Libellule [Romance Lesbienne]

de camarades à amies

Il est à présent lundi matin, je suis assise en tailleur sur mon lit, en train de fixer le contact d'Abigaël sur mon téléphone. Je n'ai pas arrêté de penser à elle depuis qu'on s'est vu. Et surtout de ce qu'elle m'a dit : "qui a dit qu'il  fallait être pareil pour être amies ?"

Je n'avais jamais réfléchi à ça. J'ai toujours trainer avec Maxime, Lucien et aprile, des gens qui partagent les mêmes goûts que moi... Que ce soit en musique, films, séries, et même nourriture !
Je n'ai passé qu'une après midi avec abigaël, pour le travail en plus. Mais contre toutes attentes, à chaque fois qu'elle déposait ses yeux sur moi, je me sentais bien. Une sensation, de paisibilité...
Tout en continuant de fixer son contact, je clique sur le bouton modifier, puis sur son prénom. Je change le "abigaël lycée" par "Abi". Comme elle m'a demandé de l'appeler la première fois...

Je pense que j'ai été un peu froide samedi, je ne savais pas vraiment comment réagir, parce que, même si je me prétendais le contraire, j'avais envie de la revoir. Ça ne m'était jamais arrivé avec quelqu'un que je venais de rencontrer... Et puis il n'y a pas que ça, quand on s'était parlé à la fin du cours, j'ai rougi. Je ne sais pas vraiment pourquoi...

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-ça ne devrait pas tarder à sonner, il est presque 8h. Dit Lucien en regardant sa montre.

J'étais assise sur mon sac, par terre avec mes potes, le dos calé au mur sal du bâtiment. J'étais dans mes pensées, le regard dans le vide, quand j'entendis une voix familière :

-salut meï !

Je leva la tête et vis juste une longue chevelure noire s'éloigner.

-c'est qui ? Dit april, les sourcils froncé, pas habitué que je côtoie des gens qu'ils ne connaissent pas.

-une amie, j'étais avec elle pour un travail.
Je la regarde au loin s'assoir sur un banc et sortir un livre. Seule.

-meï ? Tu vas où ?!

Je me suis levé, et me dirige vers elle. Instinctivement, comme si nous étions deux aimant, enfin retrouver.

-tu lis quoi ?
Elle relève la tête, observe mes pupilles quelques secondes sans un mot, puis sourie.

-amande
(NDA : c'est un livre que j'ai lu, il est génial)

-amande ? Drôle de nom, comme la forme de tes yeux. Dis-je amusé.

-tu as pris le temps d'observer mes yeux ? Dit-elle d'un sourire malicieux, et tous en continuant de lire.

Je rougis. Je bafouille quelle que mots incompréhensible.
Voyant qu'elle n'obtiendrais pas de meilleure réponse, elle reprit la parole.

-moi aussi je l'ai fais, pas que tes yeux d'ailleurs.

HEIN?!

Elle finit sa phrase.

-tout ton visage.

Oh.

Elle sortit un papier, le posa à côté d'elle, et parti sans rien dire.
J'attrape ce mystérieux papier, le déplie. C'est un dessin, de ? Moi... Fait au fusain je crois. Elle a du me dessiner pendant les cours, quand je dormais. Je sourie, puis le glissa dans ma poche. Et alla en cours lorsque la sonnerie retentit.

Mon premier cours est celui de math, ennuyant à mourir...
J'entre dans la salle de classe, elle est déjà là, à griffonné sur son cahier. Je m'assois juste derrière elle, et pose ma tête sur mes avant bras, eux même à plat sur la table.

Après environ 15 minutes à fixer son dos,  je déchire un petit bout de ma feuille de cours.

Pdv : Abi

Je suis le cour tranquillement, et recopie la leçon. Quand je fis alerté par une petite boule de papier qui atterrit sur ma table. Je l'ouvre et déchiffre l'écriture quelque peu bâclé inscrite.

«Ça parle de quoi amande ?»

Je prend mon stylo plume et écris le sourire au lèvre un petit résumé, pour qu'il rentre sur le papier.

«ça parle d'un jeune garçon, qui depuis sa naissance possède une maladie qui l'empêche d'avoir des émotions. On suis toute son adolescence, et il se passe des truc incroyable mais je veux pas spoilers. C'est un de mes livre préféré, je l'ai lu 3 fois !»
Je lui donne le papier et patiente.

Une vingtaine de seconde plus tard, une nouvelle boulette roule sur mon cahier.

« 3 FOIS ?! Moi au bout de deux ligne j'en ai marre !»

Je lui réponds par un petit smiley qui rigole.

Pdv : meï

Je ne sait pas quoi lui dire, mais je veux lui parler. Je cogite quelques minutes, pour finalement griffonné.

«il est beau ton dessin»

Et l'envoie sur son bureau.

Elle se retourne de mon côté, des fossettes se dessine sur ses joues rosé par le compliment. Elle écrit, et pose le papier sur mon bureau, en gardant le contact visuel.

«merci»

Je rougis fortement, non pas à cause du "merci" mais par le cœur dessiner au côté de ce dernier.

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Le soir quand meï c'est couché, elle a pris le dessin, qu'elle préfère nommer "oeuvre", la regardé longuement les yeux rempli d'étincelles, ce qui n'est pas courant chez elle. Puis se fît emporter par les bras de Morphée.

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Voilà pour ce chapitre, j'ai adoré l'écrire et j'espère que vous avez aimé le lire !
Comme dab je ne sait pas quand je publierai le prochain, tout dépend de mon inspi...
Voilàaaa besousss