Nous rions ensemble sur des choses diverses que l'un raconte à l'autre, et inversement. Il était presque deux heures du matin quand nous avons décidé de marcher un peu ensemble dans le parc déserté. Il y a une brise douce, légère et agréable qui me rafraîchissait la figure. Pas l'ombre d'un nuage dans le ciel, et la température était très agréables. La météo parfaite.
La lune est pleine, et elle renvoie la lumière du soleil d'une façon enchantée, comme une lampe torche géante. J'appelle ça des "rayons de lune", car cela me rappelle les levers de soleil avec ses rayons, sauf que là, il s'agit de la lune. Quand je marche à l'extérieur dans ce genre de moment, j'ai l'impression que la véritable moi recommence à vivre. Jusqu'ici, je n'ai jamais fait de promenade nocturne avec qui que ce soit.
Et je suis très heureuse que la toute première personne soit William, même s'il est sous une forme de lapin-robot délabré. Mais cela ne me déplaît pas vraiment.
En parlant de lui, je l'aperçois me fixer du coin de l'œil, et je sais qu'il est en train de sourire. Je tourne ma tête vers lui en m'arrêtant dans ma marche, lui prêtant ainsi toute mon attention. Il s'arrête également pour me faire face.
Moi: "Qu'y a-t-il ? Ai-je une tâche sur le visage ?" Lui demandais-je par un air distrait, le ton à peine rieur.
Springtrap: "La lumière renvoyée par la lune est comme un projecteur de scène naturel, et il fait de toi un être ravissant." Dit-il doucement.
Je lui adresse un sourire touché de joie, puis l'idée me vient de le taquiner.
Moi: "Ne le suis-je pas déjà durant la journée ?" J'ai pouffé de rire à la première syllabe.
Il me regarde pendant un instant, comprenant que je cherche simplement à le faire marcher, et il détourne la tête de ma direction, levant les yeux au ciel. Mon intuition perçoit un sourire presque rieur face à cette taquinerie. Puis il me regarde à nouveau.
Springtrap: "Bien-sûr que si." Je ricane doucement à l'entente de cette réponse, fière de moi. "Je voulais simplement te faire un compliment sincère, car tu es vraiment ravissante. Plus je te regarde, plus je me rends compte que tu l'es encore plus."
Revenant peu à peu à une réaction sérieuse, je lui souris une nouvelle fois, et je parie que les étoiles du ciel se reflète dans mes yeux à cet instant, car Springtrap semble contempler mon regard. Le sien est dans le mien, et le mien est dans le sien.
Puisqu'il m'a fait un compliment touchant, je vais essayer de lui en faire un aussi.
Moi: "Le soir de notre véritable rencontre, quand je t'ai vu à travers la vitre de ce bureau, j'avais peur." Je fais une mini pause avant de reprendre directement. "Mais aujourd'hui, quand je te regarde, ce n'est plus du tout pareil." J'ai posé ma main droite sur sa joue gauche, et la caresse de mon pouce. Je lui souris. "Ton apparence ne me fait plus peur. Elle m'intrigue, mais elle ne me fait plus peur." Par surprise, ses yeux s'agrandissent à l'entente de cette affirmation. Je passe ensuite ma gauche sur son dos pour y faire des caresses affectueuses. "Chacun des trous présents sur ta carcasse métallique me font penser à chacune des merveilles que je vois en te regardant."
Il me regarde d'un air peu dubitatif, cherchant à savoir si je viens bien de dire ce que je pense ou non. Il n'est pas sûr de lui, car il a toujours douté de lui-même par rapport à l'effet qu'il me fait lorsque je le regarde.
Moi: "Tu n'as plus besoin d'en douter. De toute façon, je connais très bien l'effet que ça fait quand notre compagnon amoureux nous fait un compliment qu'il ne pense pas. Et je ne te souhaite pas ça." Lui dis-je en hochant la tête. "Et tout ce que je viens de te dire vient de mes plus chaleureuses émotions envers toi."
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Énergies mortelles | Springtrap x Reader [🇲🇫]
FanfictionUne fille ordinaire, nommée Sacha Walter et âgée de 28 ans, se retrouve subitement sans emploi. Plus tard dans la journée, alors qu'elle vérifiait si sa boîte aux lettres lui en conservait, il n'y avait rien. Rien, si l'on ne comptait pas le journa...