idée. Il est encore en chirurgie. Mais je sais qu'il va s'en sortir, il est fort.
