Adam

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Ma mère est sortie sirapidement de la chambre que j'ai failli vomir. J'entends son murmure, puis jevois son corps partir. La porte s'ouvre sur Cassie. Je me décompose quefait-t-elle là. Plus elle s'avance plus je pleure. Elle est là en plus de mespensées. J'arrache les fils qui me relient aux machines. Elles sonnent.J'attrape Cassie, la serre dans mes bras... Mais rien de tout ça arrivent...j'airêvé non. Je suis tombé car je ne tiens plus debout. Les infirmiers merelèvent. Me recouche. Cassie se tient à l'autre bout de la pièce, tétanisée.Je ne rêve pas, elle est là. A quelques mètres de moi, du lit, des infirmiers.Elle est là. Je ne rêve pas. Je ne détache pas mon regard d'elle cela fait silongtemps. Que mon regard n'a pas pu la croiser. Mon esprit ne doit passupprimer cette si tendre image d'elle. Plus jamais, je veux revivre ce quej'ai vécu et ce que j'ai fait vivre à ma mère. Elle doit se sentir coupable, dece que j'ai ressenti. Non pas aujourd'hui. Pas maintenant, pas dans sesconditions. Ne pas les faire souffrir était la dernière phrase de Théodora. Jeles ai fait souffrir ma mère, oui. Mon père je n'en ai pas la certaine preuvequi pourrait faire tout changer. Je lui ai fait de la peine, je le détestaislui aussi sûrement. Pas de jaloux. Cassie est là, elle a refusée de prendre mamain. Je pensais que rien n'avait changé entre nous j'ai dû me tromper, Mia.Mia c'est imposé dans ma vie, Cassie en est partie. Je l'ai laissée partir. Jepensais qu'à moi, je n'étais plus concentré sur notre couple. Je suis qu'unp*tain d'égoïste. J'ai pensé qu'à moi. J'ai refusé de penser qu'elle souffraitencore de la mort de ses amis. J'ai fait l'aveugle, je l'ai laissé tomber ànouveau. Peu m'importait. Seuls les mots doux de Cassie viennent me décrocherde mon auto-culpabilité. J'ai à peine le temps de l'admirer qu'elle doit déjàrepartir pour soi-disant un autre rendez-vous, mais chez le dentiste cette foisci. C'était si rapide que je peine déjà à me rappeler de sa couleur de cheveux.Elle était maquillée du gloss et du mascara. Elle portait une jupe longue noiret un pull à rayures. Des chaussures bleues et blanche. Brun, ses cheveux étaitbrun. Ses yeux mi vert mi bleu. Ses cheveux accrochés avec une pince blanche.Elle était parfaite. Je ne lui ai pas dit. Je ne pouvais pas. On n'a presquepas échangé un mot. Je continué de lui parler mais elle ne répondait pas. On nepouvait pas faire comme si rien ne s'était passé. On a provoqué le destin. 

To our AngelsWhere stories live. Discover now