Cassie

1 0 0
                                    

J'ai enfin pu changer de lycée. Je suis à l'internat toute la semaine. Je n'ai pas vraiment d'amies car après des semaines de la rentrée. Tous les groupes se sont déjà formé. Je ne demande pas d'avoir des amies, je demande seulement réussir cette année de seconde. Les amies sa attendra. Les études en premier. La vie lycéenne est de d'abord faire comme rien ne s'était passé et juste dire que finalement ce n'était pas le bon cursus pour toi dans ton ancien établissement. C'est aussi simple que cela. Un peu tirer par les cheveux mais suffisant personne ne te demandera d'autre explication. La vie en internat est comme un chiffon ou un brouillon de ta vie. Tu commets une erreur on t'ignore ça t'a plus d'importance comme au collège. Au moindre mot à coter de la plaque tu étais mal vu. Le lycée tu peux être habillé comme une prostituée personne te jugera et te regardera mal. Comme si tu étais enfin la bienvenue à aller étudier. Sans gêne, sans faille, sans jugement. Ce n'est pas rare dans ce type de lycée de croiser des gothiques, des LGBT, ne peut enfin affirmer qui tu es vraiment.

Mêmedans les chambres, tu peux choisir s'il y a des garçons ou pas dans une chambreremplie de filles. Par exemple, moi ma chambre, on est deux filles et troisgarçons. Il y a Coraline, Liam, Jacob et Connor. Mon lit à moi se situeau-dessus de celui de Liam. Ils ont tous des photos de leurs amis et de leursfamilles sauf moi, je reste avec mes quelques photos de mon poisson rouge. Onmange tous le temps ensemble, on se raconte les potins de notre classe en selavant les dents. La majorité du dentifrice fini sur le miroir. On passetoujours l'odeur de tous nos parfums dans chaque recoin des toilettes, l'airest souvent irrespirable. C'est tellement bien de se sentir de nouveau aimé pardes amis, ne plus être le bouche-trou de ses « soi-disant amis ». En consultantles familles qui ont perdu ce qui on mit fait à leurs vies. J'ai appris quedans leurs chambres plusieurs petites larmes de rasoirs étaient cachées dansdes cadres photo, que ceux où ma tête apparaissait. Les enquêteurs pensentqu'ils avaient tous des envies de meurtre très précise. Je l'avais très biencompris sur le coup. J'y ai réfléchis plus d'une fois. Apparemment leur planétait de me tuer, et leurs plan B, se suicidés. Oui, j'aurais pu mourir.J'aimerais bien d'autre explication mais pour l'instant, ils n'ont pas trouvéplus. C'est déjà largement suffisant, pour me tuer le cœur d'amitié que j'avaispour eux. Maintenant mon cœur d'amitié et limité pour mes amis de l'internat.

To our AngelsWhere stories live. Discover now