Chapitre 52: Discussions et paroles

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Moi: "Tout ceci est ridicule." Grogné-je presque faiblement.

Malgré la nouvelle que ce connard nommé Henry vient de me faire, je parviens à trouver la force de me lever de cette fichue table sur laquelle j'étais allongée. Peut-être depuis des heures. En tout cas, ils ne m'ont pas pris qu'un peu de sang. Et je le sais, puisque je me sens affaiblie. J'ai un mal de crâne qui me donne des vertiges, j'ai du mal à tenir l'équilibre au point où je m'étale au sol à peine levée de la table, et c'est comme si mes muscles ne pouvaient plus fonctionner.

Henry: "Dit la fille qui se permet de tenter de faire foirer nos plans." Je peux entendre ses lèvres étirer un sourire narquois pendant qu'il parle. "Quelque chose me dit que tu connais celui que nous cherchions. Sais-tu ce qu'il a fait, avant ta rencontre ?"

Je tente de me relever, et l'effort me fait grogner, de plus que ce con ne fait que m'énerver en me parlant.

Moi: "Je le sais, mais je ne dirais pas où il est." Je souffle avant de me tenir à la table pour me relever et tenir sur mes deux jambes. "Vous perdez votre temps avec moi."

C'est un silence qui suit avant que j'entende un rire presque moqueur de l'autre côté. Il se permet de se moquer de moi, ce connard de première classe !?

Attends, à moins que...

Henry: "Ça, c'est certain." Dit-il simplement, le ton glacial résonnant dans toute la pièce où je me trouve.

Mes yeux se posent sur le miroir, à la zone où mes oreilles me disent qu'il se situe derrière cette barrière de glace qui nous sépare, là où lui peut me voir clairement, alors que moi non. Le silence s'installe dans les deux pièces, et fait couler les secondes qui suivent.

Moi: "J'espère pour toi que cette vitre est assez solide pour les animatroniques, parce que si elle ne l'est pas, je pourrais facilement la briser et passer mes mains autour de ton cou." Je marque une petite pause. "À moins que vous ne fussiez pas assez intelligents pour la rendre solide ? Si vous vouliez ces interrogatoires avec elles, vous deviez vous préparer aux scènes violentes."

Ne me demandez pas à quoi je joue, ça ne sert à rien, je ne vous répondrais pas. Dites-vous simplement que je veux gagner du temps.

Henry: "Les personnes qui se trouvent de mon côté devaient être les seules qui seraient protégées contre ces créatures sauvages et inhumaines." Mes yeux s'arrondissent, et je pourrais presque l'entendre pouffer de rire. "Alors ouais, on a pensé à tout pour notre sécurité."

Mais alors ça veut dire que... Putain, c'est encore un plus gros connard que ce que je pensais !

Garde ton calme, Sacha. Ça ne sert à rien d'essayer de le tuer. Tu te ridiculiseras, et tu ne veux pas lui donner ce plaisir.

Moi: "À quoi servaient ces interrogatoires ?"

Encore une fois, je l'entends pouffer de rire. Je déteste quand on se fout de ma gueule. Je déteste ce mec.

Henry: "Mike dit que tu es intelligente, alors sers-toi de ton cerveau pour trouver les réponses à tes questions."

Je soupire en détournant le regard d'un air exaspéré. Il m'énerve à faire son mec mystérieux très méchant hyper con, mais ça ne sert à rien de s'emballer pour ça. Il ne me faut pas plus d'une seconde pour réfléchir à ma propre question.

Moi: "Tu dirais que c'est pour mieux les connaître. Michael dirait que c'est pour vous assurer que leurs âmes sont toujours là." Je croise les bras en m'appuyant sur la table, mon regard se posant de nouveau sur la zone du miroir où je pense que se trouve Henry. "C'est quand-même curieux de vouloir vous en assurer, alors que vous ne voulez prendre aucun risque qui causerait votre perte."

Énergies mortelles | Springtrap x Reader [🇲🇫]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant