Adam

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Mon téléphone vibre, je m'attends à voir la tête de Julian. Mais non, c'est un numéro inconnu qui m'indique sagement que c'est Arthur le père d'accueil de Cassie.

Viens, à la boulangerie dans

Trente minutes, je dois te parler.

J'y répond par un simple « ok ». Pourquoi fixer un rendez-vous dans une boulangerie. J'espère au moins que Cassie y sera.

Je rentre dans cette fameuse boulangerie. Je le vois assis à une table, il me fait un grand geste de la main. Aimable que je suis, je lui réponds. Et viens m'assoir en face de lui :

« -Je dois te parler sérieusement.

-Je suis prêt.

-Je sais que tu as parlé à Cassie avant sa crise cardiaque. Le médecin a dit que c'était dû à un choc émotionnel.

-Donc je suis le fautif dans cette histoire, c'est ça.

-Qu'à tu dis à Cassie ?

-Je lui est juste dis que j'avais enfin quitter mon ex petite-copine. »

Il se lève se rapproche de moi. Et me gifle violemment que j'en tombe au sol. Je me touche le nez, je saigne à coup sûr. Je me relève évite un de ses coups. Je m'excuse rapidement et me dirige vers la sortie. Il m'attrape par la capuche de mon pull. Et me crache à la tête puis m'envoie valser une seconde fois au sol. J'y reste jusqu'à ce qu'il quitte la boulangerie. Personne dans les environs. Personne n'était présents lors de ce règlement de compte. Je sors marche dans la rue. Je le remarque face à une vitrine un flacon rouge en main. Il se l'étale sur le visage. Une fausse blessure. Il se croit donc victime.

Arrivé chez moi je répète le même lavage qu'avec Julian. J'ai quand prit une photo au cas où. On ne sait jamais comme on dit. Je m'allonge sur mon lit. Mon chat lui prend plaisir à me sauter dessus. Je sais qu'elle est rentrée chez Arthur. Je n'ai rien contre lui mais apparemment lui à une dent contre moi. Rien. Je n'ai vraiment rien fait de mal. J'ai quitté Mia dans les règles de l'art. J'ai prévenue Cassie. Mais le choc émotionnel, je ne vois pas. J'étais gentil, je n'ai rien fait. Une lumière clignote par ma fenêtre. Je ne bouge pas, je sais. Carter est en bas avec sa lampe multifonction. Il est prêt à me péter la gueule. Pour quelles raisons ? Une seule façon de le savoir descendre. Je n'irai pas. Il perdra l'envie et repartira chez lui dans son lit douillé.

Disons deux heures après, il en a perdu l'envie. De me défoncer. Une envie incompréhensive. Je me lève et pars direction ma salle de bains. Je lève les yeux vers la pommette de douche, l'eau me fonce droit dedans. Je reste dans cette position environ trente seconde afin de me lasser de ses gouttes qui me tombe droit dans les yeux.

Jepasse ma main devant mes yeux, rien ne te me vient à l'idée à part mettre fin àma vie. Mieux vaut que j'aille me coucher directement. Chasser cela de ma tête. 

To our AngelsWhere stories live. Discover now